Ménez : « Parfois, j’ai été con, avec mon caractère de con »

La génération 1987 devait être celle qui allait porter le football français et les Bleus au sommet des sommets. Elle a été celle des désillusions. Avec Karim Benzema, Samir Nasri, Hatem Ben Arfa et Jérémy Ménez, tout aura été compliqué. Interviewé par France Football, Jérémy Ménez reconnait des erreurs.

« La presse sévère avec moi ? Oui.  Très souvent. Mais j’ai peut-être aussi aidé la presse à être méchante avec moi. J’aurais pu être un peu plus ouvert, moins con. Parfois, j’ai été con, avec mon caractère de con. Je me suis fermé à des gens alors qu’ils ne m’avaient peut-être pas fait de mal, répond l’attaquant du Paris FC. J’ai horreur de l’injustice et j’ai lu plein de choses fausses sur moi. Mais la presse fait juste son travail, c’est comme ça. Moi, je sais qui je suis. C’est le principal. »

Et l’ancien attaquant du PSG – fan de barbecues – garde de beaux souvenirs de sa carrière parisienne, avec de belles rencontres : «  J’aime beaucoup Carlo Ancelotti. J’adore son côté humain. C’est limite plus important que la tactique. Quand tu sais gérer un groupe, que tu l’as avec toi, t’as tout gagné. Lui, il a ça. Quand Ancelotti vient à tes barbecues, discute avec tout le monde et commence à chanter devant tout le groupe, c’est beau. Il existe une frontière avec lui, il reste le coach, mais il sait la faire glisser. Et toi, t’as pas envie de la dépasser. J’ai adoré travailler avec lui.  Les compliments de Beckham ? Ça m’a fait très plaisir. Surtout venant d’un mec comme lui, qui a tout connu, qui a joué avec les meilleurs joueurs du monde. Ça ferme un peu la bouche à ceux qui ne parlent que de mon caractère. Beckham est tellement accessible… Souvent, les plus grands sont les plus simples. Il venait à nos barbecues, il a tout fait avec nous. Le top du top.« 

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