Revue de presse : Champions League, limite, doute…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 24 octobre 2024. L’effectif du PSG a montré ses limites en Ligue des champions, le PSG navigue en plein doute en C1…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur le match du PSG contre le PSV Eindhoven et estime que l’effectif du club de la capitale a un peu plus confirmé ses carences structurelles. « Ce PSG 2024-2025, tel qu’il a été pensé l’été dernier avec ce recrutement jeune, ne peut pas aujourd’hui être perçu comme un candidat crédible au top 8 de Ligue des champions. Pis, le calendrier à venir (Atlético de Madrid, Bayern Munich…) invite au doute. » Il est forcément trop tôt pour l’affirmer mais, compte tenu de l’impression laissée en Ligue des champions et de la force collective de Monaco en Ligue 1, le spectre de la saison blanche existe. En interne, ces dernières semaines, les dirigeants ne niaient pas qu’il serait difficile d’exister cette saison sur la scène européenne, indique le quotidien sportif. « Le déficit n’est pas spécialement athlétique. Paris fait plutôt bonne impression de ce point de vue. Difficile également de reprocher un manque d’engagement. Ce groupe-là ne triche pas. Aujourd’hui, le PSG se heurte à des limites qualitatives évidentes. Cet effectif, malgré les investissements conséquents, est insuffisamment outillé pour être compétitif quand le niveau s’élève. » Si le coach semble avoir trouvé son quatuor défensif, il y a encore d’autres interrogations au milieu et en attaque. « Fabian Ruiz, perçu en séances par ses partenaires comme l’un des plus doués, ne parvient pas à transposer son talent en match. Vitinha, décevant depuis un mois après une saison dernière emballante, a été logiquement déclassé mardi. Et on sait ce que l’on peut attendre de Warren Zaïre-Emery. » Pour L’Equipe, le PSG manque trop de talents devant pour exister. La solution de recruter un numéro 9 cet hiver existe-t-elle ? Pas sûr. Parce que peu d’entre eux pourraient se fondre dans ce que l’Asturien attend d’un axial. Un profil comme celui de Victor Osimhen ne se serait pas forcément épanoui dans cette équipe-là, lance le quotidien sportif. Le retour de Gonçalo Ramos, espéré fin novembre, début décembre, est très attendu. C’est le Portugais qui, dans l’esprit de Luis Enrique cet été, devait ainsi endosser le rôle de numéro 9 titulaire. Son retour ne changera pas totalement la face de Paris mais par son profil de joueur de surface, il peut vraiment être une solution valable, indique L’Equipe. « À moins d’un changement de perception d’ici là, il ne faut pas attendre de Paris une activité débordante lors du mercato d’hiver. Ces dernières semaines, la tendance était à un renforcement de certains postes ciblés. Comme les latéraux. Le débat autour du recrutement d’un numéro 9 n’existait pas », conclut le quotidien sportif.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi le début de saison européen du PSG et estime que le club de la capitale navigue en plein doute en Ligue des champions. « Ce Paris-là ne fait plus peur. Les entraîneurs adverses ont beau répéter à l’envi qu’il est plus fort collectivement, le terrain dessine un autre constat. » Le quotidien francilien indique que même si Luis Enrique a atteint les demi-finales de la Ligue des champions la saison dernière, il affiche un bilan discutable en Champions League. En effet, il n’a gagné que 6 de ses 15 matchs en Europe, soit 40 % de victoire. « Luis Enrique continue dans sa logique plus collective qu’individuelle en optant pour une rotation régulière. Personne n’est à l’abri. Pas même les rares cadres, à l’image d’Ousmane Dembélé qui avait été écarté, pour raison disciplinaire, du déplacement à Arsenal. » Comme c’était déjà le cas la saison dernière, l’Asturien veille à conserver sa composition d’équipe secrète jusqu’à 2 heures avant le coup d’envoi. Une manière de garder tout le monde concerné en ne risquant pas la moindre fuite. Suivi dans sa logique par la direction du club, le technicien de 54 ans continue de diffuser une grande confiance au Campus et ne semblait pas inquiet à la sortie du match face au PSV même si, pour la première fois, il s’est dit « préoccupé » compte tenu des confrontations à venir, avance Le Parisien. Ce dernier estime que le donne l’impression d’avoir deux visages entre la Ligue 1 et la Ligue des champions. S’il arrive à marquer en championnat, le PSG n’a marqué que deux buts en C1 alors qu’il se procure beaucoup de tirs (26 contre Girona et le PSV). Si Luis Enrique préfère parler d’un manque de chance et mettre en avant les occasions créées, il manque d’un vrai tueur devant le but. Sans Gonçalo Ramos et le fait que Randal Kolo Muani ne soit pas forcément dans les petits papiers du coach du PSG, la question du choix mesuré à tous les étages de ne pas renforcer ce secteur durant l’été se pose, conclut Le Parisien.