Revue de Presse PSG (1/2) : Ballon d’Or, Ousmane Dembélé, une cérémonie historique…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 23 septembre 2025. Ousmane Dembélé remporte le Ballon d’Or 2025, les coulisses de cette soirée magique pour le Français, la trajectoire de Dembélé, une cérémonie historique pour Paris…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or 2025. Le numéro 10 du PSG devient le sixième Français à soulever cette récompense individuelle après Raymond Kopa (1958), Michel Platini (1983, 1984, 1985), Jean-Pierre Papin (1991), Zinédine Zidane (1998) et Karim Benzema (2022). Lors de l’annonce de sa victoire, « Dembouz » a simplement souri, puis a serré les mains de ses coéquipiers et de Lamine Yamal avant de rejoindre l’estrade et de recevoir la récompense des mains de l’ancien Parisien, Ronaldinho. Dans un discours avec des mots simples, l’international français a remercié son équipe et ses partenaires, sous les ovations d’un public qui chantait « Et Ousmane Ballon d’Or, et Ousmane Ballon d’Or ! » Et au moment d’évoquer ses proches et sa famille, Ousmane Dembélé a été rattrapé par l’émotion, en pensant au chemin parcouru pour en arriver là. Deux heures plus tôt, l’attaquant de 28 ans était arrivé au Théâtre du Châtelet avec la délégation parisienne dans un costume sobre. « Dans la matinée, il n’avait rien changé à ses habitudes. Une séance au Campus de Poissy puis un rendez-vous au Parc des Princes pour faire le trajet avec les autres Parisiens blessés comme lui, Désiré Doué et João Neves. »

Arrivé à la cérémonie, il a eu le droit à une visite surprise de son ancien coéquipier Gianluigi Donnarumma. Le secret du vainqueur a été bien gardé jusqu’au bout, malgré les tentatives de l’agent de Lamine Yamal, Jorge Mendes, pour tenter d’obtenir des indices sur le lauréat, sans succès. « À 21 h 15, pendant la remise du Trophée Kopa à Vicky Lopez, il quittait soudainement la salle. Il reviendra un quart d’heure plus tard. On a frôlé l’incident diplomatique : la sécurité avait déplacé sa famille de manière un peu cavalière et il a dû intervenir. La suite de la soirée sera plus classique. » Lors des pauses publicitaires, il suivait sur son téléphone l’évolution du score du Classique entre l’OM et le PSG avant de recevoir la récompense suprême avant 23 heures.

Le quotidien sportif fait également un focus sur la trajectoire d’Ousmane Dembélé la saison passée. Longtemps considéré comme un garçon jovial et discret, dribbleur insaisissable mais à la finition douteuse, le numéro 10 du PSG s’est complètement métamorphosé à l’hiver 2025 en renversant l’ordre établi et en s’installant sur le trône mondial. Jusqu’à décembre 2024, son bilan de la saison s’élevait à 5 buts. Puis du 15 décembre au 16 mars, il a accumulé 25 réalisations toutes compétitions confondues, devenant un acteur majeur de la saison parisienne. Mais les graines de cette évolution fulgurante ont été plantées quelques mois plus tôt. Après le départ de Kylian Mbappé, le PSG s’interroge sur son attaque. « En interne, plusieurs voix estiment qu’aucun joueur n’a l’étoffe pour assumer le statut de patron offensif, tant sur le plan de la personnalité que de l’efficacité. Il est question de recruter un buteur patenté, mais Luis Enrique ne veut pas de pur ‘9’. L’entraîneur souhaite faire confiance aux joueurs en poste. » À la reprise, Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos expliquent donc à Ousmane Dembélé qu’il doit prendre une nouvelle dimension à 27 ans et qu’il avait les qualités pour. Un vrai pari pour un joueur dont la meilleure saison statistiques remontait à 2018-2019 avec 14 buts au FC Barcelone.

Mais plusieurs épisodes vont tendre l’atmosphère : Vitinha désigné tireur de penalty, la non-convocation face à Arsenal pour un léger retard à l’entraînement et puis son expulsion face au Bayern Munich qui a suscité la colère de son entraîneur. Après une brève bouderie, l’international français ne laisse pas pourrir la situation et, revanchard, il décide de repartir de l’avant. De son côté, le technicien espagnol, sous la pression des résultats, assouplit son management. Le déclic vient quelques jours plus tard lors de l’utilisation du joueur en faux numéro 9 face à l’Olympique Lyonnais le 15 décembre 2024 (victoire 3-1). Le principal concerné va ensuite inscrire 15 buts en 12 rencontres, notamment dans des rencontres importantes comme Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1). Une vraie bascule dans la saison parisienne. Ousmane Dembélé prend goût aux responsabilités et est plus épanoui que jamais avec un travail collectif impressionnant dans ses décrochages et son contre-pressing sur le terrain. Il se montre décisif à chaque tour de Ligue des champions entre le huitième de finale retour face à Liverpool et la finale héroïque contre l’Inter Milan. « Ce Ballon d’Or sonne comme la reconnaissance ultime d’un parcours sinueux mais dompté avec mérite. Avec son talent insolent, Dembélé aurait pu être un lauréat bling-bling, soliste clinquant dressé sur son ego. Il restera au contraire comme le symbole d’un PSG dévoué au collectif », conclut L’E.

