
Revue de Presse PSG : Vitinha, Donnarumma, départs…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 16 août 2025. La place de tireur de penalty numéro un de Vitinha peut-elle être remise en cause, deux joueurs du loft sur le départ, les raisons du divorce entre Gianluigi Donnarumma et le PSG…

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur les récents ratés de Vitinha aux penalties. Depuis la saison passée, l’international portugais a été nommé tireur numéro un. Il est devenu un spécialiste, ce qu’il n’avait jamais été, jusque-là, dans sa carrière, sinon en jeunes et en équipe réserve à Porto. Et avant le printemps dernier, le numéro 17 des Rouge & Bleu avait inscrit ses six premiers penalties jusqu’à son échec face à Arsenal le 7 mai dernier en demi-finale retour de Ligue des champions (victoire 2-1 du PSG). Et sa tentative manquée face à Tottenham mercredi lors de la séance des tirs au but est son deuxième échec dans cet exercice, « ce qui suggère soit un manque de réussite, soit une meilleure lecture de sa technique particulière par les gardiens adverses. » Cependant, il ne faut pas surinterpréter ce nouvel échec, qui n’est pas de la même nature que face aux Gunners il y a quelques mois où David Raya avait remporté son combat psychologique en ne bougeant pas de sa ligne.
Comme Neymar, le principe de Vitinha consiste à laisser l’initiative au gardien, et à choisir son côté après que le portier a choisi le sien. La patience est l’arme primordiale de cette technique. Mais son échec en Supercoupe d’Europe contre Tottenham n’est pas de la même nature. « Entre le moment où Vitinha pose son ballon et sa frappe, s’écoulent vingt très longues secondes. Le Portugais joue avec les nerfs de son adversaire, sa course est encore plus lente que d’habitude, et ce n’est pas le même échec, donc, que face à Arsenal : Guglielmo Vicario a fini par choisir un côté et Vitinha a eu le temps de s’adapter et de diriger sa frappe de l’autre côté. » Le processus avait fonctionné mais pas le geste technique. Dans un effectif où les candidats ne manquent pas, « il pourrait être remis en cause dans l’hypothèse d’un troisième échec d’affilée, mais sur l’ensemble de son oeuvre (6 penalties ou tirs au but réussis sur 8 tentatives), on n’imagine pas Luis Enrique lui retirer ce privilège et cette responsabilité, à court terme », précise L’E.

Le quotidien sportif revient aussi sur les départs imminents de deux joueurs du « loft » : Randal Kolo Muani et Nordi Mukiele. Prêté lors des six derniers mois de la saison 2024-2025 à la Juventus Turin (10 buts et 3 passes décisives en 22 matches disputés), l’attaquant du PSG va retrouver le Piémont. Malgré des contacts en Premier League, le joueur a trouvé un accord avec la Vieille Dame autour d’un contrat de cinq ans qui prendra effet à partir de l’été 2026, au lendemain de la Coupe du monde. Les dirigeants des deux clubs négocient depuis plusieurs semaines autour d’un prêt avec option d’achat, sans encore parvenir à trouver un terrain d’entente concernant les modalité de cette dernière. « Côté italien, une nouvelle proposition va être envoyée au PSG, sans doute plus proche des exigences parisiennes. Le salaire de l’ancien Nantais devrait notamment être pris en charge par les Bianconeri. »
Pour Nordi Mukiele, il va prendre la direction de la Premier League. Promu cette saison, Sunderland n’a pas hésité à chambouler son effectif pour répondre à ses objectifs. Et pour renforcer sa défense, le club anglais s’apprête à accueillir l’ancien Montpelliérain, encore sous contrat jusqu’en 2027 avec les Rouge & Bleu. Après avoir repoussé des offres d’Arabie saoudite, l’international français a vu les Black Cats devancer la concurrence. Le PSG touchera 12M€ dans cette opération, soit une petite plus-value pour un joueur acheté 10M€ à l’été 2022. « D’ici la fin du mercato, le club cherche encore des portes de sortie aux quatre éléments de son loft : Marco Asensio, Renato Sanches, Ilyes Housni et Carlos Soler », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien donne les raisons du divorce entre Gianluigi Donnarumma et le PSG. Cette fin d’aventure à Paris « est une conclusion d’un an de tractations ombrageuses et le verdict sportif de Luis Enrique, le co-architecte de l’effectif avec Luis Campos. » Personne ne saura jamais véritablement si la volonté de l’entraîneur espagnol découle de pourparlers difficiles ou les précède. Luis Campos et Enzo Raiola conversent depuis le début de la saison 2024-2025 d’une prolongation de Donnarumma, dont l’engagement s’étire jusqu’au 30 juin 2026, avec la nouveauté introduite depuis trois ans : une part fixe et une part aléatoire, un énorme point de blocage pour l’entourage de l’Italien. Malgré cette mauvaise dynamique des discussions – elles ont été stoppées durant la phase à élimination directe de la Ligue des champions – elles finissent par aboutir à une proposition de reconduction, indique LP. Depuis l’annonce du départ de Gianluigi Donnarumma, son agent, Enzo Raiola, s’est confié à de très nombreux médias et donne sa version. « Le PSG avait formulé différentes demandes. Au final, nous avions accepté une offre inférieure au salaire actuel parce que Gigio voulait rester. Puis, ils ont changé les règles du jeu et à ce moment-là, nous avons interrompu les négociations pour nous revoir après la finale de la Ligue des champions. Nous nous sommes revus avant la Coupe du monde des clubs et ils m’ont confirmé leur volonté de continuer. Le choix de ne pas prolonger a été pris durant le Mondial des clubs, le PSG m’avait même demandé de ne rien communiquer officiellement. »
Du côté du PSG, on infirme cette version. Le club parisien indique, en privé, que le gardien n’a jamais cessé d’exiger un contrat en or, repoussant les nouvelles conditions salariales en vigueur. « Luis Enrique était prêt à continuer avec l’Italien – sinon, les négociations ne seraient pas allées aussi loin – mais il ne considère jamais personne dans son effectif comme indispensable s’il n’est pas investi à fond. Il jugeait que ces histoires de contrat avaient trop duré et l’envie lui brûlait de choisir enfin un numéro un.″ Autre élément forcément à peser, même si le football reste un milieu où tout le monde se fâche et se réconcilie dans la même minute : la fronde qu’a subie Luis Enrique en fin d’année 2024. Une partie de son effectif a pesté contre lui, avec Presnel Kimpembe en leader et quelques fidèles à ses côtés, comme Donnarumma. Peut-être que le coach espagnol s’est souvenu de tout au moment de trancher. Alors qu’Enzo Raiola manie la contradiction – il dit avoir décidé de mettre fin aux tractations et parle en même temps de harcèlement moral de la part du club – la direction sportive cherche l’apaisement, conclut le quotidien francilien.