
Le 29 novembre dernier, Lamine Camara n’avait reçu qu’un carton jaune pour sa grosse semelle sur Lucas Chevalier lors de Monaco / PSG. Antony Gautier, patron de la direction de l’arbitrage de la FFF, a expliqué qu’il y avait eu une mauvaise analyse de cette action.
Lors du choc entre Monaco et le PSG le 29 novembre dernier lors de la quatorzième journée, Lucas Chevalier a été victime d’une grosse semelle de la part de Lamine Camara dès la douzième minute. Après être resté plusieurs minutes au sol, le gardien du PSG s’est relevé et a terminé le match. Il manquera les trois matches suivants du club de la capitale en raison de cette blessure à la cheville. Même si ce n’était pas volontaire, Lamine Camara aurait mérité un carton rouge de l’aveu de tous, mais Clément Turpin et ses assistants VAR ont considéré que l’expulsion n’était pas nécessaire et que le carton jaune brandi suffisait. Quelques jours plus tard, la direction de l’arbitrage avait expliqué que le milieu de terrain monégasque aurait bien dû être expulsé. Dans une interview accordée au Parisien, Antony Gautier, patron de la direction de l’arbitrage de la FFF, est revenu sur ce fait de jeu.
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« Je peux comprendre les réactions que cela suscite »
« Vous avez pu prendre connaissance de la façon dont l’arbitre vidéo a pu prendre sa décision. Là-dessus, j’ai voulu agir en totale transparence et montrer comment les échanges peuvent se produire entre l’arbitre vidéo et l’arbitre terrain. En l’occurrence, sur celle-ci, vous avez vu le fait que l’arbitre vidéo considérait que la décision de mettre un carton jaune n’était pas à ses yeux clairement erronée, ce qui était une mauvaise analyse de la situation. Je peux comprendre les réactions que cela suscite, mais ce que je souhaite, c’est essayer de comprendre pourquoi cela s’est produit, indique Antony Gautier pour Le Parisien. Pourquoi cela est arrivé, alors ? En l’occurrence, l’arbitre de terrain a un champ de vision un peu masqué parce que le tacle arrive de face sur le gardien avec le ballon qui est envoyé en retrait. Donc forcément, il perçoit un contact, mais il n’a pas clairement la nature du contact. Après, l’arbitre vidéo a considéré que le contact était sur le dessus du pied, ce qui, à ses yeux, pouvait justifier le fait de ne pas considérer la décision initiale de l’arbitre comme étant une erreur majeure. C’était une mauvaise analyse, je le répète. L’idée, c’est de pouvoir exploiter cette erreur pour éviter qu’elle ne se reproduise. Même si les lois du jeu sont telles que parfois, il y a une part d’interprétation et ce n’est pas propre à l’arbitrage en France. Ces problématiques, elles existent dans tous les pays, sur tous les matchs, parce que les lois du jeu, parfois, ne permettent pas d’avoir une décision qui soit blanche ou noire. »