
Revue de Presse PSG : Supercoupe d’Europe, Tottenham, Chevalier, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 14 août 2025. Le PSG renverse Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, TAB 4-3), un trophée de plus pour les Parisiens, la première particulière de Lucas Chevalier, Ousmane Dembélé a sonné la révolte…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire du PSG en Supercoupe d’Europe face à Tottenham ce mercredi à Udine (2-2, TAB 4-3). Menés 0-2 à la 84e minute de jeu, les Parisiens ont arraché l’égalisation grâce à des réalisations de Lee Kang-In (85e) et Gonçalo Ramos (90’+4), entrés en cours de jeu, avant de s’imposer aux tirs au but (2-2, TAB 4-3) avec notamment un Lucas Chevalier décisif. En grande difficulté pendant 80 minutes, les Rouge & Bleu ont su retrouver une force physique et ont pu compter sur leur banc. Avec ce succès arraché, le PSG confirme son statut de roi d’Europe. Pourtant, « Paris n’était pas prêt à jouer un match de haut niveau, mais il était prêt à le gagner, et il l’a renversé au crépuscule, quand des nouvelles forces ont surgi du banc (…) Après avoir conquis l’Europe au printemps avec onze titulaires indiscutables, le PSG a torpillé Tottenham en quelques minutes avec ses joueurs du banc », analyse L’E.
Une véritable performance des champions d’Europe avec seulement une semaine de préparation physique dans les jambes. Le club de la capitale décroche ainsi la première Supercoupe d’Europe de l’histoire du football français et est surtout parvenu à remporter deux trophées européens en moins de trois mois. À cela s’ajoute aussi une finale de Coupe du monde des clubs. « C’est plus qu’un palmarès, c’est une oeuvre, dont le dénouement, hier soir, fera passer le message que rien ne sera facile, jamais, pour les adversaires qui auront la chance de lui mener la vie dure, cette saison. » Si le PSG craque toujours sur coup de pied arrêté, il a pu compter sur son banc (Fabian Ruiz, Ibrahim Mbaye, Lee Kang-In et Gonçalo Ramos) et sur un Ousmane Dembélé qui est redevenu virevoltant lors de son repositionnement sur le côté droit de l’attaque. « Longtemps, que le PSG ne fasse rien comme tout le monde semblait une malédiction. C’est désormais son charme et sa signature. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur Ousmane Dembélé. Longtemps peu en vue comme l’ensemble de ses coéquipiers, le numéro 10 du PSG a sonné la révolte parisienne. Pendant la majeure partie du temps, l’international français a décroché pour apporter une solution au porteur du ballon mais sans grande efficacité. S’il a réalisé ses courses en début de match pour gêner les relances de Vicario, l’attaquant de 28 ans s’est rapidement fatigué au fil de la rencontre. Mais, c’est en fin de match qu’Ousmane Dembélé a sonné la révolte de son équipe grâce à deux centres. Indirectement impliqué dans la réduction de l’écart de Lee Kang-In, le grand favori du Ballon d’Or 2025 a par la suite délivré une passe décisive sur un service parfait à mi-hauteur pour Gonçalo Ramos. Puis, il a transformé sa tentative sans trembler lors de la séance de tirs au but. Après le match, il a partagé son bonheur au micro de Canal Plus : « À 0-2, on s’est dit qu’on n’avait plus trop le temps de penser et que marquer un but nous remettrait dans le match. C’est ce qu’on a fait. Après, on a essayé de pousser et on marque à la fin. À 2-2, je me suis dit qu’on avait fait le plus dur. L’année dernière, on avait fait une très grande saison, mais là on a encore faim de remporter des trophées », a déclaré le meilleur buteur parisien de la saison passée.

