
Demain soir (21 heures, Canal Plus), le PSG reçoit l’Atalanta Bergame pour le compte de la première journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. À la veille de cette rencontre, Marquinhos s’est présenté en conférence de presse.
Tenant du titre, le PSG retrouve la Ligue des champions demain soir avec la réception – au Parc des Princes – de l’Atalanta Bergame pour le compte de la première journée de la phase de ligue. Comme c’est de coutume avant chaque match de Champions League, Luis Enrique et un joueur se présentent devant les journalistes. Ce mardi, le coach espagnol était accompagné par son capitaine, Marquinhos. Ce dernier a évoqué la défense du titre en ligue des champions, la quête d’une deuxième Champions League de suite, la concurrence avec Illia Zabarnyi, la rencontre contre l’Atalanta demain…
L’état d’esprit du groupe (PSG TV)
« On est très bien, confiant. On a fait une bonne semaine, tous les joueurs disponibles demain donneront leur maximum. On a un effectif qualifié pour ça. »
L’Atalanta (PSG TV)
« J’ai de bons souvenirs de l’Atalanta. Chaque match a son histoire, avec des choses qu’on ne peut pas contrôler. C’était mon époque de buteur (rire !). J’espère avoir la même émotion en fin de match demain. L’ambition est de continuer à se battre un maximum. L’année dernière, on a gagné parce qu’on a eu du caractère. Si on veut marquer l’histoire de ce club et de cette compétition, ça commence par demain. »
Une pression d’être le champion d’Europe en titre
« Désolé pour le retard, il fallait récupérer un peu de l’entraînement et préparer le match de demain. On a plus d’expérience maintenant, on a vécu de belles choses. Les matchs de Ligue des champions apportent beaucoup de passion et d’excitation. Des fois, il faut exciter l’équipe quand elle est trop calme ou la calmer quand c’est l’inverse. Tous les joueurs ont l’expérience de la saison dernière, chacun gère à sa façon avec calme et sa personnalité. »
La motivation du PSG
« C’est la philosophie du PSG. On n’a pas le choix, le coach nous demande ça. Si un joueur ne donne pas ça sur le terrain, vous verrez qu’il fera un petit tour sur le banc. C’est le haut niveau. C’est un foot très physique, dynamique. On a trouvé notre philosophie que le coach nous a amenée, peu importe les joueurs sur le terrain, il faut que les supporters soient fiers à 100% d’eux parce qu’ils se donnent à 100%.«
L’intégration de Lucas Chevalier
« C’est une adaptation rapide, il parle très bien français déjà. C’est bien. Ce n’est pas évident d’arriver dans une équipe comme ça. Après un gardien qui a fait une belle saison, il arrive avec une belle personnalité. On le connaissait, on a vu son potentiel. Il est prêt, il est bien, il a pris ses responsabilités entre ses mains. »
Un début de phase de ligue important
« On veut tout de suite bien commencer, on ne sait pas le parcours et l’histoire à l’avance. Le match de demain peut déjà être décisif. L’année dernière, on a eu des dérapages sur les matches à domicile et il faut absolument avoir des bons résultats chez nous. On est très concentré sur ce match. »
S’offrir une deuxième Ligue des champions consécutives
« Ce sont des objectifs qui nous poussent et nous motivent. Gagner une nouvelle Ligue des champions, c’est quelque chose qui me motive. Une fois que t’as goûté à ça, tu ne veux pas vivre des défaites. C’est bien d’avoir cette motivation, cette ambition et c’est ce qui nous permet d’aller de l’avant. On a une équipe très jeune, des joueurs de 19 et 20 ans qui ont gagné la Ligue des champions. Ils ne peuvent pas se contenter de ne gagner qu’une Ligue des champions. Même moi, à 31 ans. »
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La concurrence de Zabarnyi
« La concurrence a toujours existé ici. Je me suis donné au maximum sur tous les matchs ici à Paris. La concurrence te pousse vers l’avant, te motive à travailler encore plus. C’est un très bon défenseur, je vais toujours l’aider quand il aura besoin. Sur le nombre de matchs qu’on jouera, c’est une question pour le coach. La gestion sera importante cette saison, c’est pour ça qu’il a voulu ces joueurs pour combler les lacunes qu’il pensait avoir. Je suis vraiment content quand il y a des bons joueurs. Ma mère m’a dit : ‘tu n’as pas besoin de changer un ami pour un ballon’. Sois honnête avec tes équipiers et c’est le coach qui choisira. »
Il faut continuer à avoir faim
« Quand tu atteins ton objectif, tu as une fierté dans le cœur qui ne partira pas. Il faut quand même rester attentif et ne pas se relâcher autant. Les plus expérimentés, le coach et les dirigeants nous poussent toujours à continuer, à vouloir plus. Il ne faut pas trop regarder en arrière. On a fait quelque chose d’énorme et on continue d’avoir faim, de vouloir plus. »
Barcola peut prendre plus de responsabilités avec les absences ?
« Dans ce genre de cas, il y a toujours des joueurs qui peuvent en profiter. Mais Bradley, ce n’est pas une surprise pour nous. Des gens attirent peut-être plus l’attention autour, mais il a toujours été très décisif avec nous, surtout dans des moments où on en avait plus besoin. Mais il ne faut pas mettre toute la pression de l’attaque sur Barcola, le coach travaille ça très bien. Des joueurs importants ne seront pas là demain, mais des joueurs clés qui ne sont pas des attaquants ont marqué des buts importants la saison dernière comme Fabian Ruiz contre Arsenal, Achraf Hakimi en finale ou Joao Neves, lors du match très important contre Manchester City. C’est exceptionnel d’avoir un joueur comme Bradley. »
L’Atalanta et la présence de Khvicha Kvaratskhelia demain
« On va voir demain qui sera sur le terrain, mais ceux qui y seront donneront le maximum pour aller chercher la victoire. L’Atalanta a changé depuis la dernière avec un nouveau coach, des nouveaux joueurs, mais qui garde toujours le même concept. On a regardé comment ils jouaient, mais chaque match a son histoire. On a parfois vu des choses auxquelles on ne s’attendait pas, mais la qualité du PSG, c’est la manière dont on a réussi à s’adapter à chaque fois. On va vouloir dominer ce match, avoir le ballon. Les équipes italiennes sont toujours difficiles à jouer. »
Ses souvenirs de PSG / Atalanta en 2020
« On savait que c’était une très bonne équipe de l’Atalanta. Elle était très physique, très dure dans les duels. C’est toujours un peu le cas. On sait à peu près comment ils joueront demain même si le coach peut changer de chose. Ce match était très difficile, on a souffert jusqu’à la fin en marquant deux buts. C’étaient des émotions très belles. »