Galtier : « Sur un changement d’organisation, il y a toujours des réflexions »

Après son match nul contre le Benfica mercredi soir (1-1) dans le cadre de la troisième journée de la phase de poules de la Ligue des Champions, le PSG retrouve la Ligue 1 avec le déplacement à Reims demain soir (21 heures, Canal Plus Sport 360) dans le cadre de la 10e journée. À la veille de cette rencontre, Christophe Galtier s’est présenté en conférence de presse. Extraits choisis.

L’enchaînement des matches (PSG TV)

« Les entraîneurs, on switche rapidement après un match. Il y a l’état de forme des joueurs, la fatigue, on est rentré très tard après Lisbonne. On échange beaucoup avec les joueurs, le staff médical, on essaie de mettre en place un maximum de plages horaires de récupération. Concernant la compétition, il y a une grande motivation quand c’est la Ligue des champions. Mais on a aussi un objectif très élevé en championnat. Il y a aussi cette motivation, ce match arrive très tôt.« 

Reims (PSG TV)

« J’apporte tout mon soutien à Oscar Garcia qui ne sera pas sur le banc demain. Je sais que c’est une période difficile non pas pour l’entraîneur mais pour l’homme. Reims a joué beaucoup de matches en infériorité numérique, à tort ou à raison. Cette équipe voudra battre le PSG, elle a été identifiée par rapport à sa manière de jouer. Il faudra être concentré et déterminé.« 

Le point médical (PSG TV)

« Il y aura des changements. On va se déplacer en bus. Que les gens le comprennent, même si les organismes sont fatigués, c’est proche de chez nous. On sera très bien dans notre bus. Leo Messi ne sera pas opérationnel pour Reims mais reprendra l’entraînement dimanche matin. Kylian Mbappé a une angine mais sera dans le déplacement pour Reims. »

Ekitike

« On a deux absents qui sont Nuno Mendes et Lionel Messi, qui sera mis au repos après sa gêne au mollet. Il va reprendre dimanche et s’entraînera lundi à la veille de match. Cela va permettre à des joueurs d’avoir du temps de jeu comme Juan Bernat. Kylian Mbappé n’est pas forfait mais il est victime d’une angine qu’il avait déjà sûrement avant le match contre Benfica. Reste à savoir si Hugo Ekitike va démarrer, il y a une réflexion par rapport à ça. C’est le deuxième attaquant de pointe dans notre effectif. Il sera face à ses anciens coéquipiers, son ancien public, dans un stade qu’il connaît bien et où il a été performant. Il n’y a pas plus de pression à mettre par rapport à sa première titularisation. Les comparaisons n’ont pas lieu d’exister. C’est un jeune joueur qui apprend mais qui doit aussi être compétiteur et compétitif. Il y a une obligation de performance.« 

Les absences dans l’effectif de Reims

« Non, ce ne sont pas les absences à Reims qui vont changer mon 11. La manière de jouer est identifiée. J’envoie par ailleurs un message de soutien à Oscar Garcia, qui je suppose traverse des moments très difficiles en tant qu’homme.« 

Donnarumma

« Il travaille bien, personne n’est hermétique aux remarques. Parfois, ça devient des critiques. Personne n’est insensible. Ce que j’ai pu remarquer dans cette période, c’est qu’il est resté concentré sur son travail, en tentant d’éliminer ses petits défauts et de garder ses points forts. Je n’ai rien vu de différent dans sa préparation du match. Forcément, lui et toute l’équipe, on était tous satisfait de sa performance à Lisbonne. On a toujours relevé ses quelques petites erreurs, que ce soit d’un manque de concentration ou autre. On lui dit après Benfica qu’il doit continuer, être toujours performant.« 

Un changement de système ?

« Pour le mercato, nous ne sommes pas dans la période mais dans une période où il y a beaucoup de matches avec des enjeux importants. Sur un changement d’organisation, il y a toujours des réflexions. Rien n’est figé pour un entraîneur avec les blessures, états de forme… Ce n’est pas l’absence d’un latéral gauche qui va m’inciter à changer de système. Ce n’est pas celle-là qui m’incitera à changer en tout cas.« 

Gharbi

« Ismaël Gharbi sera dans le groupe. Il travaille bien, est sérieux et est performant en Youth League même si on peut estimer que la Ligue 1 est d’un autre niveau. J’ai eu un échange avec lui ce matin, je l’ai encouragé et incité à ne rien lâcher. On observe tous qu’il progresse et travaille bien. »

La gestion de la profondeur

« La gestion de la profondeur, c’est toujours difficile. Si on change de système, ce n’est pas sûr qu’il n’y ait plus de problèmes même si on peut estimer qu’un joueur plus haut dans une ligne change la donne. J’ai des joueurs qui n’ont pas beaucoup joué récemment et qui peuvent être des valeurs ajustées, peu importe le système. La difficulté dans un changement de système, c’est qu’on est rentré de Benfica à 6 heures du matin hier et qu’il n’y a pas beaucoup de séances pour travailler. C’est plutôt la densité et la relation technique au cœur du jeu qui pourraient m’inciter à changer de système.« 

Carlos Soler

« Si je ne me trompe pas, c’est notre dernière recrue. Il est arrivé tardivement. Il y a toujours un délai pour l’intégration, que ça soit dans sa vie familiale ou le travail avec ses partenaires, le championnat etc. Il y a toujours une période d’adaptation. J’ai regardé ses matches avec l’équipe nationale. Son positionnement est différent par rapport à Valence. Il joue entre les lignes, il peut jouer dans un milieu à 3, mais aussi dans un registre plus offensif, un peu mieux sur la gauche, sur son pied rentrant. Il y a une possibilité qu’il commence demain.« 

Le calendrier démentiel

« Concernant l’enchaînement des matches, depuis le début de la saison, tout le monde dit que c’est un calendrier infernal. Encore plus pour une équipe engagée dans une compétition européenne, avec les sélections nationales. Il n’y a que quatre joueurs chez nous qui sont restés. Il y a six jours entre les deux matchs de Benfica, cela génère beaucoup de fatigue mentale et physique. On essaie d’avoir le maximum de données avec notre la cellule de performance. Il y a un travail de prévention. Mais l’enchaînement est dangereux pour la santé physique des joueurs, il y a forcément des blessures. Derrière, il y a la Coupe du monde. Les blessures peuvent inciter les joueurs à se dire où est le moment de bascule, par rapport à la Coupe du monde. J’en parle librement parce que tout le monde est dans cette réflexion. Les joueurs sont compétitifs et veulent tout jouer, en étant tout le temps performant. Ils mettent beaucoup de choses pour l’être, on les accompagne là-dessus. C’est le constat de tous les entraîneurs: le calendrier est démentiel. »

La pression au PSG

« Me concernant, je n’allume pas la télévision, je ne lis pas la presse et je n’écoute pas la radio dans la voiture. Je reste focus sur mon travail au quotidien, avec mon groupe et mon staff. On revient toujours un peu sur le match qui a été joué mais entre le dernier match et celui de demain, il y a très peu de temps. Je bascule rapidement. On fera une analyse plus précise avant le match contre Benfica.« 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page