Lucien Favre : « C’est quelque chose Paris, ça joue bien »
Lucien Favre était présent en conférence de presse et, devant les journalistes, a évoqué les difficultés de jouer contre le PSG. Le coach du Gym estime qu’il n’y a pas de moment opportun pour affronter le club de la capitale.
Réussir un coup à Paris, au niveau de l’OGC Nice ?
« En se concentrant uniquement sur le jeu, c’est tout. Nous, on prend chaque match avec l’intention de le gagner, sinon il faut faire autre chose. On joue contre une équipe habituée à jouer la tête depuis plusieurs années. Une très bonne équipe. Je viens de voir son match à Arsenal (2-2). Il y a quinze internationaux A dans cette équipe, et puis pas du Luxembourg ou de San Marin, sans vouloir blesser personne. Son match à Arsenal, c’était vraiment bon. Ludogorets, à part sa défaite à Arsenal, a fait des bons matches dans la poule. Il y a des bons joueurs là-bas, beaucoup de Brésiliens. Aucun match n’est facile, pour personne. »
Montpellier et Ludogorets, accident ?
« Je ne sais pas mais ça peut arriver. Nous on va jouer, c’est tout. Je ne peux rien vous dire d’autre. On prépare ce match avec des intentions de bien jouer. »
Paris moins dominant en Championnat, une chance pour Nice
« Oui mais sur le long terme c’est difficile de rivaliser. C’est quelque chose Paris, ça joue bien. Après, on ne peut pas empêcher les passages à vide. Il y a un nouvel entraîneur, il lui faut du temps. Vous pensez vraiment (à savoir si c’est le bon moment pour affronter le PSG) ? Je n’en sais rien. Je ne sais pas si c’est mieux. Je me concentre surtout sur notre équipe. Quand on regarde Paris, ses latéraux jouent très haut, les ailiers sont à l’intérieur, il y a beaucoup de percussion et de danger sur les côtés. Et puis tout dépend aussi de comment joue Paris : ils peuvent passer du 4-3-3 au 4-2-3-1, avec un neuf et demi derrière l’avant-centre. Dans les deux systèmes, c’est une très bonne équipe. Nos joueurs vont devoir se surpasser, c’est clair. Tous nos matches ont été difficiles jusque-là. Paris, ça va être encore plus difficile. Il y a eu Guingamp, Metz, Saint-Etienne, mais là, c’est Paris. Il faut se concentrer sur le jeu, sur ce qu’on sait faire. Ça veut dire bien se démarquer et bien défendre car il y aura des moments chauds. »
