Le Graët aimerait « qu’aucun club français ne puisse être repris en totalité par un investisseur étranger »

L’arrivée marquante de QSI au PSG, les critiques plus ou moins fondées ont été entendues mais, peu à peu, les investisseurs jettent leur dévolu sur les clubs français. Un modèle économique qu’analyse, méfiant, Noël Le Graët dans les colonnes du Figaro.

« Personnellement, je ne suis pas favorable à ce que nos clubs français soient achetés à 100 % par des investisseurs étrangers. Je trouverais catastrophique si demain tout le monde se bat pour trouver un investisseur qui n’apporte pas toutes les garanties nécessaires pour assurer la pérennité d’un club. Si ce sont des bons repreneurs…  Il ne faut pas que les clubs se vendent à n’importe qui. Je pense que l’on peut intéresser davantage de sociétés françaises ou européennes »

Le président de la FFF continue et déclare vouloir s’inspirer de l’Allemagne et prend en exemple Jean-Michel Aulas.

« Il faudrait une loi. J’ai essayé d’en discuter. Mais on n’est pas prêt… Quel type ? Comme le système allemand. C’est-à-dire qu’aucun club français ne pourrait être repris en totalité par un investisseur étranger. Je milite pour ça. C’est ce que j’aimerais. Après, entre le rêve et la réalité… On communique peut-être trop souvent négativement. Il y a trop de charges, de soucis de fiscalité, etc. C’est comme la France. Vous suivez l’actualité comme moi, on critique tout ce qu’on fait. On n’est jamais heureux nulle part. Le football donne aussi cette image. C’est tellement mieux ailleurs… Je ne suis pas d’accord. C’est tellement bien ici. Le chef d’entreprise qu’est Jean-Michel Aulas a réussi. Il fait peut-être un peu trop de tweets de temps en temps. Il a réussi en étant associé à une autre belle entreprise (les Chinois d’IDG Capital Partners, ndlr) qu’il va faire entrer à hauteur de 20 % dans son capital, il a construit son stade. C’est l’exemple du Bayern qu’il est en train de faire. Il faut du temps, mais c’est brillant. Partout, il y a des superbes entreprises françaises. Et ce sont celles-là qui devraient être propriétaires des clubs. Pas d’autres. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page