Douchez : « A Paris, j’ai eu la chance de voir ce qui se fait au haut niveau »

Arrivé au PSG pour être titulaire, Nicolas Douchez a vu QSI débarquer et Salvatore Sirigu également. S’il devait débuter la saison au poste de numero 1, une blessure l’a éloigné des terrains, permettant à l’italien de s’imposer au poste. Adoré des supporters mais également de ses coéquipiers, le natif de Rosny-sous-Bois est devenu un pilier du vestiaire où sa joie de vivre, son humour et son amour pour Paris l’a érigé un homme fort de l’ombre. Depuis parti au RC Lens, Nicolas Douchez a confié à Goal ses progrès en tant que joueur mais également en tant qu’homme.

« Je pense que dans chaque endroit où je suis allé, je me suis enrichi. J’ai appris de tous les coaches que j’ai eus, j’ai appris de tous les entraîneurs de gardiens que j’ai eus, j’ai appris de mes partenaires. Mais à Paris, j’ai eu la chance de voir ce qui se fait au haut niveau. Même si Rennes ou Toulouse sont de très bons clubs de Ligue 1 avec lesquels j’ai accédé à la Coupe d’Europe, Paris a un standing différent et une exigence différente.« 

L’arrivée de Sirigu ne lui a toutefois pas permis de prétendre à une place de titulaire sur une longue durée : « Il y a eu cette blessure et l’arrivée de Salvatore Sirigu, mais je n’ai pas eu besoin de revoir mes objectifs. Je n’ai jamais vu les choses comme ça parce que j’ai toujours eu comme objectif de retrouver une place et de jouer. Ce n’est pas parce qu’on ne fait pas de bruit dans les médias en réclamant une place de titulaire qu’on n’est pas ambitieux. L’ambition de jouer, je l’ai toujours eue. En revanche, dans ma façon de voir les choses, il y a un moment où le collectif était plus important et je n’avais pas envie d’étaler mes états d’âme ou ma déception auprès de tout le monde. C’était mon problème, c’était à moi de le gérer. L’important c’était que le groupe vive bien et que Salvatore fasse de bons matches. J’avais envie de remporter des choses avec Paris. Avec lui ou moi dans les buts, l’envie de gagner était la même. J’ai remporté des titres sans être sur le terrain et ça ne m’a pas empêché de les savourer. »

 

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