
Revue de Presse PSG : Lille, Nuno Mendes, Chevalier…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 6 octobre 2025. Le PSG concède le nul à Lille dans les dernières minutes (1-1) mais retrouve son fauteuil de leader, la semaine de rêve de Nuno Mendes, les retrouvailles de Lucas Chevalier avec le public lillois…

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le match nul du PSG sur la pelouse du LOSC (1-1) ce dimanche soir en conclusion de la 7e journée de Ligue 1. Malgré une cascade de blessures (Marquinhos, João Neves, Fabian Ruiz, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Ousmane Dembélé absents) et un onze de départ remanié, avec notamment les titularisations de Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou, les joueurs de Luis Enrique se dirigeaient vers un succès jusqu’à l’égalisation tardive d’un ancien Parisien, Ethan Mbappé (85e), entré en jeu quelques minutes plus tôt. « C’était bien payé pour Lille, qui n’avait jusque-là abimé les gants de son ancien gardien – passé dans le camp d’en face cet été – que sur une frappe axiale de Nabil Bentaleb sans grand danger (47e). » Car avant cela, l’équipe de Bruno Génésio avait certes des automatismes mais manquait de justesse dans le dernier geste. En face, Paris proposait un onze de départ expérimental. « Dans les placements, les transmissions, ce PSG était brouillon, inabouti, à l’image de ce premier tir intervenu à la 30e minute, mais il avait choisi ses combats. Contraint de jouer beaucoup de duels, incapable de manoeuvrer techniquement ou de réguler le tempo en l’absence Vitinha, il compensait par une grosse solidarité dans les courses et le pressing. » Cela a permis aux Titis de connaître une intégration express à l’image de la première titularisation de Quentin Ndjantou. En attaque, seul Bradley Barcola apportait du danger mais faisait toujours preuve de déchet dans la finition tandis que Gonçalo Ramos errait sur la pelouse du Stade Pierre Mauroy (seulement 4 ballons touchés après 30 minutes).
Cette rencontre a connu un tournant lors des entrées en jeu des cadres à l’heure de jeu (Nuno Mendes, Achraf Hakimi et Vitinha). Le latéral gauche a débloqué ce match d’un geste individuel de grande classe en transformant un coup-franc d’une trentaine de mètres (66e). Le Portugais confirme un peu plus la richesse de sa palette et vient conclure une belle semaine après sa belle performance sur la pelouse du FC Barcelone (1-2) en Ligue des champions. Malgré ce nul arraché par Ethan Mbappé, le PSG reprend la tête du championnat avant la trêve internationale. « En dehors du couac dans le Classique à Marseille (0-1), le champion en titre a réussi un carton plein. Vainqueur de la Supercoupe d’Europe dans la douleur, souverain en Ligue des champions, leader de la L1 donc, il a surmonté cette séquence périlleuse. » À moins d’une nouvelle hécatombe de blessures, le pire est peut-être derrière le PSG, qui va commencer à récupérer ses blessés après cette coupure internationale. « En interne, certains estiment d’ailleurs que c’est un mal pour un bien. Et que ces pépins physiques presque attendus sont intervenus loin du money-time de la saison. Alors, il sera temps de proposer un visage autrement plus convaincant dans le jeu », conclut L’E.

