Álvaro González : « Le seul accord possible c’était des excuses publiques de Neymar »

Neymar comme Álvaro González n’ont pas été sanctionné pour des insultes durant le Classico au Parc des Princes par la Commission de discipline de la LFP, faute d’éléments. Le défenseur de l’OM prend aujourd’hui largement la parole dans le journal catalan Mundo Deportivo et endosse le costume de la victime. Ce qui risque de crisper le clan Neymar et le PSG.

« Soulagé ? Oui, véritablement, plus que tout à cause des répercussions que tout cela a eu, pas parce que j’avais des doutes sur ce qui allait se passer. Quand vous êtes accusé pour des choses de ce genre, et plus encore par une personne connue comme Neymar, on connait les répercussions. C’est pourquoi j’ai voulu y mettre un terme. Le problème, c’est que tout cela a été très long, car ici, en France, tout doit passer par une Commission et cela fait trois ou quatre semaines assez longues. Pourquoi ne pas avoir parlé plus tôt ? Si je suis chaud sur le terrain, dans la vraie vie, Dieu merci, j’écoute plus, j’essaie de recevoir tous les avis possibles et nous sommes parvenus à cette décision pour deux motifs. La situation était extrême après les accusations faites contre moi et nous pensions que nous ne pourrions concurrencer ce que disait Neymar, en raison de l’aura publique de chacun. La seconde est que le club m’a dit qu’il allait m’accompagner jusqu’au bout, que nous étions sûrs que cela irait bien et que nous serions victorieux devant la Commission. Parler aurait abouti à une guerre entre Neymar et moi, Il valait mieux rester concentré sur le football alors que nous jouions beaucoup. »

Álvaro González confie avoir connu beaucoup de stress. « Mon numéro de téléphone a fuité, je ne sais pas exactement comment… L’adresse de ma maison, l’adresse du travail de mes parents, les voitures avec lesquelles nous nous déplaçons dans Marseille ont été divulguées… Une série de choses qui vont au-delà de ce qu’est le football », raconte le défenseur espagnol de l’OM. « Quand Neymar t’accuse de quelque chose d’aussi grave, dans un contexte où le sujet est sensible, en utilisant Twitter après avoir perdu le match… Je ne suis pas entré dans sa guerre. Le plus difficile a été d’attendre la décision de la Commission. Il y avait mille caméras, une juste sur lui, j’étais à côté, il y avait les micros, les arbitres… eux ont pris ma défense. Au final, grâce à Dieu, tout est clair maintenant. La justice est passée. Y-a-t-il eu une tentative de médiation ? J’ai été contacté, mais j’ai dit très clairement que le seul moyen d’un accord était des excuses publiques de Neymar. S’il n’y avait pas de pardon en public, il n’y avait plus rien à se dire.« 

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