Revue de Presse PSG : Arsenal, Donnarumma, Luis Enrique, attaque…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 2 octobre 2024. La défaite logique face à Arsenal (2-0) en Ligue des champions, Gianluigi Donnarumma plombe son équipe, la soirée manquée de Luis Enrique, l’attaque parisienne sans folie avec l’absence d’Ousmane Dembélé…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque sans surprise cette défaite face à Arsenal en Ligue des champions (2-0). Suite à sa décision d’écarter Ousmane Dembélé, Luis Enrique savait qu’il allait être le personnage central de ce revers parisien. Après une première période d’une faiblesse abyssale, le PSG a essayé de monter le curseur en seconde période, mais en vain. « L’absence de Dembélé n’explique pas à elle seule qu’à une pression aussi normale, à ce niveau, le PSG ait apporté une réponse aussi anormale et inquiétante. Mais ce que Paris a montré, offensivement, suggère qu’il vaut peut-être mieux un bon joueur qui répond le dimanche que des joueurs moyens qui ne répondent pas le mardi. » Les Gunners ont réussi à punir les Parisiens sur tous leurs points faibles : une forte intensité dans l’entrejeu, les coup de pied arrêtés, les centres et les sorties hasardeuses de Gianluigi Donnarumma. En seconde période, face à un Arsenal tout en contrôle, le PSG n’aura pas eu de réussite avec une transversale de João Neves et un potentiel penalty non sifflé, même si ses statistiques restent faibles (10 tirs pour 2 cadrés et 0,31 xG). « Alors qu’Arsenal n’a absolument rien présenté de surprenant, puisque la force d’Arteta est de ne pas avoir un plan de jeu pour un match, mais pour bien plus longtemps, le constat qui s’attache au début de la saison européenne du PSG est assez simple : deux matches, et rien de bon. »

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Le quotidien sportif fait un focus sur la nouvelle performance manquée de Gianluigi Donnarumma sur la scène européenne. Sa responsabilité est engagée sur les deux buts et il prouve encore sa difficulté dans cette compétition depuis son arrivée à Paris en 2021. Il a loupé sa sortie sur l’ouverture du score de la tête de Kai Havertz (20′) et n’a pas été inspiré sur un coup franc de Bukayo Saka qui a traversé sa surface (35′), même si à sa décharge il y avait du monde devant lui. L’année passée, il n’avait pas non plus été impérial face au FC Barcelone (2-3) et le Borussia Dortmund (1-0). « Malgré ces erreurs, l’ancien Milanais (25 ans), que le club souhaite prolonger (il sera en fin de contrat en juin 2026), reste le meilleur gardien parisien et même l’un des meilleurs en Europe. Et il sera difficile pour le PSG de le remplacer en ayant la certitude de trouver mieux », constate L’E. Cependant, le débat sur sa concurrence avec Matvey Safonov va être relancé après cette soirée compliquée à Londres. En seconde période, le portier italien a évité à son équipe une défaite plus lourde avec quelques parades décisives. « Tout le paradoxe autour de ce joueur est là. »

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Enfin, L’Equipe analyse aussi la soirée manquée de Luis Enrique. « On pourrait presque ironiser en disant que l’ancien Barcelonais doit être satisfait de voir que son équipe a eu 65% du temps le ballon dans les pieds à l’Emirates Stadium. Qu’elle a su se montrer patiente pour construire les actions. Tellement qu’elle n’a pas marqué un but et cadré seulement deux de ses dix frappes », ironise L’E. Et certains choix du technicien espagnol sont pointés du doigt comme la titularisation de Désiré Doué pour compenser l’absence d’Ousmane Dembélé. Un choix fort mais qui n’a pas été payant. Reste aussi à savoir si le Français était à 100% de ses capacités, lui qui revenait tout juste d’une blessure à la cheville.

Randal Kolo Muani doit également se poser des questions après cette soirée et se demander ce qu’il doit faire pour enchaîner quelques matches dans cette formation. Le retour de Vitinha dans l’entrejeu n’a pas non plus été une réussite. À ce jour, on ne peut pas encore connaître les conséquences de l’affaire Dembélé. « Tout peut aller dans un sens comme dans l’autre. L’autorité de Luis Enrique peut en ressortir renforcée mais son vestiaire, Dembélé en tête, peut aussi lui en tenir rigueur. » Pour la première fois depuis le début de l’ère QSI, un coach semble avoir les pleins pouvoirs pour réaliser son projet et le temps pour le mettre en place avec le soutien de sa direction. Mais en prenant en compte les résultats, le PSG est sur trois défaites en C1 lors des quatre dernières rencontres disputées.

