Revue de Presse PSG : AC Milan, Zaïre-Emery, Mbappé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 26 octobre 2023. La belle victoire du PSG contre l’AC Milan, le match XXL de Warren Zaïre-Emery, Kylian Mbappé en forme…
Dans son édition du jour, l’Equipe revient sur la très belle victoire du PSG contre l’AC Milan dans le cadre de la troisième journée de la phase de poules de la Ligue des Champions (3-0). Une rencontre qui a remis le club de la capitale à l’endroit en Ligue des champions après sa déroute à Newcastle. De plus, avec la défaite des Magpies contre Dortmund, les Rouge & Bleu reprennent la première place de leur groupe. « Cela fait deux bonnes nouvelles auxquelles il est possible d’ajouter la forme éclatante de Warren Zaïre-Emery, l’efficacité bel et bien retrouvée de Kylian Mbappé, le premier but dans la compétition cette saison de Randal Kolo Muani ou encore la confirmation qu’avec Vitinha à gauche, le schéma hybride de Luis Enrique a davantage de sens qu’avec quatre joueurs purement offensifs. » Le quotidien sportif explique que cette rencontre n’a pas toujours été emballante, ni très riches en émotions, mais elle aura été maîtrisée quasiment de bout en bout par les champions de France en titre qui n’ont jamais été mis en danger.
Si le PSG a retenu une seule leçon de sa défaite à Newcastle, c’est au moins celui de savoir vite répondre aux défis physiques qu’exige la Ligue des champions. « Dans ce domaine, Zaïre-Emery fut un véritable leader. Il a tracé le sillon dans lequel ses coéquipiers, Vitinha et Kolo Muani en tête, ont su s’immiscer« , estime Damien Degorre. Le journaliste estime que le PSG n’a à aucun moment eu peur lors de ce match contre les Milanais. « D’une certaine manière, la victoire parisienne ressemble à ce que Luis Enrique recherche : de la maîtrise, de l’intensité et de la percussion, à défaut d’avoir été toujours hyper-spectaculaire. » L’Equipe conclut en expliquant que le club de la capitale doit désormais s’installer à ces hauteurs de performance, notamment à l’extérieur. « Dans deux semaines, le retour à Milan dira si les Parisiens en sont capables. Ou alors, s’ils devront batailler jusqu’au bout dans un groupe très serré.«
Le quotidien sportif fait également un focus sur Warren Zaïre-Emery. Le titi du PSG a été étincelant contre le Milan avec en point d’orgue ses deux passes décisives. « Annoncé depuis les catégories de jeunes comme un phénomène, Warren Zaïre-Emery est en train de confirmer à l’étage du dessus tout le bien que les habitués du Camp des Loges pensaient de lui. Il n’empêche : le milieu du PSG continue de bluffer son monde par sa capacité à sauter les étapes. » L’Equipe estime que le milieu de terrain (17 ans) en fait quand même un peu plus que les autres, et il l’a montré mercredi avec un travail constant de harcèlement. « Son activité sans limite est un élément clé pour comprendre la confiance accordée par Luis Enrique. Dès l’été, le technicien espagnol en a fait un de ses hommes de base et il ne l’a plus jamais sorti de son équipe. Si l’ancien du Barça est un adepte d’un football offensif et spectaculaire, il n’est pas ingénu et adore s’appuyer dans l’entrejeu sur des éléments alliant gros volume, technique et vista. » Lors de sa première passe décisive pour Kylian Mbappé, il a résisté à Reijnders tout en puissance. « Une scène révélatrice de sa progression sur cet aspect. La saison passée, où il découvrait le grand monde, Zaïre-Emery peinait parfois à se faire respecter dans les duels. » Pour le quotidien sportif, WZE a gagné en impact cette saison. La publication conclut en expliquant que Luis Enrique attend de lui qu’il participe à l’animation par ses projections.
L’Equipe évoque aussi le duel des attaquants de l’équipe de France, Randal Kolo Muani et Olivier Giroud. Pour le quotidien sportif, « l’avant-centre du PSG s’est davantage démarqué par rapport à son concurrent milanais. La différence n’a pas été flagrante entre les deux attaquants, notamment en première période, mais Kolo Muani s’est signalée par son but. » L’ancien de Francfort a justifié la confiance de Luis Enrique, qui a continué de s’appuyer sur lui en C1 d’entrée, estime le quotidien sportif. Même s’il n’a pas marqué le but du siècle, « cette première réalisation européenne avec Paris fera date pour lui. » L’Equipe conclut en expliquant que sans faire d’étincelles, Kolo Muani a peut-être marqué plus qu’un but sous les yeux de Deschamps.
A voir aussi : PSG/Milan – Les notes des Parisiens
Dans son édition du jour, Le Parisien évoque également la victoire du PSG contre l’AC Milan hier soir (3-0). Le quotidien francilien estime qu’avec cette rencontre contre les Milanais, la thèse de l’accident sur la pelouse de Newcastle est validée. « Face aux Italiens, il a su résister à lui-même puis à son adversaire en fin de match, quand il menait de deux buts. On pourrait presque appeler cela de la maturité ou le début d’un tempérament, d’un caractère. Fort ! » Dominique Sévérac indique que la deuxième mi-temps d’hier soir montre que le discours de Luis Enrique pèse, avec pas mal de corrections dans le jeu tout en gardant les mêmes hommes. Plus mordants, plus justes, les Parisiens ont retrouvé de la verticalité et de la largeur.
Le Parisien revient également sur le match de Kylian Mbappé, qui avait retrouvé le chemin des filets avec le PSG contre Strasbourg après une disette de quatre rencontres. Contre le Milan, il a démontré qu’il avait retrouvé son peps et son efficacité. Bien servi par Warren Zaïre-Emery qui avait résisté aux plaquages de Reinjders, Mbappé a sorti sa « spéciale », emmené Tomori sur sa gauche pour mieux refermer son pied et placer sa frappe au pied du poteau droit de Maignan (32e). Avec cette nouvelle réalisation, il est à dix buts en onze rencontres cette saison. « Impressionnant, mais pas tant que ses stats globales dans la compétition puisqu’en ouvrant la marque face à Milan, Mbappé a inscrit son 23e but sur les 25 derniers matchs dans la compétition reine. » En Champions League, il a inscrit 42 buts en 64 matches. « Dans ce contexte, Didier Deschamps, présent ce mercredi en tribune, comme le public au Parc des Princes, lui pardonneront de ne pas avoir doublé la mise, d’avoir vu Maignan repousser sa frappe consécutive au petit pont sur Calabria (59e) avant de propulser le caviar de Vitinha sur le poteau du portier milanais (82e).«
