Ollé-Nicole : « Bien sûr que c’est un soulagement ! »

Le PSG s’est imposé sur la pelouse du Real Madrid ce jeudi et s’est qualifiée pour les 1/4 de finale de la UEFA Women’s Champions League en terminant premier de sa poule. Interrogé après la rencontre, le coach Didier Ollé-Nicolle a partagé son soulagement face à ce succès précieux et dans ces temps difficiles.

Un match géré

On a fait un match sérieux, avec deux périodes différentes. On a eu une entame compliquée, lors des quinze-vingt premières minutes. Ça n’a pas été simple. Il y a eu une bonne équipe du Real Madrid en termes de possession et qui, on le savait, a voulu nous mettre sous pression et nous pousser dans nos retranchements après les derniers événements et notre défaite à Lyon. Il y avait de la crispation chez les joueuses. On a eu du mal à mettre du rythme et à imposer le bon tempo. Il y avait une ou deux touches de trop. Notre milieu a ensuite pris ses marques et on a revu un bon PSG qui a fini plus fort que les Madrilènes et a logiquement gagné.

Un soulagement ?

Bien sûr que c’est un soulagement. Quand on perd un match, une équipe ambitieuse ne reperd pas derrière. Il y avait toujours le petit doute de la digestion du match de Lyon et de tout ce qui l’a entouré. J’ai senti les joueuses très concentrées et concernées. On a beaucoup travaillé la vidéo et tout ce qu’on a loupé contre Lyon. Et aujourd’hui (jeudi) on est parti sur du positif, en revoyant tout ce qu’on avait bien réussi à l’aller contre le Real. Dès que la nervosité a quitté nos pieds, on a revu des choses intéressantes. Même si on a fait beaucoup mieux sur le plan du jeu et de l’animation.

Le discours pour motiver les troupes ?

Il a été simple. Ça a été une double peine pour les filles. On connaît tous la situation, je ne vais pas revenir dessus et il y a eu derrière une défaite très lourde en plus (1-6 à Lyon). C’est une équipe qui n’a pas l’habitude de perdre et qui était meurtrie par cette défaite. Donc, l’idée, c’était de se confiner tous ensemble. C’est compliqué pour elles mais je leur ai dit que ça l’était pour moi aussi. Ce sont des situations qu’on ne connaît pas et qu’on ne maîtrise pas. Il fallait se refaire la cerise tous ensemble, rester unis et se recentrer sur le football et ce match. Psychologiquement ça n’a été simple pour personne. Pour elles comme pour moi. Et je ne pouvais pas être dans la tête, le coeur et le ventre de chacune d’elles. On devait être costauds et soudés et rebondir le plus vite possible en gagnant ce match. Pour remettre très vite des ondes positives dans l’équipe.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page