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De son côté, Le Parisien revient aussi sur la défaite parisienne à l’Emirates Stadium. Les joueurs du PSG ressemblaient à des petits garçons sur la pelouse londonienne ce mardi soir, incapables de se mettre au niveau de la Ligue des champions. Pendant une heure, les Rouge & Bleu ont été dépassés par les Gunners, bien aidés par un Gianluigi Donnarumma hors-sujet et des difficultés sur les coups de pied arrêtés. « Bref, ce qui n’allait pas avant le match ne va toujours pas et pour ainsi dire, on n’a pas appris grand-chose. Si ce n’est donc que cette jeunesse reste trop pubère pour les joutes de ce calibre. » Avec les titularisations de Bradley Barcola, Désiré Doué et Lee Kang-In, la ligne d’attaque du PSG affichait une moyenne d’âge de 21 ans et 3 mois au coup d’envoi et un an de moins pour l’entrejeu parisien. « Le déplacement à Arsenal va tester la patience des dirigeants du club, de l’entraîneur et de l’environnement. Ou tout le monde accepte que cette formation puisse grandir dans la compétition. »

C’est d’ailleurs lorsque Luis Enrique a fait rentrer quelques éléments plus aguerris, Fabian Ruiz et Randal Kolo Muani, que les Parisiens ont eu un temps fort avec leur meilleure séquence du match. De plus, les Rouge & Bleu n’ont pas eu un coup de pouce de l’arbitrage après une main pourtant évidente de Riccardo Calafiori dans la surface. « Le PSG a ressemblé à ces équipes françaises des années 1980 ou 1990 à qui rien ne souriait malgré des moments de générosité, un semblant de révolte, du culot à défaut de malice et d’expérience. » En face, Arsenal a seulement eu besoin d’accélérer pendant un quart d’heure et d’appuyer sur les faiblesses parisiennes pour prendre les devants dans cette rencontre. « L’Espagne, championne d’Europe avec un faux 9, a gagné le tournoi parce qu’elle appartient à la catégorie des équipes dominantes. Le PSG reste loin de ses standards et pendant sa construction, il est possible que Luis Enrique ouvre trop de chantiers en même temps. En se voulant baroque, l’entraîneur ne donne pas toujours la modernité nécessaire à sa formation », souligne LP.

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Sans surprise, un joueur est pointé du doigt après cette rencontre, Gianluigi Donnarumma. Pour son retour dans les buts parisiens après trois matches manqués en raison d’un pépin physique, le portier italien a vécu une nouvelle soirée compliquée en Europe. Pour sa quatrième année chez les Rouge & Bleu, le gardien de 25 ans est scruté de près au moment où l’hymne de la Ligue des champions retentit. S’il s’est rapidement montré autoritaire et décisif dans ses premières interventions du match, le champion d’Europe 2021 a plombé son équipe sur une sortie aérienne manquée. « Les Gunners ont sûrement étudié ses points faibles à la vidéo et perçu que les centres venus de la droite le mettaient en difficulté et que ses sorties loin de son but étaient imprécises. » Sur le centre de Leandro Trossard, Gianluigi Donnarumma a été devancé par Kai Havertz (20′). Quinze minutes plus tard, le portier parisien est resté bloqué sur sa ligne et a manqué son intervention sur un coup franc de Bukayo Saka (35′). Mais si Paris n’a pas pris un score plus large, c’est aussi grâce à l’Italien qui a été décisif à deux reprises sur sa ligne face à Gabriel Martinelli (52′, 75′).

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Enfin, le quotidien francilien souligne le manque d’inspiration sur le plan offensif du PSG en l’absence d’Ousmane Dembélé. Même s’il est souvent critiqué pour son manque de finition, l’ailier français apporte à l’attaque parisienne ses déboulés, ses dribbles et son grain de folie, lui qui a été décisif à huit reprises (4 buts et 4 passes décisives) depuis le début de la saison. Cette absence a permis à Désiré Doué de connaître la première titularisation de sa carrière en Ligue des champions. Revenu d’une entorse de la cheville, l’international Espoir français rêvait sûrement d’une belle première. « Elle se sera révélée comme un cadeau empoisonné tant il lui aura été compliqué de pallier l’absence de l’illustre propriétaire du poste dans une équipe dépourvue de créativité. » S’il a fait les efforts nécessaires pour se montrer, il a souffert de son manque d’automatisme. De l’autre côté, Bradley Barcola n’a pas été capable de faire mieux, « lui aussi dans un jour sans et peu aider par le reste des troupes », conclut LP.

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