« Le retour d’Ô Monstro » souligné par l’AFP et la presse régionale

Il est de retour ! Depuis plus d’un mois, Thiago Silva enchaîne les prestations de grande classe sous le maillot du Paris Saint-Germain. Alors que le capitaine parisien était vraiment moyen entre novembre et décembre, le changement d’année civile lui a fait du bien. Comme s’il fallait quitter 2014 pour remontrer qui était le meilleur défenseur de la Ligue 1. A quelques heures d’affronter Monaco en Coupe de France, l’Agence France-Presse s’est penchée sur le retour en meilleur forme du « Monstre ». Un article largement repris par la presse régionale comme La Depêche du Midi, Centre-Presse et Le Progrès.

« Zéro. C’est le nombre de fautes commises par l’ancien Milanais en Ligue 1 en 2015. Une statistique qui permet d’évaluer à sa juste mesure son rendement actuel, à mille lieues du joueur emprunté, fébrile et nerveux qu’avait récupéré Paris après la Coupe du monde. Impérial dans les duels, propre techniquement, Silva, 30 ans, enchaîne les prestations de classe et s’est totalement métamorphosé après sa période noire. Une résurrection qui tombe au meilleur moment pour Laurent Blanc et sa troupe. 

Il a fallu six mois à Thiago Silva pour évacuer la déception de ce rendez-vous manqué sur son sol et oublier les railleries dont il a fait l’objet. Etiqueté «meilleur défenseur du monde» avant le Mondial, il a perdu beaucoup de crédit devant son public en l’espace d’un mois. Ses larmes lors de la séance des tirs au but en 8e de finale face au Chili, sa faute stupide au tour suivant qui l’a privé de la demi-finale, et l’humiliation contre les Pays-Bas pour la 3e place ont eu des effets désastreux sur son image et son moral, plombant son début de saison. Blessé à la cuisse droite en match amical à Naples en août 2014 pour avoir voulu reprendre la compétition trop vite, déchu de son brassard en Seleçao par le nouveau sélectionneur Dunga au profit de la pépite Neymar, il a payé très cher le fiasco brésilien. La page est donc tournée et Thiago Silva se dit même désormais «un petit peu meilleur» qu’en 2012. Le doute n’est plus permis, «O Monstro» impose de nouveau le respect ». 

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