Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mercredi 13 avril 2016.
« Si Blanc et son staff ne voulaient pas subir ce rendez-vous, ils n’ont pas trouvé la bonne formule, bien au contraire, écrit L’Equipe. C’est l’idée d’un immense gâchis qui anime l’état-major du club, ce matin. Et si l’ancien sélectionneur ne verra pas sa position remise en cause dans les prochains jours, c’est pour la même raison principale que celle qui a poussé sa direction à le prolonger : sur le marché, les techniciens animés par cette philosophie de jeu ne sont pas disponibles. »
« Laurent Blanc a eu tout faux, poursuit le quotidien sportif. Qu’a-t-on vu dans ce 3-5-2 pendant 44 minutes avant la sortie de Thiago Motta et le passage à un 4-2-3-1 puis à un 4-3-3 où Paris a enfin retrouvé une plus grande maîtrise de l’événement ? Des Parisiens perdus, incapables de trouver des espaces, une défense en danger sur les percussions adverses, à l’image d’un Aurier en immense souffrance sur ses placements et sur ses relances. (…) Le manque de repères des hommes de Blanc était évident. Ibra et Di Maria évoluaient dans la même zone, se marchaient sur les pieds. »
Les notes de L’Equipe : Trapp 4 / vd Wiel 5 / Aurier 2 / Silva 7 / Marquinhos 6 / Maxwell 3 / Rabiot 5 / Motta NN / Di Maria 3 / Cavani 5 / Ibrahimovic 3.
Les notes du Parisien : Trapp 5 / vd Wiel 4 / Aurier 2 / Silva 7 / Marquinhos 6 / Maxwell 4 / Rabiot 5 / Motta 4 / Di Maria 3.5 / Cavani 4 / Ibrahimovic 3.5
« C’est l’échec de la génération Ibrahimovic, ces trentenaires qui n’influent pas sur le cours d’un match quand le niveau monte, et de Laurent Blanc, auteur de choix incompréhensibles à l’aller comme au retour, des hommes comme du plan de jeu, estime Le Parisien. C’est un entraîneur 90 % du temps logique. Là, on n’a rien saisi de la finalité de ses décisions. La question de son maintien, alors qu’il a prolongé de deux ans son contrat en février dernier, va agiter au moins la semaine si ce n’est les prochaines. (…) Le symbole des erreurs de Blanc se concentre sur la décision de titulariser Aurier à l’aller et d’une organisation en 3-5-2 au retour. Un système pour ne pas perdre quand il fallait gagner. Quant à l’Ivoirien, affreux techniquement, on ne sait pas si c’est la tête ou les jambes mais on dirait une pièce rapportée, un joueur qui n’appartient plus au PSG. Comme si son talent et son esprit étaient partis en fumée dans les volutes de son ami à la chicha ».
« Paris, dont l’objectif à terme est d’inscrire à son tour son nom au palmarès, arrive désormais en fin de cycle, lit-on par ailleurs. Hormis Thiago Silva, la génération des trentenaires ne semble plus aujourd’hui représenter l’avenir du club. (…) D’autres anciens du groupe comme Matuidi, Van der Wiel ou Cavani pourraient se poser des questions et répondre favorablement à des envies de nouveaux défis sous d’autres cieux. Paris compte dans ses rangs des joueurs capables de prendre la relève. Outre Marquinhos et Verratti, Di Maria, Aurier, Trapp, Rabiot, Kurzawa ou Pastore peuvent être le socle d’une formation qui devra se trouver une nouvelle tête d’affiche. (…) Hier soir, Nasser Al-Khelaïfi a assuré que son entraîneur n’était pas menacé. Mais ce matin, l’entraîneur n’a sans doute plus l’adhésion de son vestiaire. Cela pourrait peser à l’heure du bilan. »
« A Manchester, les spectateurs présents ont assisté à un match bien pauvre techniquement, résume l’AFP. Paris, qui était sous pression, a eu toutes les peines du monde à imposer son jeu, dans un système inédit en 3-5-2. »