OL / PSG – Le deuxième but parisien aurait dû être refusé selon la direction de l’arbitrage

Quelques jours après la victoire sur le gong du PSG sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais (2-3), la direction de l’arbitrage de la FFF est revenue sur deux actions arbitrales qui ont fait parler.

Dans un match à rebondissements, le PSG s’est imposé sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais dimanche grâce à un but sur le gong de Joao Neves (2-3). Un succès qui permet aux Parisiens de conserver leur place de leader. Mais ce match a été au centre de nombreuses décisions arbitrales contestables. Les Lyonnais s’estiment notamment lésés par l’arbitrage de Benoît Bastien.

Et deux jours après cette rencontre, la Direction de l’arbitrage de la FFF a analysé deux situations litigieuses. Et selon l’instance, le but de Khvicha Kvaratskhelia aurait dû être annulé en raison d’une faute de Vitinha sur Tanner Tessmann. « L’analyse de cette situation est plutôt complexe dans la mesure où elle présente différents critères d’interprétation relevant d’une ‘zone grise’. Cependant, considérant le contact de la jambe droite du joueur parisien sur l’arrière de la jambe d’appui du joueur lyonnais très légèrement antérieur à la déviation du ballon, ce contact pouvant expliquer la chute du joueur lyonnais, la décision technique priorisée par la Direction de l’Arbitrage est l’annulation du but et la reprise du jeu par un coup franc direct en faveur de l’équipe lyonnaise », explique la direction de l’arbitrage de la FFF.

Une autre action a été analysé, la potentielle main d’Illia Zabarnyi à la 28e minute de jeu. Mais cette fois-ci, la direction de l’arbitrage de la FFF valide la décision prise par Benoît Bastien et le VAR. « La poussée fautive de l’attaquant lyonnais n°21 (Ruben Kluivert, ndlr) dans le dos du défenseur parisien n°33 (Warren Zaïre-Emery, ndlr), sanctionnée sur le terrain par l’arbitre, est avérée et intervient avant le possible contact entre le ballon et la main du joueur parisien n°6 (Illia Zabarnyi, ndlr). Ainsi, conformément aux lois du jeu, la décision prise par l’arbitre est correcte et ne saurait être réinterrogée par le possible contact postérieur entre le ballon et la main du défenseur. C’est la raison pour laquelle le travail de l’arbitre vidéo sur cette situation aurait pu se terminer définitivement sur cette analyse. Toutefois, en ce qui concerne le possible contact entre le ballon et la main du défenseur dans une position illicite, l’arbitre vidéo a utilisé les différents angles de caméras mis à sa disposition pour caractériser l’éventuel contact avec certitude. Etant dans l’impossibilité d’affirmer l’existence de ce contact en excluant le moindre doute, donc de qualifier cette décision ‘d’erreur manifeste’, il a décidé à juste titre de ne pas intervenir davantage. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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