Granturco : « Le PSG doit donner l’impression d’une montée en puissance quasi naturelle »

Une transformation très profonde du fair-play financier de l’UEFA serait – selon la Gazzetta dello Sport – dans les tuyaux. Finie la forme actuelle de régulation des finances des clubs déjà mise entre parenthèses depuis la crise du Covid. Pour un « open bar » en termes d’investissements ? Pas vraiment. Mais probablement une bonne nouvelle tout de même pour le PSG. Thierry Granturco, avocat spécialisé en droit du sport, estime que le club de la capitale doit continuer de s’inscrire dans une montée en puissance économico-sportive sans trop d’à-coups visibles.

« Aujourd’hui, si on a encore un minimum d’intérêt pour la Ligue des champions, c’est parce qu’ils sont 16 en lice pour l’emporter. Il faut faire très attention à ça. Parce que ce qui fait l’intérêt c’est l’incertitude. Si vous tuez l’incertitude, vous tuez le produit. Je crois en l’intelligence de ces dirigeants de se dire : oui on veut être parmi les plus forts mais, non, on ne va pas tuer la concurrence et l’incertitude », commente l’avocat sur le site du Parisien. « Comme City, les Parisiens doivent avancer résolument mais raisonnablement. Il ne faut pas que ça se voie trop en fait. Il faut donner l’impression que la montée en puissance est quasi naturelle plutôt qu’imposée de Doha. Ils ont déjà Mbappé et Neymar, quand même. Quand on applique strictement les règles du fair-play financier, on bride un peu les très riches mais finalement ils font quand même des transferts de dingue. Plus on avance plus on constate en réalité qu’on a constitué un oligopole : les plus riches sont devenus plus riches et qu’il y a des clubs qui n’arriveront plus à avoir accès à cette partie du gratin européen, sauf des ovnis comme City et le PSG. […] Sans le fair-play financier on aurait eu une plus grande densité de compétiteurs. »

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