La revue de presse PSG : Di Maria, Verratti & Draxler

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce lundi 2 octobre 2017.

« Une fois le coup de sifflet final, Angel Di Maria n’a pas traîné. Il a filé tête basse vers les vestiaires. Les yeux rivés sur ses chaussures, il est passé entre deux membres du service communication avant d’à peine calculer Maxwell venu lui donner l’accolade, rapporte L’Equipe. L’Argentin est mécontent. Il apparaît désormais comme le 4e, voire le 5e attaquant  derrière les incontournables Cavani, Neymar et Mbappé, et peut-être maintenant Draxler. Cette situation n’apparaît pas si surprenante que cela. Déjà parce que le PSG a essayé de le vendre, dans les toutes dernières heures du mercato estival, au FC Barcelone. Le deal ne s’est pas fait, le club catalan, avec une offre à 45 M€ + 5 de bonus, ne répondant pas aux exigences de Paris. « Angel est bien à Paris mais il n’a pas oublié que le club a voulu se séparer de lui aussi, raconte l’un de ses amis. Emery compte sur lui et imagine l’utiliser aussi en milieu de terrain. » Un poste qu’il a occupé avec beaucoup de succès au Real Madrid. Après la performance de Draxler dans cette position, pas sûr qu’il puisse le doubler rapidement dans l’esprit du staff. Stoppé dans sa saison par une blessure, Angel Di Maria a été éloigné des terrains trois bonnes semaines. Il est normal qu’il soit un peu à cours de rythme. L’Argentin va tenter de rattraper le temps perdu en sélection. »

« Contrairement à 14 de ses partenaires, Marco Verratti ne partira pas en sélection cette semaine, lit-on également. La Fédération italienne a annoncé hier qu’il souffre d’une élongation à un adducteur. […] Il avait été opéré des adducteurs en mai 2016, ce qui l’avait privé de l’Euro. »

« C’est un rôle qui aurait parfaitement convenu à Javier Pastore. Angel Di Maria aurait pu aussi s’épanouir à ce poste. Mais Julian Draxler les a tous doublés samedi. Seule l’adversité — un Bordeaux fantôme — relativise sa performance, écrit Le Parisien. En relayeur, l’Allemand possède un avenir, au moins en Ligue 1. Emery ne fait pas confiance à Lo Celso ou à Nkunku d’emblée, qu’il trouve trop tendres. Le champion du monde a donc toutes les chances d’être revu au milieu. Thomas Schneider, l’un des entraîneurs adjoints de Joachim Löw en sélection, le croit aussi : « En tant que milieu relayeur, Julian est précieux car il a un excellent sens de l’anticipation. Il est capable de casser les lignes pour relancer l’équipe en gagnant un duel puis en délivrant une passe rapide vers l’avant. A ce poste, il me plaît, d’autant plus qu’il a le potentiel pour distribuer le jeu à sa guise, lui qui maîtrise parfaitement le jeu court et le jeu long. » […] Draxler a dû digérer un été où le PSG a essayé de le transférer à Monaco ou Barcelone pour satisfaire aux exigences du fair-play financier. Le joueur a refusé, même si le problème pourrait revenir en janvier ou l’été prochain. »