Nadim : « Si la situation s’aggrave, je vais me porter volontaire »

Face à la pandémie de Coronavirus Covid-19, de nombreux joueurs et clubs se mobilisent – via des dons – afin de venir en aide au personnel médical et aux personnes démunies. Dans une vidéo intitulée « Allo Nadia ! », l’attaquante des Féminines du PSG – Nadia Nadim – s’est exprimée sur cette crise sanitaire. Ancienne étudiante en médecine, l’internationale danoise – souhaiterait notamment apporter son aide, si la situation sanitaire se dégrade davantage.

Sa situation au Danemark

Nadim : « Je suis rentrée au Danemark il y a trois jours, juste avant qu’ils ferment les aéroports et tout le reste. Bien sûr, le football, le PSG et mes coéquipières me manquent. Mais en pensant à toute la situation qui se passe dans le monde, je suis heureuse d’être ici avec ma famille. Et personnellement, je m’en sors bien, je suis en bonne santé et en forme. »

Difficile d’être coupé de la vie quotidienne ?

Nadim : « C’est vraiment dur, je ne vais pas mentir. C’est une situation nouvelle pour tout le monde, pas seulement pour moi. Je comprends que cela ne soit pas une période facile, mais il faut être intelligent parce que ce n’est pas une petite chose. Vous devez imaginer pourquoi nous faisons cela, c’est pour protéger les faibles, il y en a qui sont en dangers. Je pense qu’en tant que communauté et être-humain, vous devez parfois ne pas être aussi égoïste. Tout ne tourne pas autour de moi, parfois il s’agit d’autres personnes. Alors j’essaye de voir le tableau dans son ensemble. J’espère que nous allons passer de l’autre côté le plus rapidement possible et que nous pourrons retourner à nos vies quotidiennes et jouer au football. »

Une possible aide en cas de situation aggravée ?

Nadim : « Le monde entier est impliqué en ce moment. Chaque pays essaye de prendre toutes les mesures nécessaires pour arrêter cette pandémie (…) J’espère que les gens vont comprendre la situation et rester à la maison pendant quelques semaines. En contact avec le personnel médical ? Oui bien sûr, ma soeur aînée est médecin et mes deux soeurs cadettes sont infirmières. Elles travaillent donc tous les jours. Je veux y aller aussi. Si la situation s’aggrave et qu’ils auront besoin de médecins, évidemment je vais me porter volontaire. Mais je sais aussi que je dois être intelligente face à la situation. Si dans quelques semaines nous devons reprendre, je ne veux pas prendre le risque d’être contagieuse et puis peut-être mettre mes coéquipières en danger. C’est donc comme un équilibre, nous allons voir ce qui va se passer. Si c’est vraiment mauvais, alors je mettrai ma blouse blanche et j’irai sauver quelques personnes. »

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