Revue de presse PSG : Amiens, Tuchel, UEFA, Rabiot, Chelsea…

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 13 janvier 2019 dans la presse hexagonale.

« Après l’irrationnelle défaite contre Guingamp, Tuchel doit soigner les esprits pour remobiliser son PSG avant le déplacement à Amiens, juge l’AFP. Le vertige a frappé les Parisiens, qui ont montré bien peu d’envie contre l’En-Avant, notamment au cours d’une première période insipide, et concédé, chose rarissime, trois penalties. Mbappé, qui n’a pas brillé en pointe de l’attaque, incarne à lui tout seul ce coup de mou. « Ce n’est pas un manque de confiance ou de motivation, mais il peut y avoir une fatigue mentale qui va aussi leur demander de décompresser pour mieux rebondir derrière », explique Denis Troch, ancien coach reconverti dans la préparation mentale. Pour soigner les têtes avant Amiens, à un mois du très attendu match contre Manchester United, Tuchel a donc endossé son costume de psychologue. »

Le Parisien

« Tuchel a aligné 26 équipes différentes en 27 matchs disputés, observe Le ParisienDepuis août, Tuchel passe son temps à faire évoluer ses plans tactiques. Avant et pendant les rencontres. Défense à 3, à 4 ; milieu à 3, à 2 ; présence d’un meneur de jeu ou non… Avec Tuchel, les joueurs ne connaissent la composition d’équipe que quelques heures avant la rencontre. Ses mises en place diffèrent souvent du onze aligné le lendemain. Une manière également de conserver une implication générale. »

« Décevants ces dernières semaines, les Parisiens doivent retrouver leur fonds de jeu, cet après-midi à Amiens, un mois avant d’affronter Manchester United, lit-on également. Paris n’est pas un cas isolé en Europe. Le Barça s’est aussi laissé piéger jeudi à Levante (1-2), en 8e de finale aller de la Coupe du roi. Et, lundi dernier, Liverpool a été éliminé de la FA Cup par Wolverhampton (2-1). Mais les difficultés parisiennes ont tendance à durer. Les maigres solutions au milieu de terrain sont un début d’explication, surtout depuis la mise au ban de Rabiot. Il est difficile de passer sous silence les coups de mou, ces dernières semaines, de joueurs cadres comme Cavani, Mbappé, Di Maria, voire Meunier. Seuls Thiago Silva et surtout Neymar, qui devrait être absent dans la Somme, continuent d’aligner des prestations régulières et convaincantes. »

L’Equipe

Thomas Tuchel, « déjà crispé par les problèmes autour de son milieu de terrain, vient de vivre sa semaine la plus compliquée depuis son arrivée, estime L’Equipe. De l’étranger, où il a suivi le match, al-Khelaïfi a peu goûté cet échec contre Guingamp, même si le président du PSG milite pour la suppression de cette compétition. Le déplacement à Amiens cet après-midi impose une réaction. Ce premier revers intervient la semaine où le coach allemand, d’ordinaire si serein dans ses déclarations aux médias, a manifesté une certaine appréhension au sujet du mercato hivernal et plus globalement de la gestion des milieux de terrain de son effectif. […] Une autre récente prise de parole de Tuchel le place en porte-à-faux vis-à-vis de ses dirigeants. À demi-mot, il a critiqué la mise à l’écart de Rabiot, décidée par la direction en indiquant que, s’il la respectait, elle n’émanait pas de lui.[…] Conscients de la rupture définitive avec le joueur, les dirigeants du PSG n’attendent qu’une chose : que des clubs formulent des offres. Sans l’exclure totalement, le FC Barcelone privilégie une arrivée cet été. C’est dans ce contexte que le Bayern a pris la température, ces dernières heures. A Chelsea, une réflexion était menée hier sur le montant de l’offre à formuler pour racheter les six derniers mois du contrat du joueur. Parallèlement, et c’est sans doute un préalable à tout mouvement, il faudra convaincre Véronique Rabiot. Les Blues en ont les moyens. Au-delà de son projet de jeu attractif, Chelsea n’hésite pas à formuler des primes à la signature conséquentes – bien supérieures à 10M€. Et Rabiot n’a jamais caché son intérêt pour la Premier League. Dans ce dossier, les Blues savent partir avec beaucoup de retard sur la concurrence. Mais ils semblent décidés à se donner les moyens de convaincre. »

« Le PSG n’a écopé que d’une amende pour les incidents survenus lors de la réception de l’Étoile Rouge, écrit le quotidien sportif. Hier, la commission de discipline de l’UEFA a été particulièrement clémente avec le club en lui infligeant une amende de 35.000 euros. D’autant que son casier disciplinaire au niveau européen n’est pas vraiment vierge. Du côté de l’UEFA, on assure que Paris n’a bénéficié d’aucune mansuétude. »

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