Le Collectif pour le Futur du Site de Grignon accuse Le Parisien de désinformation

Acte I, Le Parisien fait vendredi un sujet sur le site de l’institut scientifique de Thiverval-Grignon (mis en vente par le Ministère de l’Agriculture dans le cadre d’un déménagement à Saclay) où le PSG pourrait installer ses centres d’entraînement et de formation. Après visite, le quotidien francilien estime que « de nombreux bâtiments et le parc sont endommagés ». « Le prix de vente oscille entre 35 et 50M€. Mais le chantier s’annonce colossal, poursuit Le Parisien. La carte postale est belle mais le site cache un criant manque d’entretien. (…) Le parc porte encore des traces de la tempête de 1999. Des troncs et des souches d’arbres sont encore à même le sol. » A priori, on comprend que seul un PSG sera disposé à investir – on parle de 300M€ – sur un tel site.

Acte II, la colère du Collectif pour le Futur du Site de Grignon, via un communiqué ce samedi: « Dans Le Parisien du 1er avril, les partisans de la vente au PSG et au Qatar du domaine de Grignon lancent une campagne de désinformation qui ressemble à s’y méprendre à un poisson d’avril ! Le double thème développé laisse en effet pantois : 1°) Grignon serait une ruine que le Qatar se proposerait de sauver. 2°) les opposants à la venue du PSG à Grignon ne seraient pas domiciliés dans le secteur. Le Collectif entend bien évidemment tordre le cou à ces allégations parfaitement spécieuses. 1°) Il rappelle en premier lieu que seuls deux bâtiments sont à rénover, l’Etat ayant délibérément gelé les travaux les concernant dans le cadre de la vente projetée ! (…) D’importants et coûteux travaux de rénovation du bâti ancien ont en outre été réalisés très récemment, avec notamment la réfection de la toiture du château et la restauration du pavillon de l’horloge. (…) En réalité, loin de vendre un domaine délabré que sauveraient de la ruine les généreux qataris, l’Etat s’apprête à céder aujourd’hui le site pour un montant sensiblement équivalent aux investissements réalisés durant les quinze dernières années ! »

Et le collectif fait de ce combat, un enjeu national… « Un intérêt national qui commande, plutôt que d’installer à Grignon des terrains de football et des bains à bulles, de maintenir ce site exceptionnel au service de sa vocation naturelle : celle de la défense des enjeux agro-écologiques et climatiques au travers du développement de la recherche et de la diffusion des nouveaux savoir pour nourrir la planète que nous léguerons à nos enfants ».

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