
À la veille du déplacement sur la pelouse du LOSC, l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, a répondu aux questions des médias en conférence de presse.
Le PSG dispute ce dimanche son dernier match avant la parenthèse internationale du mois d’octobre. En conclusion de la 7e journée de Ligue 1, le club de la capitale se déplace sur la pelouse du LOSC (20h45 sur Ligue 1+) avec pour ambition de conserver sa place de leader du championnat. Et à la veille de ce match, Luis Enrique s’est présenté en conférence de presse d’avant-match.
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Prendre du plaisir à entraîner un tel effectif (PSG TV)
« Bien sûr après une victoire en Champions League contre l’une des meilleures équipes d’Europe, à l’extérieur et avec cette sensation de difficulté, on peut être fier de la mentalité, pas seulement moi comme entraîneur mais aussi le club, et comment on surmonte les difficultés. C’est une habitude mais c’est toujours difficile de voir cela. »
L’intégration des jeunes dans l’équipe professionnelle (PSG TV)
« On peut ressentir cette connexion. C’est joli de voir la confiance entre les Titis et l’équipe première quand ils viennent faire l’entraînement. C’est une vraie et réelle connexion. C’est toujours surprenant de voir un joueur comme Ndjantou qui a fait ses débuts en Champions League. J’ai été plus nerveux que lui, ça me surprend. C’est la mentalité des jeunes et c’est joli de voir cet esprit. »
Une victoire à Lille pour rester en tête (PSG TV)
« Il faut être constant. Jouer à l’extérieur, ce sera difficile comme d’habitude, c’est l’une des meilleures équipes du championnat. Ils ont joué un jour après nous (en Ligue Europa). Ce sera difficile. On cherche à récupérer l’énergie pour préparer le match de la meilleure des manières. On est prêts pour demain et après il y aura la trêve internationale. C’est difficile d’être un joueur professionnel mais c’est joli aussi de jouer avec sa sélection. »
Depuis le début de sa carrière, est-ce le groupe avec lequel il prend le plus de plaisir
« C’est difficile d’analyser cela. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de bonnes équipes, d’avoir de bons joueurs et une bonne mentalité. Donc, je ne sais pas. »
Ce qu’il a changé sur les coups de pied arrêtés depuis le début de saison
« Non, je ne peux rien expliquer parce que sinon tout le monde le saura. On travaille comme toutes les équipes, nous savons que c’est important. L’année dernière, on s’est beaucoup amélioré défensivement et offensivement, notamment en Ligue des champions et on a fait des meilleures statistiques offensives et défensives sur coups de pied arrêtés. On veut continuer sur ce chemin. »
Comment travaille-t-il avec les entraîneurs des sections jeunes ?
« Il y a une vraie connexion. Quand tu es l’entraîneur de l’équipe première, c’est facile. Quand tu as besoin de joueurs, tu les prends, mais c’est une connexion. La manière dont on travaille tous ensemble est pareille. Quand un jeune arrive dans l’équipe première, il peut être performant dès le premier jour. Ce qui est différent par rapport au passé, c’est le caractère de la jeune génération car ils sont très ouverts et courageux pour jouer. J’aime cette mentalité. Le plus important c’est d’être content de voir tout le monde ensemble. On a montré cela depuis très longtemps. »
LOSC / PSG, un match particulier pour Chevalier, est-ce un vrai test pour lui pour montrer son importance ?
« Non, rien. L’unique test que je vois pour lui c’est au niveau sentimental. Il fait son retour chez lui. Mais quand nous signons un joueur, c’est que nous pensons qu’il sera important pour un long moment. Ce n’est pas un test pour lui. On doit continuer à améliorer notre expérience en tant qu’équipe et de manière individuelle pour tous les joueurs. »
Les performances des clubs français en Coupes d’Europe, un point positif pour la Ligue 1 ?
« Vous avez tout le temps cette préoccupation du niveau de la Ligue 1 mais je n’ai rien à dire. Je ne suis personne pour valoriser les performances des équipes françaises, italiennes ou espagnoles. Je suis ici pour valoriser ce que fait notre équipe. »
Les clubs français ont-ils plus de confiance en eux avant d’aborder les grands matches ?
