Katoto et la malédiction de la France dans les grandes compétitions
L’équipe de France Féminines s’est inclinée en quart de finale des Jeux Olympiques de Paris contre le Brésil (1-0). Marie-Antoinette Katoto, l’attaquante du PSG, estime que la malédiction se poursuit pour les Bleues.
À domicile, l’équipe de France féminine de football rêvait de remporter une médaille lors de ces Jeux Olympiques. Après avoir terminé première de son groupe, la France a hérité du Brésil en quart de finale. Les joueuses d’Hervé Renard, qui ont dominé la rencontre, ont vu Sakina Karchaoui rater un penalty (16e) et ont touché les montants à deux reprises. Les Brésiliennes ont su faire le dos rond avant de piquer dans les dix dernières minutes après une incompréhension entre Griedge Mbock et Elisa De Almeida, les deux joueuses du PSG, qui a permis à Portilho de récupérer le ballon et se présenter seule face à Constance Picaud pour ouvrir le score et offrir la qualification au Brésil. À l’issue de la rencontre, Marie-Antoinette Katoto a évoqué la malédiction de l’équipe de France féminine dans les grandes compétitions.
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« On a beaucoup trop de bonnes joueuses pour ne rien gagner »
« Je n’ai pas trop les mots. À chaud, je ne sais pas vous dire le pourquoi du comment on a perdu ce soir. Il faut être fair-play et féliciter cette équipe du Brésil. La malédiction continue, lance l’attaquante du PSG dans des propos relayés par L’Equipe. Je ne sais pas vous dire, à chaud, comme ça, je ne saurai pas vous dire. On travaille bien. On ne lâchera pas, on donnera le meilleur de nous-même, on fera tout pour aller au bout d’une compétition. On a beaucoup trop de bonnes joueuses pour ne rien gagner. » Sa coéquipière Elisa De Almeida explique prendre l’entière responsabilité du but brésilien. « On domine le match, c’est à nous de concrétiser les occasions. Je fais une erreur sur le but, il faut prendre ses responsabilités sur ces moments-là. Je suis désolée. Ça va vite, j’ai un temps d’hésitation à y aller ou pas. Je pense que Griedge est dessus. Je prends l’entière responsabilité du but. Il n’y a plus rien à dire. Il n’y a rien qui a de l’importance, quart ou pas, on est éliminé, on rentre chez nous. On passe à côté, il faut se remettre au travail. À nous de trouver ce qui manque. On a montré un beau visage, il faut aussi retenir ça. »