Concernant Lucas Chevalier, il a vécu une première particulière dans les cages du PSG. Alors que ses moindres faits et gestes allaient être décortiqués pour sa première et après la mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma, l’ancien portier du LOSC avait une pression folle sur ses épaules. Mais le portier de 23 aura tout de même donné une réponse positive pour sa première. Pourtant auteur d’une faute de main sur le but de la tête de Cristian Romero, l’international français a été l’un des héros de la séance des tirs au but en détournant la troisième tentative des Spurs, tiré par Micky Van de Ven. « On ne peut pas mettre son erreur de côté, mais le reste de son match a été convaincant. Surtout, il a montré ce qu’il pouvait apporter au jeu parisien grâce à la qualité de son jeu au pied. Ses coéquipiers n’ont pas hésité à le solliciter », rapporte L’E. Beaucoup sollicité balle au pied pendant les premières minutes, le portier français n’a pas paniqué avant de réaliser un premier arrêt sur une frappe lointaine de Richarlison. Sur le premier but encaissé de son équipe, il avait réalisé un excellent arrêt réflexe devant João Palhinha, mais ses coéquipiers n’ont pas su empêcher Van de Ven d’ouvrir le score. « Quarante-sept minutes solides… jusqu’à cette faute de main. Auprès de Safonov après la rencontre, le gardien a pris le temps d’expliquer son erreur : une anticipation malheureuse, avec un appui sur sa droite alors que la tête est partie à gauche. » Si beaucoup se serait effondré après cette erreur, lui a continué à diffuser du calme.
- À lire aussi : PSG / Tottenham – Les notes des joueurs parisiens

De son côté, Le Parisien revient aussi sur cette Supercoupe d’Europe arrachée par le PSG. Les Rouge & Bleu ont rajouté une nouvelle coupe à leur armoire à trophées. « Au lendemain du 55e anniversaire de sa création, le club de la capitale a un peu plus repoussé les frontières du réel et de l’émotion en s’offrant le droit de célébrer l’évènement à sa juste valeur. Puisque cette équipe est capable de tout, même du plus fou, de l’impensable, elle a démontré ce mercredi en Supercoupe d’Europe que les frissons qu’elle avait diffusés autour d’elle toute la saison dernière étaient encore d’actualité au cœur de l’été. » Le PSG est parti chercher ce trophée aux tripes et à l’envie. Si une certaine logique a été respectée, puisque les onze derniers vainqueurs de la Supercoupe d’Europe ont été le tenant de la Ligue des champions, cette victoire parisienne a été renversante avec un scénario fou où tout lui a été défavorable entre le manque de préparation et un score à rattraper. Les principes de jeu de Luis Enrique ne fonctionnent qu’en pleine bourre, qu’en totale possession de ses moyens, encore plus face à un adversaire qui, lui, s’appuie sur cinq semaines de préparation et six matchs amicaux. Mais sous la chaleur étouffante d’Udine, le PSG a su entretenir le suspense grâce à sa hargne et son orgueil. « Puisque tout était joué aux yeux de tous, que rien, ni personne ne leur promettait quoi que ce soit d’autre que le pire, ils ont renversé la vapeur, au mental et à une énergie qu’ils sont allés puiser on ne sait où. Preuve chez eux que le collectif n’est pas qu’un mot, c’est du banc qu’est venue la révolte », souligne LP.

Enfin, le quotidien francilien évoque aussi la première de Lucas Chevalier. Entre une erreur de main, des arrêts et une tentative repoussée lors de la séance de tirs au but, le nouveau portier du PSG se souviendra pendant longtemps de sa grande première sous le maillot des Rouge & Bleu. Tout avait pourtant bien commencé pour le gardien français, acclamé par les supporters parisiens au moment de l’échauffement. Après vingt minutes paisibles, il s’est détendu pour sortir d’une claquette une frappe de Richarlison (23e). Puis, il a repoussé d’un arrêt réflexe le tir de João Palhinha mais Micky Van de Ven a bien suivi pour conclure de près (39e). Mais au retour des vestiaires, Lucas Chevalier a été auteur d’une faute de main sur une tête de Cristian Romero, laissé bien seul par la défense parisienne sur coup de pied arrêté. Grâce aux entrants Lee Kang-In et Gonçalo Ramos, les champions d’Europe ont arraché la séance de tirs au but lors de laquelle l’international français s’est montré décisif en repoussant la tentative de Micky Van de Ven. « Un bilan finalement soigné par sa bonne intuition face au défenseur néerlandais, et qui permet au numéro 2 des Bleus de soulever son premier trophée avec Paris. Si ses premiers coups d’éclat ont pu nourrir de l’espoir pour les prochaines échéances parisiennes, Lucas Chevalier l’a bien compris : il lui faudra du temps pour effacer la grandeur de son prédécesseur italien et faire cesser le jeu des comparaisons », conclut LP.
LE PARIS SAINT-GERMAIN EST LA PREMIÈRE ÉQUIPE FRANÇAISE À REMPORTER LA SUPERCOUPE D’EUROPE 🌟❤️💙🇫🇷pic.twitter.com/j5yY5y0EcD
— Canal Supporters (@CanalSupporters) August 13, 2025