La revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce vendredi 13 mars 2015.

« Le Paris SG a enfin réalisé l’exploit européen après lequel il courait pour légitimer ses immenses ambitions, publie l’AFPRetour en arrière de trois mois, à Barcelone, après une défaite 3-1 sans appel. Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a le regard noir et lâche qu’il espère qu’il s’agit de la dernière défaite de la saison. Contraste mercredi soir à Stamford Bridge : le même a longuement fêté la qualification devant les fans parisiens en tribunes, puis a donné une franche accolade à Laurent Blanc, les deux hommes sautant sur place comme des enfants. (…) Arrivé au PSG en 2013 après que tous les autres techniciens d’envergure ont décliné la proposition, l’ancien sélectionneur des Bleus est en route pour une saison qui pourrait être historique. En lice pour un inédit triplé national, il est surtout sorti vainqueur de son duel avec la référence José Mourinho. (…) Tout à coup, on voit d’un œil différent les 50 millions d’euros déboursés par le PSG pour s’attacher les services de David Luiz. Régulièrement suspecté d’être trop indiscipliné pour le poste de défenseur central, l’ancien de Chelsea a livré mercredi un match admirable de cœur et de grinta. À ses côtés, Thiago Silva a semblé plus fort que jamais malgré le penalty concédé durant la prolongation. Après le naufrage du Mondial au Brésil, deux mois d’absence pour blessure et une reprise compliquée, l’ancien Milanais est en train de redevenir O Monstro ».

« Le chef-d’oeuvre londonien a scellé une évidence. Ce Paris-là détient suffisamment d’atouts dans son jeu pour bousculer la hiérarchie en Ligue des champions, estime Le Parisien. Hormis le black-out total observé à Bastia en janvier (défaite 4-2), le PSG affiche une moelle et un cœur hors norme jusqu’au chef-d’oeuvre de mercredi, après une succession de faits contraires dont aucune équipe ne se relèverait normalement. Le triomphe contre Chelsea, dans sa dimension uniquement psychologique, donne en effet au PSG des airs de demi-finaliste, au minimum. »

 » Très proche de ses joueurs, Nasser Al-Khelaïfi leur a parlé comme s’il s’agissait de ses propres enfants, rapporte le quotidien francilien: « Il faut que vous sachiez que je suis fier d’être président de cette équipe. Vous savez ô combien ce match est important et nous allons nous qualifier. Les 90 minutes qui viennent vont changer votre histoire et celle du PSG. N’oubliez pas ce qu’il s’est passé la saison dernière ici, n’ayez pas de regrets. C’est votre revanche. C’est pour ce genre de rencontres que vous travaillez si fort. Jouez avec votre cœur et votre expérience. Ça va être la guerre. Je veux des guerriers, prêts à mourir sur le terrain » a confié en français Al-Khelaïfi. Le dirigeant qatarien, qui s’est rendu à la mi-temps dans le vestiaire de l’arbitre pour se plaindre du carton rouge infligé à Ibra, a conclu son intervention par une phrase chargée d’émotion : Ne les laissez pas voler votre rêve. »

« Zlatan Ibrahimovic a mis la lumière sur le PSG, il a permis au club de trouver une dimension internationale, écrit L’EquipeZlatan reste Zlatan. Peut-on toutefois toucher à la star sans passer pour un traître à la cause parisienne ? Les faits sont pourtant têtus. Il était attendu, à Stamford Bridge, comme le chaînon manquant après son absence au retour l’an passé pour une blessure à la cuisse. Au final, son expulsion, mercredi, même très sévère, a laissé ses partenaires à dix après trente et une minutes d’une performance indigente : avait-il besoin de tenter un tel tacle, aussi risqué ? (…) Le PSG jouera donc sans Ibrahimovic le quart de finale aller et sans Marco Verratti, autre suspendu. L’absence de l’Italien paraîtrait presque aujourd’hui plus préjudiciable que celle du Suédois. Il ne faut toutefois pas pousser trop loin. Paris n’a jamais démontré qu’il était meilleur sans Ibra. (…) Au vu de sa faute, l’attaquant vedette du PSG a des chances de n’écoper que d’un seul match de suspension et d’être donc disponible pour le quart de finale retour de la Ligue des champions. Auteur d’un coup de coude sur Diego Costa, qui ne lui a pas valu de sanction de l’arbitre, David Luiz peut, en théorie, être traduit, lui aussi, devant la commission de discipline de l’UEFA. Mais hier soir, aucun dossier n’avait été ouvert concernant le défenseur brésilien du PSG. Ce qui veut dire qu’il a de bonnes chances de ne pas être inquiété ».

« La qualification du PSG pour les quarts de finale de la C 1 renforce le poids de l’entraîneur parisien aux yeux de ses dirigeants. Qui n’ont pas, non plus, beaucoup d’autres solutions, poursuit le quotidien sportif avant de se lancer dans de la fiction. Sous contrat jusqu’en juin 2016, Blanc pourrait poursuivre l’aventure commencée en 2013. Témoins du réel désir des dirigeants parisiens de changer d’entraîneur en juin, des contacts avaient été pris avec quelques techniciens étrangers. L’entourage de Diego Simeone, par exemple, a récemment été sondé. Si cette piste n’est pas totalement abandonnée par le PSG, sa réalisation a du plomb dans l’aile. Surtout que Paris n’est pas seul sur les rangs : Manchester City est également intéressé par Simeone. Un autre nom n’a toujours pas été rayé des listes parisiennes : Arsène Wenger. Il y a quelques semaines, Nasser al-Khelaïfi a repris la température du côté du manager français d’Arsenal et, encore une fois, elle était fraîche. Si Manchester City finit par recruter Simeone, Manuel Pellegrini, lui aussi régulièrement cité du côté de Paris depuis l’arrivée de QSI, sera sur le marché. Mais est-il meilleur technicien que Laurent Blanc ? »

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