Melero : « Le processus du fair-play financier aboutit soit à des décisions soit des accords transactionnels »
En général discret, le secrétaire général du PSG, Victoriano Melero, intervient dans les médias suite au lancement de la « saison 2 » des « Football Leaks » par Mediapart. Le club francilien n’a pas reçu de traitement de faveur, les accords transactionnels étant dans le mode d’emploi du fair-play financier de l’UEFA.
« Le point clé est que Paris n’a jamais fraudé. Et le club a toujours été totalement transparent. Tous nos contrats ont été communiqués depuis le début. Il n’y a aucun accord ou entente entre le PSG et l’UEFA. Le processus du fair-play financier aboutit soit à des décisions soit des accords transactionnels. Il n’y a pas de processus particulier pour le PSG qui est traité comme tous les autres clubs européens, explique le dirigeant parisien dans Le Parisien. Le contrat avec QTA ? Ce n’est pas un contrat de sponsoring, c’est un contrat de « nation branding » pour assurer la promotion et la notoriété du Qatar. Il fait en sorte que lorsqu’on parle du PSG, on l’associe au Qatar. Et c’est clairement le cas. L’UEFA a accepté ce type de contrat pour une valeur de 100M€. […] Ce qui est étonnant, c’est que l’UEFA considère que sa valeur est de 100M€ en 2014 et qu’elle revient nous voir pour la remettre en cause alors qu’on a acheté depuis Neymar et Mbappé. Ce qui a encore plus valorisé l’image du Qatar. Si l’UEFA nous avait dit depuis le début que ce n’était pas possible, le business plan du club n’aurait pas été celui-là (le contrat avec QTA s’achève en 2019). […] On est sûrs de notre bon droit. […] Pour nous, il faut réformer le fair-play financier .Les règles sont trop subjectives et bloque l’investissement. Autre point, le PSG démarre la saison avec 100M€ de moins que ses concurrents européens en raison des charges sociales. On ne les conteste pas, on les paie. Depuis l’arrivée de QSI en 2011, le club a payé plus d’un milliard de charges. Ce n’est pas le cas des autres équipes. »