« Je ne sais pas. Pour moi, en tant qu’entraîneur du PSG, je peux dire que j’aime aller dans un stade comme à Lille, ou Lens, avec cette ambiance. Dans chaque stade en France, il y a beaucoup d’ambiance et j’aime cela et les joueurs aussi. Le reste, s’ils sont plus performants ou pas, je ne suis pas préoccupé là-dessus. Mais pour moi et les joueurs, c’est joli de jouer dans ce stade et cette ambiance. »
Comment analyse-t-il le LOSC ?
« Ils sont forts en tant qu’équipe. On connaît la difficulté et on travaille comme d’habitude avec le peu de temps que nous avons, mais il n’y a pas d’excuses. On continue à s’améliorer et on connaît la difficulté de jouer à l’extérieur, notamment ce match à Lille. »
Comment a-t-il rendu Vitinha aussi fort ?
« Je fais le même travail avec Vitinha qu’avec les autres joueurs, car je suis le coach de tous les joueurs. C’est normal de parler plus d’un joueur comme Vitinha car, pour moi, c’est l’un des deux meilleurs milieux de terrain du monde, mais je cherche à améliorer chaque joueur. C’est joli de voir son niveau et je pense qu’il peut s’améliorer encore. Il est très important pour nous car c’est un joueur différentiel. Mais j’aime et je cherche à améliorer les joueurs qui ne jouent pas et qui ont des problèmes parce qu’ils veulent jouer plus. C’est ça le travail de l’entraîneur. Je suis très content de voir l’évolution positive de nos joueurs. »
Les convocations de J.Neves et Kvaratkshelia malgré leur blessure
« Je ne sais pas si je dois parler sur ça car c’est compliqué de le dire en français. Mais je pense toujours à la santé de mes joueurs et ne mettre en risque aucun joueur comme on a pu le voir lors des derniers matches. Mercredi, João Neves avait fait l’échauffement avec l’équipe mais à la fin il a eu une blessure. Je ne prends aucun risque avec les joueurs, c’est quelque chose d’important pour moi. Et après avoir dit ça, je comprends aussi les sélectionneurs, car j’en étais un aussi, et c’est un entourage très différent. Je pense que tous les entraîneurs cherchent à faire la même chose. »
Ce PSG peut-il encore s’améliorer ?
« Oui, bien sûr, il y a beaucoup de choses qu’on peut améliorer pendant le match, que ce soit lors du dernier match ou toutes les autres rencontres. Notre niveau standard est très haut et on peut le voir pendant le match. Il y a des moments où l’adversaire joue mieux que nous, mais on a cette mentalité et ce caractère pour réussir à être dans le match tout le temps. C’est une qualité difficile à avoir, mais si on voit les statistiques de l’année dernière sur comment on a surmonté dans les dernières minutes, et cela a été la même en Supercoupe d’Europe, cette mentalité de ne rien laisser c’est joli. Tu peux voir que nous sommes une équipe qui est prête à surmonter les difficultés. Je suis content de cela. »
Le retour de Zaïre-Emery avec l’équipe de France Espoirs, est-ce une bonne chose pour lui ?
« Je pense que ça dépend de la mentalité de chaque joueur. Il faut poser cette question à Warren. Je ne sais pas, c’est très individuel. Ça dépend de chaque joueur. »
Sa méthode pour abolir le doute et la peur chez les joueurs pour qu’ils puissent à chaque fois revenir dans les rencontres
« Il n’y a pas de méthode. Ce que nous cherchons à faire c’est d’avoir une identité et de jouer tous les matches de la même manière. Pas de spéculation, on joue de la même manière tout le temps. Et si l’adversaire est meilleur que nous, on perdra ce match et on félicitera l’adversaire, mais le résultat ne changera pas notre mentalité. On l’a vu à Barcelone, après notre égalisation on a continué à jouer. Jusqu’au but de Gonçalo, on a continué à presser de la même manière. De la première à la dernière minute, on cherche à jouer de la même manière. Après, il y a des matches où l’adversaire est meilleure que nous. Mais c’est une méthode très facile. »