Féminines : Pourquoi Laurent Fournier est l’entraîneur de la situation

Depuis sa création, Canal Supporters suit la section féminine du PSG. Aujourd’hui la situation est inquiétante. Nous prenons position.

Onze joueuses en fin de contrat, Farid Benstiti sur le départ, l’OL de Jean-Michel Aulas agressif sur le terrain comme sur le marché pour étouffer le PSG, Philippe Boindrieux comme Nasser al-Khelaifi doivent vite effectuer le choix juste pour dynamiser une section sans trophée depuis sa professionnalisation. Il faut le bon entraîneur pour relancer la machine.

Et ce bon choix, il pourrait bien se nommer Laurent Fournier, motivé ouvertement par cette mission.

Historique du PSG – il sera encore mis à l’honneur samedi comme toute l’équipe de 1996 pour la seule Coupe d’Europe du club – il a entraîné l’équipe fanion, débarqué injustement malgré de bons résultats sportifs. Il connait par cœur le club, il l’incarne, et il est apprécié. Et cela n’est pas un détail. Nommer Fournier, c’est apporter de la bienveillance vis à vis des féminines dont l’image a souffert suite aux humiliations face aux Lyonnaises. C’est aussi donner un coup de projecteur sur cette équipe. Parler de l’équipe de Laurent Fournier, c’est interpeller un public qui ne suit pas forcément le football féminin. C’est créer de la curiosité. C’est toucher un un nouveau public. Et cette équipe a besoin d’un soutien populaire.

Le côté historique, l’affect, l’image, mais pas seulement. On a vu des joueuses du PSG, pourtant de qualité, se liquéfier face à Lyon. Laurent Fournier à une expérience du très très haut niveau. Si l’approche psychologique peut être différente chez les féminines, le CV de l’homme parle, inspire la considération. Il peut montrer le cap à des filles qui souffrent d’un complexe d’infériorité sur les grands rendez-vous franco-français. Il est un meneur, il a la grinta, et l’envie. D’un point de vue technique, il connait parfaitement le football, en tant que joueur, en tant qu’entraîneur et même formateur.

On pourra objecter qu’il ne connait pas spécifiquement le football féminin, ses particularités, son panorama. Mais sortir du carcan du football féminin, comme l’a fait la FFF avec Philippe Bergeroo, cela peut avoir justement du bon. Quant au recrutement, on ose espérer que le staff a déjà travaillé dessus. De toute manière le champ du football professionnel au féminin n’est pas aussi vaste que cela.

 

Enfin, nommer Laurent Fournier, c’est envoyer un signal, affirmer que l’ambition est toujours là.

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