Les Espagnols passés par le PSG

Jesé, en signant au PSG, est devenu le quatrième Espagnol à passer par le PSG. Il perpétue donc la petite tradition débutée en hiver 2001 avec le duo Mikel Arteta et Enrique de Lucas, puis vint Cristobal, dernier Espagnol avant Jesé Rodriguez, qui reprendra d’ailleurs son numéro, le numéro 22.

Enrique de Lucas, du prêt à l’oubli

enrique de lucas

L’Espagnol issu du centre de formation de l’Espanyol Barcelone n’est clairement pas resté dans les mémoires des supporters parisiens. Arrivé au PSG lors du mercato hivernal de la saison 2000-2001, le natif de L’Hospitalet de Llobregat ne s’est jamais imposé au poste de milieu offensif du club parisien et après 5 matches pour zéro but, l’option d’achat n’est pas levée et part du côté du Chelsea FC où il inscrira un but en 31 matches. Revenu en Espagne, il s’impose enfin au Deportivo Alavès. Il évolue depuis 2013 au Hércules Alicante. Mais il n’a semble-t-il pas oublié son petit passage au PSG puisqu’il a déclaré en 2010 à un quotidien espagnol: « Chaque pays a ses coutumes. Au Paris Saint-Germain quand nous montions dans le bus, les joueurs fumaient alors que c’était Luis Fernandez l’entraîneur ! Ça en Espagne c’est impensable. Ici, c’est très mal vu qu’un joueur fume, et encore moins s’il le fait pendant qu’il se trouve au travail. » Selon lui, boire des bières durant est un match, c’est peut-être mieux.

La bonne surprise Mikel Arteta

arteta

Formé à la Masia, Mikel Arteta arrive au PSG grâce aux contacts de Luis Fernadez alors qu’il n’a jamais évolué au haut niveau. Entré en jeu pour la première fois fae au Milan AC en Ligue des hampions, le milieu de terrain étonne par son calme et son talent balle au pied. Au fil des matches il s’impose comme un titulaire indiscutable et le PSG réitère un prêt d’un. Sa seconde saison est celle de la confirmation et tape dans l’oeil du Glasgow Rangers lors d’un match de Coupe UEFA. Il finit l’année en étant nominé parmi les meilleurs joueurs de Ligue 1 et s’envole en Ecosse qui lui propose un salaire bien supérieur à celui que lui propose le PSG, et l’offre du club est bien inférieure à celle que les Écossais posent sur le bureau des dirigeants barcelonais. Le milieu s’impose en Ecosse et fait évoluer son jeu dans un style plus offensif. Après deux ans il revient en Espagne au Real Sociedad mais son retour est un échec. Il s’envole donc à Everton où la Premier League le découvre. Après des passages très remarqués à Everton puis Arsenal et après être devenu une pièce-maitress dans ces deux clubs, il se reconvertit, à la demande de Pep Guardiola, en entraîneur adjoint où il officie depuis cet été à Manchester City.

Cristobal, une fin de carrière en larmes Rouges et Bleues

cristobal

Formé lui aussi au FC Barcelone, le latéral droit s’impose en équipe première malgré son jeune âge. Il est malgré tout prêté dans des clubs espagnols de qualité moindre mais ses performances plaident en sa faveur et revient au FC Barcelone. Le latéral devient alors international espagnol et affronte même son futur entraîneur Luis Fernandez lors de sa seconde sélection (où le Français inscrit d’ailleurs un ciseau acrobatique). Avec un temps de jeu réduit, il décide à contre coeur de quitter son club formateur et revient à Oviedo où il avait éjà été prêté, lui permettant de revenir en sélection espagnole. A Oviedo il s’impose quatre ans avant de partir du côté de l’Espanyol Barcelone. Titulaire indiscutable, il gagne même la Copa del Rey en 2000. A 34 ans, en 2001, il rejoint le PSG de Mikel Arteta et devient le joueur le plus utilisé par Luis Fernandez (32 matches sur 34). Soutien indéfectible de l’entraîneur malgré les mauvais résultats, le latéral achève sa carrière lors de la finale face à l’AJ Auxerre en Coupe de France. Le PSG perd sur une but de Jean-Alain Boumsong, provoquant les larmes d’un Cristobal inconsolable. Depuis, le latéral est devenu directeur sportif, puis recruteur, puis entraîneur. Depuis 2013 il est nommé directeur sportif tout en restant entraîneur-formateur de l’équipe junior du CF Damm

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