« Certains agents nous remercient car leur joueur profite de la meilleure formation »

La formation au PSG est motif de satisfaction quant à sa qualité mais aussi de contrariétés quand des pépites deviennent ailleurs professionnels et ne rapportent maximum que quelques dizaines de milliers d’euros pour leur apprentissage du football. Un souci illustré cette saison par les cas Tanguy Kouassi (18 ans) et Adil Aouchiche (17 ans) même si le premier se rapproche d’une signature de premier contrat professionnel avec Paris (le maximum réglementaire est de 3 ans, des années optionnelles étant unilatéralement levables par le joueur). Il faut dire qu’il manque un échelon entre les U19 et l’équipe fanion, le PSG n’ayant pas de club satellite qui permette aux Titis de s’aguerrir. Il y a donc une solution à trouver car la formation est cruciale. Aussi parce que dans la liste UEFA des 25 joueurs inscrits pour la Ligue des champions, il faut au minimum huit joueurs formés en France dont quatre au club.

La rédaction de leparisien.fr a recueilli quelques confidences au centre de formation. Un éducateur dit par exemple : « La déception est très forte quand tu t’occupes de former un jeune pendant plusieurs années, quasiment 24/24, et qu’il décide finalement de ne pas signer au club à la fin de son cycle. Certains agents nous remercient car leur joueur profite de la meilleure formation française avant de partir pour gagner plus ailleurs. Il existe un sentiment de gâchis. Les clubs français ne sont pas protégés sur la formation de leurs jeunes joueurs. » Autre constat, « il y a beaucoup d’impatience de la part du joueur mais aussi, souvent, de son entourage, observe un dirigeant. Il nous faudrait beaucoup de Kimpembe dans l’état d’esprit et la réussite. »

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