
Arrivé au PSG cet été, Lucas Chevalier a eu du mal à s’acclimater à son nouvel environnement. Le gardien est conscient que son début d’aventure au PSG est difficile.
Lors du mercato estival, le PSG a décidé de changer de gardien. Il a remplacé Gianluigi Donnarumma par Lucas Chevalier. Le début de saison de l’international français est difficile, lui qui a réalisé plusieurs erreurs. Dans une interview accordée à Télefoot, Lucas Chevalier est revenu sur son arrivée au PSG, son nouveau métier à Paris, la succession de Gianluigi Donnarumma…
Sa première sélection en équipe de France
« Fier, parce que cela faisait une bonne année que j’étais sur les rassemblements mais que je n’avais pas eu ma chance, que j’avais pas eu mes petites minutes. Là, on va dire que je suis officiellement un international. C’est une fierté pour moi. Je regarde un peu le chemin parcouru, 24 ans en étant gardien, avoir sa première sélection. J’espère avoir encore à chanter la Marseillaise sur le terrain. »
Je m’attendais à un aussi grand changement de dimension en rejoignant le PSG ?
« Oui et non. Ça veut dire que l’on s’y attend parce qu’on le veut. On le veut, c’est un objectif, c’est ce que l’on vise. J’ai une nouvelle vie, un nouveau poste. La vision du gardien de but, elle a encore évolué, elle est différente. Ma vie a changé, j’ai quitté le cocon. On me scrute de A à Z. On se rend compte aussi que c’est sans pitié. C’est des choses qu’il faut quand même digérer, parce que même si on est préparé, on a conscience de ça, au moment où cela arrive vraiment, il faut un temps où il faut se dire : « Ok, il y a ça, ça ou ça. » Et après on peut avancer sereinement. Mais les leçons commencent à bien rentrer dans la tête et du coup, j’arrive maintenant à aborder beaucoup plus sereinement les matches, les objectifs qui vont arriver. Mais je suis content de passer par là, c’est le très haut niveau. Je veux continuer à progresser, à montrer que je suis un grand gardien. Avec mon jeune âge, je peux donner beaucoup. Et à l’avenir je vais donner encore plus. »
La comparaison avec Donnarumma est pesante ?
« Franchement, je dirais que les gens prennent ça pour exemple parce que je suis celui qui passe juste derrière. Comme celui qui passe après moi à Lille. Ce n’est pas pesant du tout. Mais, en fait, il faut juste se barricader de tout ce qu’il y a autour. Parce que si on commence à essayer de lire et d’analyser ce que les gens peuvent dire par ci par là, on ne pourra pas avancer. Il faut avoir confiance en soi. Moi, je suis confiant pour la suite parce que je sais de quoi je suis capable et de ce que je peux donner au PSG.«
Ce que me dit Luis Enrique au quotidien ?
« Il est très content de moi parce que l’on travaille beaucoup au quotidien sur les petits détails. Être gardien au PSG, ce n’est pas que faire des arrêts. En fait, c’est ce que l’on a de moins à faire, limite. Ce sont des petits détails. C’est pour ça que j’ai dit que j’ai une nouvelle vision du gardien de but. Il faut s’adapter. Je pense pas qu’il vienne te voir et qu’il te dise qu’il est content de toi et que ce n’est pas vrai. Ce sont des petits détails de placement, d’orientation, de jeu au pied. Ce sont des petites choses que l’on essaye de trouver à la perfection, mais ce sont des choses pas forcément visibles à la télé. Mais nous, on a vraiment l’impression d’avancer dans le bon sens et que cela porte déjà des fruits sur l’équipe et que dans l’avenir, ce sera encore mieux. »