PSG-VAFC 2-2 (0-1) 05/05/10

On ne va pas s’attarder sur ce match qui suivait la victoire en coupe de France. Posée sur la pelouse avant la rencontre, la 8ème merveille n’aura d’ailleurs pas fait sensation, tant l’affluence pour ce PSG-VA était clairsemée : à peine 25.000 personnes pour cette fin de saison sans réel enjeu autre que celui de ramener un peu plus d’argent dans les caisses du club en cas de remontée au classement. Résultat, une première mi-temps globalement maîtrisée par les Rouge&Bleu qui ouvrent la marque par Erding après une ouverture de Makelele par-dessus la défense (1-0, 29′). Pas le délire en tribune où les Supras et Authentiks ont rangé leurs cotillons pour cause de dissolution. C’est malheureusement ce que l’on risque de vivre de plus en plus souvent au Parc dorénavant, une ambiance glaciale et deux Kops qui s’invectivent à l’occasion avec un oeil sur le match de temps en temps !

En deuxième, les Parisiens ont donner l’impression de cuver leur Champagne, laissant le ballon aux Valenciennois ragaillardis par l’entrée en jeu de Cohade. Sur une approximation de Camara devant Edel, Bong égalise pour les Nordistes et l’on se dit alors que ce PSG là, inexistant, pourrait aussi bien perdre cette rencontre. Mais comme un cadeau du ciel, Kezman, entré en jeu à la place d’Hoarau, s’y reprend à deux fois pour tromper Penneteau à la 90′ et donner l’avantage au PSG. Inespéré… mais hélas trop beau pour être vrai. Alors que l’arbitre s’apprête à siffler la fin du match, Ben Kalfallah égalise sur un centre en retrait action d’école alors que la défense du PSG était une fois de plus aux abonnés absents. Un peu plus tard, Sébastien Bazin descendra dire ce qu’il pense de leur prestation aux joueurs dans le vestiaire, dont le comportement gentiment « j’men-foutiste » va vraiment finir par achever de vider le stade.