Mediapart et The Guardian tentent d’impliquer al-Khelaifi dans une affaire de commission liée à Pastore

« Dans un courrier confidentiel consulté par Mediapart et The Guardian, le président du PSG a demandé, sur instruction de l’actuel émir du Qatar, que soit versée une commission irrégulière de 2 millions d’euros à l’agent de Javier Pastore. » C’est ainsi que le média français présente une « affaire » datant de 2011 lors du lancement du projet QSI pour le PSG et la signature du Flaco. Mediapart implique de nouveau la société Oryx QSI (entité visée dans l’achat présumé des Mondiaux d’athlétisme) dans le versement présumé de la commission à l’agent par Nasser al-Khelaifi.

Or, comme l’écrit The Guardian, « il est interdit au président de club de payer personnellement un agent. Selon l’article 7 du règlement de la FIFA relatif aux intermédiaires, « tout paiement pour les services d’un intermédiaire est effectué exclusivement par le client de l’intermédiaire à l’intermédiaire ».

Contacté par le journal britannique, les avocats du président du PSG ont signalé que les États à l’origine du blocus du Qatar – l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis et leurs alliés – avaient diffusé « une quantité énorme d’informations trompeuses et de documents fabriqués afin d’impliquer l’État du Qatar et les activités de divers citoyens. » Ils ont ajouté: « Dans ces circonstances… notre client ne peut admettre ni l’authenticité du matériel que vous avez décrit mais que vous avez refusé de fournir… ni les diverses conclusions que vous souhaitez en tirer. »

L’agent de Pastore, Marcelo Simonian, a déclaré lui qu’il « ne connaissait pas » la société Oryx QSI et qu’il n’avait pas négocié le transfert de Javier Pastore avec le président du PSG. « Avec Nasser, nous nous saluons, nous nous serrons la main. Mais la négociation s’est faite par téléphone avec Leonardo. Ni moi ni Emmanuel Moulin n’avons reçu de commission sur le transfert de Pastore. Zéro. Je ne pouvais pas recevoir de commission car j’étais copropriétaire du joueur. » Courrier authentique ou faux. C’est désormais sur ce point que vont se porter les investigations.

De son côté, l’allemand Der Spiegel, partenaire de Mediapart et The Guardian, accuse Nasser al-Khelaifi de mensonge aux magistrats français car il a déclaré ne pas avoir à cette époque un droit de signature pour la société Oryx QSI. Or le média allemand produit une lettre, à l’en-tête de l’entreprise, est signée de son nom. Vrai ou faux ? Là encore ce sera la question de savoir si les ennemis du Qatar ont produit des faux pour ces médias.

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