PSG / Bayern – Les notes des Parisiens
Ce mardi soir, le PSG recevait le Bayern Munich dans son antre du Parc des Princes. Et malheureusement, les Parisiens ont enchaîné un troisième revers de rang…
On y était, après des semaines d’attente, la Ligue des Champions faisait son grand retour à l’occasion du match aller des huitièmes de finale. Le PSG devait, dans ce cadre, rebondir après deux défaites consécutives, dont face à l’ennemi phocéen en Coupe de France. Le Bayern Munich s’avançait donc dans la peau du favori. Ce que les premières minutes de cette rencontre ont très vite démontré. Le PSG démarrait en effet cette partie avec un bloc extrêmement bas. Malgré ce, très peu d’occasion ont été créées, d’un côté comme de l’autre. Et finalement, comme souvent avec le club de la capitale, c’est un ancien de la maison qui se chargeait de la sentence. Trouvé dans la surface par Alphonso Davies, Kingsley Coman ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque (0-1, 53′). Un but qui réveillait les locaux, bien aidés par l’entrée de Kylian Mbappé. Néanmoins, un but hors-jeu plus tard de la part du numéro 7 francilien, les hommes de Christophe Galtier, impuissants, s’inclinaient sur la plus petite des marges. Il faudra donc batailler le 8 mars prochain pour tenter d’arracher une place en quarts de finale.
Les notes des joueurs du PSG
- Donnarumma : 6
- Hakimi : 4 (Kimpembe : 3)
- Ramos : 6.5
- Marquinhos : 5.5
- Mendes : 6.5
- Zaïre-Emery : 5.5
- Verratti : 5
- Danilo : 5.5
- Soler : 4
- Messi : 4
- Neymar : 3.5
Gianluigi Donnarumma, entre ombres et lumières
Quelque peu pointé du doigt lors de ses dernières sorties, Gigio Donnarumma a endossé son costume européen ce mardi soir. Impérial sur sa ligne, le portier transalpin a su tenir sa cage inviolée jusqu’à ce que Kingsley Coman ne trouve la faille. Une réalisation sur laquelle il doit clairement faire mieux. Par la suite, il a cependant permis aux siens de ne pas sombrer, notamment face à Choupo-Moting ou Benjamin Pavard. Si le PSG parvient à renverser la tendance en terre bavaroise, il le devra en grande partie à son dernier rempart. Une prestation contrastée du fait de cette largesse néanmoins.
Nuno Mendes et Warren Zaïre-Emery, la jeunesse au pouvoir
À chaque fois intéressant lorsque Christophe Galtier a fait appel à ses services, Warren Zaïre-Emery a été récompensé par une titularisation ce soir. Et le titi parisien a été l’un des rares à proposer quelque chose lors du premier acte, même si cela ne s’est fait qu’avec grande parcimonie. Une véritable anomalie tant l’attaque rouge et bleu pouvait s’assimiler au néant. Il a ensuite baissé de rythme suite à un contrecoup physique. Mais à seulement 16 ans, la copie rendue dans un tel contexte se doit d’être soulignée. De l’autre côté, Nuno Mendes, souvent mis en difficulté d’un point de vue défensif, notamment sur l’ouverture du score du Bayern, a martelé son couloir avec insistance, surtout lors de la deuxième période. À tel point qu’il s’est placé comme le danger numéro un pour l’arrière-garde des visiteurs. Il était à deux doigt de se muer en sauveur quand il servait parfaitement Kylian Mbappé pour l’égalisation. Néanmoins, comme on le sait, ce but a été refusé pour un hors-jeu très limite. Quelques minutes plus tard, il croyait enfin s’octroyer sa passe décisive, mais Benjamin Pavard contrait Lionel Messi au dernier moment. Un match intéressant pour un élément âgé de seulement 20 ans et qui démontre une vraie personnalité sur le rectangle vert.
L’inefficacité des Parisiens
Ce qui a frappé durant cette rencontre, c’est l’impuissance affichée par Neymar et ses partenaires. Une statistique met bien en exergue cet état de fait : le PSG n’a pas tenté sa chance au cours de la première demi-heure, une première en Ligue des Champions depuis 2015. Pire, il aura fallu attendre un coup-franc manqué de Lionel Messi pour que le premier tir parisien soit comptabilisé, soit tout au bout de la première période. Une impuissance incarnée par le duo Neymar-Messi. Les deux hommes étaient censés créer la décision en l’absence de Kylian Mbappé. Résultat des courses, il a fallu que ce dernier sorte du banc pour que le match s’emballe. Un vrai constat d’échec en somme.