Pourquoi Gradel est amer quand il pense et joue le PSG

Fin mai, un PSG en roue libre ne faisait qu’un triste nul 0-0 à Caen. Le TFC se retrouvait barragiste au terme du championnat, un point derrière les Normands. Et le Violet Max-Alain Gradel s’en prenait au PSG. « J’ai vu des images qu’on ne verrait pas dans d’autres championnats. Ils ont fait tourner la balle… lançait-il. Le PSG ne joue jamais comme ça ! Qu’ils jouent le jeu et qu’ils ne gagnent pas, OK. Mais là… On pourrait même parler de leur précédent match contre Rennes ! Quand on est footballeur professionnel, on se doit de respecter son métier. »

Il faut dire que le Paris Saint-Germain incarne une frustration pour l’Ivoirien. « Je faisais un test au PSG, se souvient Gradel dans France Football. Au bout de dix minutes, après une bonne prestation, des petits ponts, des frappes, le recruteur m’appelle, me demande mes coordonnées et me dit : “Ça ne sert à rien de finir le match, ce que vous avez montré est concluant.” Je suis content ! À la fin, lorsque les joueurs retenus sont convoqués, mon nom n’est pas cité. Le recruteur me dit : “C’est la démocratie. J’ai voté pour vous, mais d’autres en ont décidé autrement.” J’étais très énervé. Si on m’avait laissé terminer la rencontre, peut-être que les autres recruteurs auraient vu mes qualités. J’étais amer. Et puis, en 2011, après ma bonne saison à Leeds, Alain Roche me contacte, mais au dernier moment ça ne s’est pas fait car les Qataris arrivaient. Ils ont annulé tous les dossiers. Du coup, quand je joue Paris, je n’ai pas la haine, mais j’ai envie de leur montrer le joueur que je suis.»

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