Revue de presse PSG : 14e Coupe de France, Mbappé, notes, handball, TDC…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 20 mai 2021, lendemain de victoires au pluriel. D’abord celle de la section handball (34-28) devant 800 personnes à Coubertin face à Kiel (tenant du titre) synonyme de qualification pour le Final 4 de la Ligue des champions. « Battus de deux buts lors du match aller dans le nord de l’Allemagne, les Parisiens ont réussi à renverser la tendance pour se qualifier pour le cinquième Final 4 de l’équipe en six ans. Les 12 et 13 juin à Cologne, ils viseront un premier sacre continental, après une finale perdue en 2017″, écrit l’AFP.
Et puis il y a la 14e Coupe de France (la sixième en sept ans) remportée par les footballeurs du PSG face à l’AS Monaco (2-0) dans un Stade de France vide grâce à des buts d’Icardi et de Kylian Mbappé. « L’image de la célébration restera dans le livre de souvenirs de 2020/21, tout comme celle du Trophée des champions soulevé en janvier, mais aujourd’hui le PSG ne sait pas encore où le classer, juge sèchement l’AFP. Tout dépendra de la dernière journée de Ligue 1 dimanche, qu’il aborde avec un point de retard sur le leader Lille. Un sacre des Nordistes, ajouté à l’élimination en demi-finale de Ligue des champions, ferait tache. Mais avant d’aller à Brest, les coéquipiers de Marquinhos gardent le droit d’y croire, eux qui ont pris l’habitude d’être performants quand ils sont au pied du mur. […] Avec sa 14e Coupe de France, record de la compétition, le club de la capitale échappe au scénario catastrophe de la saison blanche. » Le PSG jouera le prochain Trophée des champions (à Tel Aviv) contre Lille ou Monaco en fonction de la soirée de dimanche prochain et du nom du champion.
« Ce n’est pas une finale de Coupe de France qui restera dans l’histoire du jeu, ni même dans l’histoire tout court, mais elle comptera, à la fin de la saison du PSG, dans son bilan comme dans son palmarès. Les furtives scènes de joie des Parisiens, au milieu du terrain, au coup de sifflet final, trahissaient ainsi autant leur bonheur que le soulagement de ne pas achever cet exercice sans avoir remporté une seule compétition », écrit L’Equipe. « Monaco, qui avait une occasion en or de remporter la Coupe, trente ans après, n’a jamais été en mesure de renverser le cours d’une soirée bien mal embarquée. […] Si les finales appartiennent aux grands joueurs, Mbappé a démontré, une fois encore cette saison, qu’il prenait de plus en plus la dimension des rendez-vous qui comptent. Il fut véritablement le seul à illuminer la soirée, par ses prises de balle, ses accélérations, ce coup de génie de 30 mètres qui se fracassa sur le montant de Majecki (80e) puis ce but d’un magnifique piqué (81e), qui venait ficeler le dossier. Sur le plan collectif, Paris n’a pas forcément été bien meilleur que Monaco, hier, mais il avait un joueur capable de différences qu’aucun Monégasque ne pouvait réaliser. Ensuite, l’expérience du PSG dans ce type de soirée lui a permis de gérer ses temps faibles, les quelques insuffisances techniques de certains joueurs et de survivre à la maladresse de ses adversaires. » Le journal sportif invite le PSG à recruter au milieu de terrain et cite la piste Georginio Wijnaldum (30 ans), en fin de contrat à Liverpool.
- Les notes dans L’Equipe : Navas : 6 / Florenzi : 4 / Marquinhos : 6 / Kehrer : 6 / Diallo : 6 / Paredes : 5 / Danilo Pereira : 5 / Gueye : 5 / Di Maria : 7 / Icardi : 5 / Mbappé : 8
- Les notes dans Le Parisien : Navas : 6,5 / Florenzi : 4,5 / Marquinhos : 6 / Kehrer : 6 / Diallo : 5,5 / Paredes : 4,5 / Danilo Pereira : 6,5 / Gueye : 6 / Di Maria : 6,5 / Icardi : 5 / Mbappé : 7
« Keylor Navas et les siens, qui rêvent d’un doublé qui dépend d’eux mais surtout de Lille désormais, ne finiront pas Fanny, après une demi-finale de Ligue des champions et une probable deuxième place en Ligue 1. Le spectre de la saison blanche devient maintenant un concept monégasque qui devra défendre sa vie sur le podium dimanche à Lens alors que la menace lyonnaise continue de rôder », commente Le Parisien. « C’est encore Mbappé qui s’est occupé de tout dans cette finale qui n’a jamais offert le grand spectacle attendu entre deux équipes canon du Championnat de France. […] C’est le réel de toujours qui s’est imposé à l’ASM : en France, Paris ne laisse que les miettes aux autres. Lille connaît le refrain. »
« Face à un petit PSG, l’ASM n’a pas eu le talent, ni les jambes pour revenir dans le match et remporter ce trophée qui fuit le club depuis 30 ans… », se lamente Monaco Matin. « Entre la programmation aberrante en milieu de semaine, l’absence de public et le tout petit spectacle proposé par les deux équipes, il n’y aura, donc, vraiment rien eu pour nous laisser penser qu’il s’agissait bel et bien d’une finale de Coupe de France. Ce qui ne bouge pas, cependant, c’est qu’à la fin, c’est toujours le Paris Saint-Germain qui gagne, même lorsqu’il est aussi peu inspiré qu’hier soir. »