Aurier comparaît lundi devant le tribunal correctionnel de Paris

Serge Aurier est apparu très nerveux vendredi dernier sur la pelouse du Stadium. Une rencontre qui aura duré 46 minutes pour le latéral droit avant de se faire exclure.

Lundi, le joueur comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Paris pour des « faits de violences volontaires sur personne dépositaire de l’ordre public ». Les suites d’une affaire née le lundi 30 mai 2016 au petit matin, après une nuit dans une discothèque parisienne. Ce jour là, un contrôle de la brigade anti-criminalité (BAC) s’était mal passé entre les forces de l’ordre et le footballeur à bord de son Porsche Cayenne. Un policier accuse Aurier de lui avoir donné un coup de coude au thorax, le défenseur répond lui qu’il a subi des violences policières. Des versions diamétralement opposées.

« Ils arrivent en sens inverse et ils me disent de circuler. On avance, ils font marche arrière à fond. Ils se mettent sur le côté et nous disent que c’est un contrôle. OK. Après les choses sont envenimées. On sait comment ça se passe. C’était violent, ils m’ont insulté. Ils m’ont brutalisé. Les gens, quand ils ont vu que j’étais en garde à vue, ils ne se sont pas posés la question du pourquoi. Le pire, c’est que le flic derrière il dit que je lui ai mis un coup au thorax… Un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une droite… Lui il me pète la lèvre et le front… Ils m’ont dit de rentrer chez moi, je n’ai pas voulu. Je voulais porter plainte. Après garde à vue, des gens ont témoigné, je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas coupable. 5/6 témoignages confirment ce que je disEt là, je me suis dit que mon histoire avec les journalistes n’est pas finie. Dans la presse, c’était la version que la Police s’est inventée. J’aurais dit « vous ne savez pas qui je suis… ». Ceux qui me connaissent savent que je ne parle pas comme ça! Ce n’est pas mon langage, avait raconté Serge Aurier sur Clique TV. Ce jour là, quand les renforts sont venus, un agent m’a reconnu. Il a voulu discuter. Je lui ai dit que c’était trop tard, que je n’allais pas laisser cette histoire, c’est la méthode de la BAC. »

Dans cette affaire, l’international ivoirien a toujours eu la confiance du club.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page