
Les pénaltys, un domaine à travailler pour le PSG
Hier soir, Ousmane Dembélé a raté un penalty contre Angers. C’est le troisième lors des cinq dernières tentatives dans le jeu des joueurs du PSG. Les joueurs parisiens vont devoir travailler cet aspect.
Contre une équipe bien regroupée d’Angers, le PSG a eu du mal à se procurer des situations. Un peu avant la demi-heure de jeu, les Parisiens ont obtenu un penalty après une faute sur Joao Neves. Ousmane Dembélé s’est présenté devant Hervé Koffi mais a vu sa frappe en force s’envoler au-dessus du but angevin. Si le club de la capitale a brillé lors des séances de tirs au but contre Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des champions et lors de la Supercoupe d’Europe contre Tottenham, c’est un peu plus compliqué dans le jeu avec trois ratés sur ses cinq dernières tentatives, comme le rapporte L’Equipe. La première information de la semaine est que Luis Enrique a sanctionné Vitinha pour ses deux échecs, après que le Portugais a inscrit ses cinq premières tentatives depuis le début de la saison dernière. La deuxième est que l’entraîneur espagnol ne croit pas à la démocratie ni à l’auto-gestion, dans ce domaine non plus. « Je suis le boss, et je peux choisir n’importe quel joueur », a-t-il rappelé, vendredi soir. On ne verra donc pas de penaltygate au PSG, cette saison, a priori, avance le quotidien sportif.
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Luis Enrique, une malédiction sur les penaltys durant sa carrière de joueur
« Depuis l’arrivée de Luis Enrique au PSG, ce sont Mbappé et Ramos qui ont tiré le plus souvent les penalties ou les tirs au but. Mais Mbappé est parti, Ramos n’est pas toujours sur le terrain, et Paris cherche un tireur numéro 1 fiable. La saison dernière, hors tirs au but, cinq joueurs avaient pris au moins un penalty (Ramos, Vitinha, Lee, Dembélé et Kolo Muani), la logique du départ des stars, gros buteurs, gros ego », analyse L’Equipe. Avant qu’il n’arrive au PSG, il s’attachait à Luis Enrique quelque chose d’une malédiction sur les tirs au but et les penalties. Il n’en aura eu que de mauvais souvenirs avec l’Espagne, ou presque. Joueur, il a arrêté sa carrière professionnelle le soir de sa 62e et dernière sélection et d’une séance de tirs au but perdue face à la Corée du Sud (0-0, 3-5 aux t.a.b.), en quarts de finale de la Coupe du monde 2002, rappelle le quotidien sportif. Sélectionneur, cela ne s’est pas vraiment arrangé : il a été sorti en demi-finales de l’Euro 2021 par l’Italie (1-1, 2-4 aux t.a.b.) après l’arrêt de Gianluigi Donnarumma devant Alvaro Morata, et la veille de son élimination par le Maroc (0-0, 0-3 aux t.a.b.), en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022, il affirmait que les tirs au but n’étaient pas une loterie, conclut L’Equipe.