#BP « C comme C… » par Yvan alias VivaBali

Sur Canal Supporters s’expriment les « Blogueurs Parisiens » (#BP), les CSiens, comme Yvan alias VivaBali. Il nous propose un nouveau billet.

C comme C…

Nous avons beaucoup de chance. Supporters du PSG, l’avenir n’a jamais semblé aussi prometteur. Nous avons la tête dans les nuages, raison de plus pour garder les pieds sur terre, inventaire à l’appui.

C comme Calendrier.
Je me méfie des trêves. Avant, certains ont la tête ailleurs. Après, la fatigue et les blessures guettent les joueurs, notamment sud-américains. Ajoutons cette fois-ci une fin de mercato susceptible de perturber le vestiaire. Les dirigeants du foot deviendront-ils raisonnables (intelligents, il faut oublier) et en finir avec ces transferts non synchronisés avec les compétitions ? Quoiqu’il en soit, septembre n’accordera aucun répit avec 6 matchs (dont Celtic, OL et Bayern) en 23 jours.

C comme Cash.
«Mettre de l’argent de côté pour en avoir devant soi est idiot». Les Qataris connaissent probablement ce superbe aphorisme de Pierre Dac. Après plusieurs saisons rythmées par des arrivées qui ne ressemblaient guère à des renforts, nous vivons enfin l’été des records et des recrutements hors normes. La cash machine a retenti très fort, n’en déplaise à quelques grincheux qui pleurent devant leurs diligences.

C comme Clause.
«Clause Libératoire». Il a suffi d’un seul transfert mais pas n’importe lequel pour donner une incroyable publicité à cette spécialité espagnole. Toute ligne Maginot a son point faible et les Catalans viennent de s’en rendre compte à leurs dépens. Neymar crée un précédent retentissant, définitivement inscrit en lettres d’or (ou de sang) dans l’encyclopédie du football. Neymar libéré avec la complicité de Paris, quel superbe clin d’œil.

C comme Classe.
MBappé est un joueur talentueux et prometteur. Révélé sur un rocher, Killian ne peut qu’éclater aux pieds d’une Tour Eiffel aux couleurs bleue, rouge et jaune. Ces jours-ci, il impressionne par sa maturité, son équilibre, sa lucidité. Comme Neymar, il s’appuie sur un environnement familial soudé, attentif et disponible. Aurier part, MBappé arrive et je me dis qu’il y a beaucoup plus que 8 kilomètres entre Sevran et Bondy.

C comme Cage.
Gourmandise avouée donc pardonnée, une friandise me manque et elle s’appelle Oblak. Le poste de gardien est un maillon faible comme dirait Johan Cruyff. Un poste qui, soit dit en passant, est un élément clé dans toute équipe ambitionnant de remporter toutes les compétitions. Oblak, avec un nom pareil, je ne comprends pas comment nos dirigeants n’ont pas trouvé une astuce pour payer sa clause !

C comme Centre.
Place forte hier, notre milieu de terrain est devenu un secteur fragilisé pour des raisons qu’il est inutile de rappeler. Notre dernier recrutement réussi date du 5 juillet 2012 (Verratti). Kante et Lemar, entre autres, étaient de belles opportunités en 2015. Sans le renfort de Fabinho, la situation devient critique. Motta vieillit, Verratti gamberge, Rabiot se prend pour ce qu’il n’est pas (encore), Lo Celso et Nkunku sont prometteurs, Callegari piaffe d’impatience, Wendel est espéré en Janvier. «C» comme Confiance ?…

C comme complémentarité.
Au-delà des appréciations sur ce mercato «historique», je crois qu’on peut se rejoindre sur un point : la complémentarité (donc l’équilibre) est le facteur clé. Le Real actuel est intéressant. Qu’on aime ou pas untel ou untel, Benzema est le complément idéal de CR7, Casemiro est le complément parfait de Kroos et Modric. Au PSG, les individualités sont plus nombreuses et brillantes que jamais mais le plus difficile reste à finaliser : un collectif cohérent et parfaitement huilé.

C comme Coach.
Le mercato 2017 marque un tournant et les suivants permettront de peaufiner le travail. Sans être parfait, l’effectif actuel offre de belles possibilités. Emery devra démontrer rapidement sa capacité à créer la meilleure alchimie possible entre les anciens et les nouveaux, permettant ainsi à Neymar de s’exprimer pleinement et de tirer ses coéquipiers vers le haut. Sur la table, nous avons de très beaux ingrédients. C comme Coach ou Cuisinier, peu importe. L’attente est très forte pour la meilleure des recettes.

C comme Chef.
«Chef d’Etat. Encore fallait-il qu’il y eut un état et qu’il y ait un chef». L’histoire rengorge d’amabilités politiques. Revenons au foot et convenons qu’il n’y pas de grande équipe sans un grand chef. Neymar est le boss. Progressivement, nous verrons l’orchestre régler sa partition. Samba oblige, surdos, caixas et tamborins devront répondre aux exigences de celui qui donne le tempo sinon ils seront remplacés. Regardons jouer la Selecao et nous aurons une idée précise de ce qui nous attend, joueurs et supporters.

C comme Comptes.
C’est le temps des additions et des soustractions. Les comptables et financiers de tout poil vont s’en donner à cœur joie. Au-delà d’un FPF illisible voire illégal mais surtout véritable faux nez d’une Ligue fermée qui n’ose dire son nom, la vérité est que l’été 2017 est un moment historique dont nous mesurerons les retombées dans un an, deux ans voire plus. L’autre vérité est que, pour s’installer à la table des grands, il faut réunir Argent, Talents, Compétences, Séduction. Indiscutablement, notre Club se rapproche progressivement de la place qui lui sied le mieux, en haut de l’affiche.

C comme Conforama.
Notre Ligue 1 n’échappe pas à la règle. Quelques clubs de plus en plus riches creusent un écart grandissant avec les autres. N’en déplaise au vieux gaulois lyonnais sans potion magique ou au prince trônant sur un rocher trop petit pour des joueurs ambitieux, le PSG est seul. Il doit absolument devenir le Bayern français, un patron indiscuté recrutant les meilleurs locaux, accumulant les victoires et «châtiant» régulièrement ses rivaux directs.

C comme Champion’s League.
Une nouvelle fois, le tirage sourit à la fée monégasque qui, après deux campagnes sans jamais rencontrer un top 4 européen, se retrouve dans une poule dont le principal concurrent est 12ème UEFA. Une nouvelle fois, un top 3 est sur notre chemin. Trop tôt ? Nous verrons. Je pense qu’il faudra plusieurs mercatos pour parfaire notre effectif. Viendront alors plusieurs saisons favorables mais ceci n’exclue en rien de belles surprises dès cette année.

«Le bonheur est un voyage, pas une destination».
Souhaitons-le très long avec de nombreuses et belles étapes.

Yvan alias Vivabali

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page