Enfin, le quotidien sportif met en lumière la belle soirée du PSG durant cette 69e cérémonie du Ballon d’Or. En effet, le club parisien a quasiment tout raflé : meilleur joueur, meilleur entraîneur, meilleur gardien et meilleure équipe. En raison de la tenue du Classique au même moment, la délégation parisienne était moins nombreuse que prévue. Seul Nasser al-Khelaïfi est monté sur l’estrade pour recevoir le trophée de meilleure équipe masculine de la saison 2024-2025. S’il nourrit une aversion pour les récompenses individuelles, Luis Enrique a remporté le titre de meilleur entraîneur. S’il avait une excuse parfaite avec le Classique, le coach espagnol n’avait de toute façon pas l’intention de prendre part à cette soirée. Le PSG a glané quatre trophées sur six possibles, le prix Gerd Müller du meilleur buteur étant décerné à Viktor Gyokeres et le Trophée Kopa du meilleur jeune à Lamine Yamal. « À l’applaudimètre, il n’y a pas eu match. Le PSG jouait à domicile hier soir, et cela s’est entendu dès l’arrivée sur le tapis rouge de Nasser al-Khelaïfi, suivi de près par Neves, Doué et Ousmane Dembélé. » Paris a aussi placé cinq joueurs dans le top 10 du Ballon d’Or. Et dans une vidéo enregistrée, Luis Enrique a rappelé l’importance de la force collective : « À tous les joueurs qui sont là, c’est joli de recevoir un trophée individuel. Mais la chose la plus importante, c’est d’avoir la reconnaissance de vos supporters et des gens qui aiment le football. »

De son côté, Le Parisien consacre également sa Une à la victoire d’Ousmane Dembélé au Ballon d’Or 2025. Le numéro 10 du PSG remporte la plus prestigieuse récompense individuelle du sport collectif le plus populaire de la planète. Il devient ainsi une légende du sport français. « Lui, le fragile, l’inconstant, le maladroit que l’on a longtemps dit trop fantasque pour être ‘the best’ s’invite à la table des grands, celle où seuls peuvent se délecter les invités de marque tels que Cristiano Ronaldo ou Leo Messi. » Avec cette victoire, le natif d’Évreux change de dimension. Il a donc soulevé tous les trophées les plus prestigieux de ce sport : la Coupe du monde en 2018 et la Ligue des champions et le Ballon d’Or en 2025. En France, seul Zinedine Zidane a réalisé cette performance avant lui. Au delà de ses 35 buts et 14 passes décisives et d’un quasi sans-faute au niveau des trophées remportés, « ce Ballon d’or récompense l’une des métamorphoses les plus spectaculaires de l’histoire du football. Celle d’un gars qui n’avait encore jamais été nommé dans les 30 prétendants au sacre, sur qui personne, en début de saison, n’aurait osé miser un kopeck par peur d’être traité de dément. Ce Ballon d’or aux accents de comédie romantique et aux ressorts hollywoodiens est pourtant tout sauf une anomalie tant il confirme qu’il n’y a pas d’âge, ni de moment pour transformer les promesses en accomplissement », salue LP.

Enfin, le quotidien francilien évoque aussi la razzia du PSG sur les récompenses de la soirée. Le club parisien a confirmé son monopole sur la saison 2024-2025. Cinq titres remportés au cours de l’année et une finale de Coupe du monde des clubs perdue. Si la force collective des Rouge & Bleu aurait pu diluer les votes, le talent de Dembélé en a convaincu suffisamment pour tuer le suspense. Absent de la cérémonie en raison du Classique, Luis Enrique a été élu meilleur entraîneur. Et ce n’était pas la seule récompense de la soirée pour le coach parisien, qui a également reçu le prix Socrates grâce à la Fondation Xana, qu’il a créée après le décès de sa fille, et qui vient en aide aux enfants atteints de maladies graves. Au total, six joueurs du PSG sont présents dans le top 15 de ce Ballon d’Or, et même sept en comptant l’ex-Parisien, Gianluigi Donnarumma. Pour sa saison historique avec les Rouge & Bleu, le portier italien a remporté le Trophée Yachine du meilleur gardien. Si Désiré Doué et João Neves se sont contentés du podium pour le Trophée Kopa, remporté par Lamine Yamal, le PSG a aussi été récompensé pour son collectif en remportant le titre de meilleure équipe masculine de la saison 2024-2025. « Bénéficier à la fois des services du plus grand joueur, du meilleur gardien et du coach le mieux avisé suffit à construire une belle équipe, mais le PSG est aussi devenu un grand club (…) Avec le gain de la Ligue des champions au printemps dernier, le PSG avait déverrouillé une étagère de son armoire à trophées qui refusait de s’ouvrir depuis la création du club. »

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