Les raccourcis d’Envoyé spécial sur le PSG

Jeudi soir, le magazine de France 2 « Envoyé Spécial » est revenu, dans le cadre des Football Leaks, sur la prime d’éthique que verse le PSG à ses joueurs. Une pratique généralisée désormais de l’Olympique Lyonnais à Clermont Foot (L2) en passant par les sélections. Evidemment au PSG, elle peut monter jusqu’à 375.000 euros net par mois dans le cas d’un Neymar, au salaire exceptionnel. Cette prime d’éthique est conditionnée par différents critères. Et l’arrestation de Marco Verratti il y a 9 jours, avec une alcoolémie trop élevée au volant de sa voiture, illustre ce qu’il ne faut pas faire sous peine d’une amputation de la dite prime. Car oui, il ne s’agît pas juste de remercier et de saluer le public avant et après les matches, comme certains ont pu le comprendre devant leur écran. La prime d’éthique veille à protéger l’image du club, vise à préserver l’institution. Les joueurs doivent être exemplaires devant les arbitres, les délégués, les adversaires, les partenaires, ils doivent respecter les engagements du club vis-à-vis des médias, ils doivent être ponctuels et assidus ou encore ne pas parier.

L’émission de France 2 a également affirmé en référence à la venue Kays Ruiz en 2015, alors âgé de 13 ans, que « le PSG jouait avec le règlement de la Fifa pour recruter des mineurs ». Mais quand la chaîne publique envisage l’opération comme une mutation vers le club francilien en disant qu’il a prétexté « un rapprochement familial » pour lui faire quitter Barcelone et pour s’arranger avec le règlement, elle oublie le principal : le contexte du moment. Le FC Barcelone avait été sanctionné. Les joueurs identifiés comme ayant fait l’objet de transferts internationaux interdits ne pouvaient être enregistrés. Sa famille a donc fait le choix de rentrer en France, et a choisi Paris. Et toutes les démarches on été réalisées en parfaite transparence et dans le respect des règles et lois. Pour rappel, si Kays Ruiz était resté en Espagne, il aurait dû attendre d’avoir 16 ans pour pouvoir rejouer. Quant au fait d’embaucher le père du joueur dans le cadre de ce retour en France, il n’y a rien d’exceptionnel à cela. Ainsi, pour exemple, le père du Norvégien Martin Odegaard a été engagé par Real Madrid, en 2015, quand son fils a rejoint les Merengue.

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