[12/10] Revue de presse PSG : Unai Emery, Pastore, ultras…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse française ce mercredi 12 octobre 2016.

« La trêve internationale lui a fait du bien. Les derniers résultats de son PSG étaient meilleurs, la manière plus convaincante, mais Unai Emery avait vraiment besoin de souffler un peu, affirme L’EquipeLa révélation du contenu de la réunion entre Emery et ses joueurs, une semaine plus tôt, a agacé l’entraîneur, surpris à chaque fois que de tels échos résonnent dans la presse. Emery partage déjà une obsession commune avec plusieurs de ses prédécesseurs : débusquer la taupe. Mais ses cent premiers jours dans le club de la capitale ne se limitent pas à cette dimension extra-sportive. (…)  Si, sportivement, l’héritage de Blanc demeure, dans les relations humaines, en revanche, c’est le jour et la nuit. À la défiance et la distance ont succédé la chaleur et l’ouverture. (…) La défaite à Toulouse, la deuxième de la saison, a déjà marqué un virage dans le règne d’Emery à Paris. Le lundi suivant, comme à son habitude avant les séances, il provoque une réunion avec le vestiaire. Après avoir demandé à son groupe de ne pas douter de lui, de ses méthodes, il a donné la parole aux cadres et leur a demandé, à tour de rôle, ce qu’ils en pensaient. De Thiago Silva à Thiago Motta, de Maxwell à Matuidi, les quatre ont demandé en substance de revenir à un jeu un peu davantage basé sur la possession, de ne plus se contenter de jouer en contre. La discussion fut animée, ce qui ne signifie pas tendue. Souvent, Emery coupait la parole à ses interlocuteurs : « Vous voulez la possession mais à Toulouse vous l’avez eue 70 % du temps » ; « Vous êtes plus une équipe de possession ? Mais ce n’est pas vous qui avez demandé au président de changer d’entraîneur la saison dernière ? » Malgré tout, le successeur de Laurent Blanc a entendu les remarques. Comme il a entendu le message de certains cadres qui, par le biais de Zoumana Camara, ont exprimé leur préférence pour évoluer avec Motta en sentinelle plutôt que Krychowiak, peu de temps avant le déplacement à Sofia. »

« Laurent Blanc avait connu des débuts mitigés avant de trouver la bonne formule autour de son 4-3-3, se souvient également le quotidien sportif. La prise de pouvoir de Zlatan & Co. au Vélodrome le 6 octobre), à dix contre onze, marque un tournant dans la saison parisienne. À l’issue de la journée suivante, le PSG s’installera définitivement en tête de la L 1. Blanc a trouvé sa formule et n’y touchera pratiquement plus. Son trio Matuidi-Thiago Motta-Pastore (l’Argentin laissera vite la place à Verratti), qui lui assure équilibre et fluidité, pose les bases de ce jeu de possession qui sera sa patte. Cette option sacrifie Cavani, contraint de se décaler sur une aile pour laisser l’axe à Ibra. Un dommage collatéral dont l’ombre planera longtemps dans le vestiaire parisien ».

« La direction parisienne a revu les représentants et avocats des supporters ultras du PSG. Le rendez-vous a eu lieu hier et avait pour but d’organiser leur retour à l’occasion des trois prochains matches du club : à Nancy samedi puis pour les réceptions de Bâle en Ligue des champions (mercredi) et de Marseille (dimanche) en L 1″ lit-on par ailleurs.

« Cet après-midi, l’entraînement des hommes d’Unai Emery se déroulera sous les yeux de 3.000 enfants bénéficiaires des actions sociales de la Fondation du PSG. Une séance délocalisée pour l’occasion au Parc des Princes à laquelle ne participera pas Javier Pastore, indisponible en raison de douleurs récurrentes, écrit Le Parisien. L’Argentin suit depuis le week-end dernier un nouveau protocole de soins, loin du camp des Loges. A Madrid plus précisément. Et son retour en France n’est prévu qu’en fin de semaine. En concertation avec les staffs médicaux du PSG et de la Fédération argentine de football, Flaco consulte en ce moment une équipe de spécialistes pour tenter de sortir de l’impasse. Selon les estimations du club, Javier Pastore sera absent des terrains cinq semaines au minimum. Dans le meilleur des cas, et sauf miracle d’ici là, son retour à la compétition n’est donc attendu que vers la fin novembre. Sinon, l’international ne redeviendra pleinement opérationnel qu’en décembre, voire janvier 2017. En attendant la sortie du tunnel, Pastore doit apprendre de nouvelles postures à l’aide d’un biomécanicien et d’un posturologue. Pour soulager sa fragilité aux mollets, il devrait aussi porter des semelles orthopédiques. (…) Unai Emery rêvait de lui donner les clés de l’animation offensive. Il doit aujourd’hui revoir ses plans et se projeter sur une fin d’année sans Pastore. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page