Balbir : « L’obligation de faire des mises au point dans le vestiaire »

Denis Balbir s’indigne de l’épisode Aurier lors du Lorient/PSG (1-2), fait qui restera comme le plus marquant au Moustoir.

« Encore traumatisés par l’épisode catalan et sans inspiration, les hommes d’Emery inquiètent. De plus en plus. Et ça pourrait continuer, écrit le journaliste sur son blog Yahoo! Sport. La solidarité prendra du temps à renaître si elle a déjà existé. L’épisode Serge Aurier aurait pu faire sourire, mais il est à pleurer… Comment un joueur à qui on a tout pardonné ou presque peut-être à ce point aussi nonchalant envers lui-même, ses coéquipiers, son club, son métier, et mettre plus de sept minutes à remplacer un coéquipier blessé ? On est à des années lumières des exigences du haut niveau. La faute à qui ? À ceux qui ont toujours cru que les angles étaient ronds. On l’avait dit au moment où le joueur ivoirien avait déjà dérapé. Aurier n’a plus rien à faire à Paris. Quand un club cherche un second souffle, que des joueurs majeurs sont aperçus en boîte de nuit paraît-il avant un match (rumeurs largement démenties, ndlr) ou que les vautours tournent les pages en faisant la liste des joueurs qui souhaiteraient quitter le club de la capitale, le minimum est de faire le dos rond. La présidence du club est bien trop clémente. […] Plus que jamais, Paris est dans l’obligation de faire des mises au point dans le vestiaire. Le club doit se ressaisir et les capitaines, s’ils sont là, doivent encore être prêts à lutter mentalement pour remporter, c’est une obligation, les trois titres que Paris peut encore glaner. Être champion de France, gagner les deux Coupes… Facile à dire. Mais pas forcément à faire, car l’opposition qui frisait le néant les années précédentes s’est musclée, représentée par un ogre, Monaco. Toujours est-il que le seul médicament sera d’accumuler les trophées et non pas comme l’a fait Aurier hier, de presser un citron sur les plaies d’un club en pleine interrogation en France, mais aussi au… Qatar. »

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