Après sa belle partition sur la pelouse du FC Barcelone en Ligue des champions, Nuno Mendes a une nouvelle fois récidivé en sortie de banc face au LOSC ce dimanche. Le latéral parisien a vécu une très belle semaine. En seulement quelques minutes à Lille, le Portugais a montré pourquoi il était considéré comme le meilleur latéral gauche de la planète. Entré en jeu à la 59e minute en lieu et place de Bradley Barcola, l’ancien du Sporting a ouvert le score 8 minutes plus tard d’un sublime coup-franc de trente mètres, inscrivant ainsi son premier but en Ligue 1 cette saison. « Il est désormais impliqué sur 3 buts lors de ses 4 derniers matches toutes compétitions confondues (2 buts, une passe décisive), autant que lors de ses 21 précédents. En Europe, seuls Denzel Dumfries (10) et Achraf Hakimi (8) comptent plus de buts que lui, toutes compétitions confondues en 2025, parmi les défenseurs des cinq grands Championnats européens. »
Pourtant, le numéro 25 des Rouge & Bleu n’était pas vraiment satisfait après la rencontre : « Heureusement, j’ai réussi à marquer, mais je pense qu’il fallait faire un peu plus. Tenir le 1-0, c’était compliqué contre une bonne équipe, qui joue bien au foot, qui pouvait nous faire mal. Au final, je ne pense pas qu’on ait de regrets. On était bien, mais ils ont réussi à marquer, c’est le foot. » Après avoir terminé au poste d’ailier à Barcelone, Nuno Mendes est entré dans cette position à Lille. Luis Enrique a expliqué ce choix en après-match. « Il est latéral, clairement, mais comme nous avons des difficultés et que nous devons chercher des options pour l’équipe, on l’a utilisé là. Mais il peut jouer partout. » Désormais, Nuno Mendes va retrouver sa sélection du Portugal, « avec l’espoir de ne pas se blesser comme certains de ses partenaires. »

Enfin, le quotidien sportif fait un focus sur la prestation des deux portiers de la soirée : Lucas Chevalier et Berke Özer. Et les deux gardiens ont vécu une soirée plutôt tranquille. Auteur d’une performance incroyable face à l’AS Roma en Ligue Europa en sortant trois penalties, le gardien turc n’a rien pu faire sur le coup-franc de Nuno Mendes. En revanche, il s’est distingué par deux arrêts sur des frappes de Bradley Barcola et Lee Kang-In. Pour son retour à la maison, Lucas Chevalier a été peu sollicité durant la rencontre jusqu’au but égalisateur d’Ethan Mbappé. « Un essai sur lequel il semblait pouvoir mieux faire et où il plonge un peu à contretemps. » Au moment de son échauffement, le portier français a été salué par le public lillois. « Le ton des tribunes avait encore été plus chaleureux à son retour des vestiaires en deuxième période avec un petit chant entonné par les ultras en hommage à ses années de Dogue. »

De son coté, Le Parisien évoque aussi ce partage de points entre le LOSC et le PSG (1-1) ce dimanche soir. Avec une équipe rajeunie, les champions de France ont réussi à limiter la casse et peuvent même avoir des regrets. Face au LOSC, le club parisien s’est présenté avec une équipe d’une moyenne d’âge de 22 ans sur la pelouse. Quatre jours après la victoire au caractère face au FC Barcelone, les Rouge & Bleu « ont longtemps cru signer un nouveau succès probant à Lille, avant, une fois n’est pas coutume, de lâcher le résultat dans les derniers instants du match » sur un but d’Ethan Mbappé. « Les voyages forment la jeunesse et cette dernière apprendra de ce match nul qui laisse un goût amer », surtout après avoir fait le plus dur avec la magnifique ouverture du score de Nuno Mendes. Le plan de Luis Enrique avait presque fonctionné avec ce match nul jusqu’à l’heure de jeu avant de lancer l’artillerie lourde avec les entrées d’Achraf Hakimi, Nuno Mendes et Vitinha.
Avant cela, la jeunesse parisienne a eu le mérite de tenir tête à une équipe européenne. Parmi l’équipe titulaire de la finale de Ligue des champions du 31 mai dernier, Willian Pacho était le seul rescapé au coup d’envoi « La formation rouge et bleu n’avait peut-être pas le visage de la meilleure équipe du monde, mais elle a affiché d’autres valeurs qui lui ont permis de tenir le score », salue LP. Elle pourrait même avoir des regrets après un face-à-face manqué de Bradley Barcola avant la pause (43e). « Comment un garçon de son niveau, international, peut-il conduire son ballon de la sorte et manquer de finesse technique dans la zone de vérité ? Un mal récurrent, malheureusement, pour l’ancien Lyonnais qui n’a pas enfilé le costume de leader de l’attaque aussi bien à Barcelone qu’à Lille. » Si le PSG a parfois fait son âge sur la pelouse de Pierre-Mauroy avec un manque de tranchant de la part de certains Titis, « le collectif parisien n’a été que très rarement bousculé par une formation nordiste pas beaucoup plus inspirée offensivement malgré une moyenne d’âge bien plus importante (28 ans) », conclut le quotidien francilien.