
Revue de presse PSG : Chevalier, Tottenham, Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 13 août 2025. La Supercoupe d’Europe, les défis de Zaïre-Emery pour la saison à venir, la première de Lucas Chevalier…


Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la Supercoupe d’Europe entre le PSG et Tottenham. « Une troisième finale internationale en deux mois et demi, un été comme jamais une autre équipe européenne n’en a connu, un trophée sur la table 7 jours après avoir repris l’entraînement, un nouveau gardien un mois avant que l’ancien ne soit sacré meilleur gardien du monde : le PSG sait rester un club singulier jusque dans la victoire. Jamais, dans l’histoire de ce jeu, des héros de la Ligue des champions n’auront ainsi été empêchés de prolonger leur gloire et leur bonheur sur la plage et dans toutes les nuits qui leur auraient semblé éternelles », avance le quotidien sportif. Ce qui sera demandé aux joueurs parisiens, une semaine après qu’ils se sont retrouvés à Poissy, tient tout à la fois de la performance mentale et de la folie absolue d’un calendrier. « Mais les Parisiens connaissent l’histoire, ils savent bien que les lignes du palmarès resteront plus longtemps que le compte de leurs jours de RTT en retard, et qu’une ombre tomberait sur le tableau s’ils venaient à perdre une deuxième finale de suite, un mois jour pour jour après qu’ils ont été balayés mentalement, athlétiquement et même stratégiquement par Chelsea (0-3), dans la première finale de la Coupe du monde des clubs. » Dans l’absolu, le PSG n’est pas prêt, et quand on lui a demandé à quoi s’attendre, Luis Enrique a assuré qu’il ne savait pas, lui non plus. Mais puisque tout est relatif, on n’écartera pas l’hypothèse qu’une seule semaine d’entraînement suffise pour battre Tottenham, même si le changement de gouvernance, avec l’arrivée du pragmatique Thomas Frank à la place du dogmatique Ange Postecoglou, va ramener de l’équilibre et de la structure à la surface des Spurs, analyse L’Equipe. Mais pour que Tottenham, après 17 années sans trophée, en remporte un deuxième en moins de 3 mois, après son triomphe en Ligue Europa, le 21 mai face à Manchester United (1-0), il faudra quand même que les Parisiens aient oublié leurs manières. Ils sont au pied d’un match qui est à la fois la suite de la saison dernière, le congrès des lauréats, et l’aube de la suivante, celle qui les verra défendre leur titre de champion d’Europe, difficilement, et leur titre de champion de France, moins difficilement. Et s’ils n’ont pas changé, ils risquent assez peu d’accepter de perdre deux finales de suite, conclut le quotidien sportif.

L’Equipe fait également un focus sur Warren Zaïre-Emery. Quatrième dans la hiérarchie des milieux, Zaïre-Emery, sans doute titulaire ce mercredi soir en Supercoupe d’Europe face à Tottenham à la suite de la suspension de Joao Neves, a traversé une année 2024-2025 moins flamboyante, avance le quotidien sportif. Au sortir d’une troisième saison en professionnelle à seulement 19 ans et après 129 matches en carrière en club, la question d’un éventuel départ aurait-elle pu se poser ? À écouter ses proches, il n’en a jamais été question pour Zaïre-Emery. « Dans l’imaginaire collectif, Zaïre-Emery est devenu un remplaçant au PSG. La réalité est plus nuancée. Avec 3 150 minutes disputées l’an dernier, il dispose du 11e temps de jeu des joueurs de champ. Pour le Français, très peu utilisé à partir des huitièmes de finale de Ligue des champions (66 minutes sur le reste de la compétition), le défi sera de reconquérir sa place face au trio essentiel dans l’épopée européenne, Neves-Vitinha-Ruiz. » Son profil plus percutant que les relayeurs actuels peut lui offrir des perspectives. Mais c’est en tant que latéral droit – position qu’il a occupée d’entrée quatre fois cette saison en L 1 – qu’il est aussi attendu par Luis Enrique, indique L’Equipe. Son bilan chiffré la saison dernière – 3 buts, 2 passes décisives – se situe en deçà des standards des tops milieux européens. Le Parisien a identifié depuis longtemps cette carence actuelle dans son jeu. Cela passera par une prise de risque supplémentaire. Zaïre-Emery le sait. Il y a un cap mental à franchir. Avec la nécessité d’accepter aussi d’avoir du déchet. « L’enjeu immédiat pour Zaïre-Emery se situe sans doute là. Retrouver une fraîcheur physique et mentale nécessaire à l’expression de son potentiel. L’impact de ses deux blessures (cheville) ces deux dernières années a sans doute été sous-estimé. Le joueur a longtemps évolué avec une forme de gêne », analyse le quotidien sportif. De son aveu même, il a retrouvé sur les dernières semaines de la saison de la tonicité et de la force. De quoi lui permettre de retrouver cet impact et ses courses incisives. Mais sans doute aussi de la fraîcheur mentale dont le joueur a besoin, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien évoque Lucas Chevalier. Le gardien va jouer son premier match avec le PSG ce soir lors de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham. Le cadre, le contexte, l’enjeu… tous les ingrédients sont réunis pour rendre cette entrée en matière plus que jamais mémorable pour Lucas Chevalier, assure le quotidien francilien. Le défi est grandiose, il pourrait donner le vertige, surtout à l’heure de succéder à Gianluigi Donnarumma, héroïque durant la phase finale de Ligue des champions mais désormais poussé vers la sortie. Luis Enrique et Luis Campos ont fait de la place au Nordiste, déterminé à saisir la balle au bond et à prouver sa valeur dans une formation où il sera encore plus scruté qu’à Lille, lance Le Parisien. La découverte de son nouvel univers s’est faite tout naturellement, grâce notamment, à la simplicité affichée par Chevalier et ce large sourire constant. Accueilli chaleureusement par le capitaine Marquinhos, le gardien a retrouvé quelques têtes bien connues à l’image de Luis Campos et de son adjoint Olivier Gagne, qu’il a côtoyés à Lille, ou de Bradley Barcola et Désiré Doué avec lesquels il a partagé le maillot de l’équipe de France Espoirs. Très ouvert aux autres et spontané dans ses échanges, il a été marqué par la bienveillance de ses nouveaux coéquipiers, du staff, et a aussi été très agréablement surpris par la qualité des infrastructures du Campus PSG.