Revue de Presse PSG : Barcelone, Nuno Mendes, Hakimi, Titis…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 2 octobre 2025. Une victoire de champions d’Europe face au FC Barcelone (1-2), le gros match des latéraux Nuno Mendes et Achraf Hakimi, les Titis ont su saisir leur chance…

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire sur le gong du PSG sur la pelouse du FC Barcelone en Ligue des champions (1-2). Malgré un effectif décimé par les blessures (Marquinhos, Désiré Doué, Khvicha Kvaratskhelia et Ousmane Dembélé absents, João Neves forfait de dernière minute), le club parisien a imposé sa force collective à Montjuïc pour renverser les Catalans. « C’est ainsi que voyage un champion d’Europe, capable de tenir sous la tempête puis de faire tourner le vent, avant de tout emporter, sur la terre même de l’équipe qui semblait la mieux armée pour provoquer sa chute », analyse Vincent Duluc. Ce succès des Rouge & Bleu confirme la force collective et montre que ce PSG a grandi depuis l’arrivée de Luis Enrique. Après une première demi-heure difficile face à la pression adverse et l’ouverture du score de Ferran Torres (1-0, 19e), le club de la capitale a su reprendre le jeu à son compte grâce notamment à des attaquants de profondeur comme Ibrahim Mbaye (17 ans) et un Nuno Mendes épatant. Juste avant la pause, Senny Mayulu a profité d’un travail énorme du latéral portugais pour sonner la révolte (1-1, 39e). Face à une défense barcelonaise très fragile, la seconde période a été une démonstration collective du PSG. Luis Enrique n’a pas hésité à lancer ses remplaçants Lee Kang-In et Gonçalo Ramos ainsi que le jeune Quentin Ndjantou (17 ans). Et la victoire est venue de l’ancien du SL Benfica, buteur pour la troisième fois de la saison en sortie de banc. « Pour le Portugais, c’est à la fois une manière de donner tort à son entraîneur et de lui donner totalement raison, un bonheur et une malédiction. »

Et pour renverser cette rencontre, le PSG a pu compter sur ses latéraux Nuno Mendes et Achraf Hakimi, tous les deux passeurs décisifs. Pourtant fautif sur l’ouverture du score du FC Barcelone suite à son alignement, le numéro 2 parisien a sorti une seconde période de haute volée. Capitaine du soir, le Marocain a montré l’exemple avec une débauche d’énergie démentielle. Il a été le Parisien qui a touché le plus de ballons (86), dont 9 dans la surface adverse (record de la soirée côté parisien, comme Bradley Barcola), et celui qui a le plus tiré (3 tirs, comme Senny Mayulu). Il a aussi empêché les Azulgrana de reprendre l’avantage avec un sauvetage sur la ligne sur un tir de Dani Olmo (64e). Mais au lieu de converser ce 1-1, le PSG s’est comporté comme un champion d’Europe en allant arracher cette victoire. Et c’est sur un dernier effort d’Achraf Hakimi que les Rouge & Bleu vont s’offrir les trois points. La passe dans le timing parfait du Marocain a été transformée par Gonçalo Ramos (90e).

Le quotidien sportif salue également le travail des Titis dans cette rencontre. Ils étaient trois au coup d’envoi : Warren Zaïre-Emery, Senny Mayulu et Ibrahim Mbaye, puis Quentin Ndjantou est entré en cours de jeu. Ils ont su apporter leur talent et ont presque fait oublier les nombreux absents. « On ne mesurera peut-être vraiment l’impact de Luis Enrique sur le Paris Saint-Germain que lorsqu’il quittera le club. On pensait avoir tout vu de son apport la saison dernière, mais ce que le technicien espagnol a réalisé avec son équipe, mercredi sur la pelouse du FC Barcelone, ne fait qu’amplifier un peu plus sa légende dans la capitale française. » Le coach parisien n’a pas hésité à aligner Senny Mayulu (19 ans) à la pointe de son attaque et Ibrahim Mbaye (17 ans) sur un côté pour sa première titularisation en C1. Avec un seul match en professionnel dans les jambes, samedi face à Auxerre, Quentin Ndjantou a aussi été lancé dans cette grande soirée européenne pour aller chercher la victoire. Des choix qui peuvent paraître audacieux, mais pas pour Luis Enrique. « Toujours plein d’assurance dans ses choix, de confiance envers ses hommes et d’énergie positive, l’Espagnol a vu ses trois décisions être payantes, avec trois jeunes hommes décisifs à leur manière. »

Après son but en finale de Ligue des champions face à l’Inter (5-0) et un autre contre l’Atlético de Madrid en Coupe du monde des clubs (4-0), Senny Mayulu aime les grandes rencontres. Il a même inscrit un but lors de trois de ses quatre dernières rencontres de C1. Pourtant droitier, il a marqué cinq de ses huit derniers buts du pied gauche. « Comme pour tous les jeunes joueurs, l’influence de Luis Enrique sur les prestations de Mayulu est immense. L’entraîneur prend beaucoup de temps pour parler et transmettre son savoir. » Le Titi a continué à évoluer entre les lignes dans ce rôle de faux numéro 9. Ibrahim Mbaye, lui, a signé sa meilleure prestation pour sa 21e apparition sous le maillot parisien. « Il a été le relais parfait de Nuno Mendes sur l’action de l’égalisation, avant de mettre le feu à la défense barcelonaise en seconde période. Parfois trop timide depuis son arrivée chez les professionnels par rapport à son potentiel, ce match en Catalogne peut finir de le libérer. » Enfin, Quentin Ndjantou a fait une entrée pleine de promesse et de culot, qui demandera confirmation.

De son côté, Le Parisien évoque aussi cette victoire de prestige du PSG sur la pelouse du FC Barcelone. « La meilleure équipe du monde le reste. Pedri qui assurait le contraire mardi, devra encore patienter car le PSG demeure une équipe à part, au-dessus, construite d’un autre métal que la concurrence, capable de souffrir puis d’imposer son jeu en terre catalane. » En seconde période, les champions d’Europe ont su dicter leur jeu en prenant le contrôle du milieu de terrain. Pourtant, les Rouge & Bleu étaient privés de la moitié de leurs titulaires au coup d’envoi, mais le PSG a fait démonstration de la puissance de son effectif et des idées de son entraîneur. Au coup de sifflet final, ce succès sur le gong semblait logique au vu de la domination parisienne en seconde période. Et un homme a dynamité cette rencontre : Nuno Mendes. « Ses prises de balle et d’espaces créent des décalages à eux seuls et il aura servi avec une justesse de numéro 10 Senny Mayulu. » Les Parisiens ont su varier leurs attaques mais ils ont surtout été les plus menaçants dans la profondeur « et leur pressing, allant chercher haut les Blaugrana, a déstabilisé un hôte que peu d’adversaires osent taquiner dans son camp. »

Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur la performance de Nuno Mendes, élu homme du match. Ses retrouvailles avec Lamine Yamal – après la finale de la Ligue des nations remportée par le Portugal face à l’Espagne en juin dernier – étaient attendues. Et ce duel a été remporté une nouvelle fois par le Portugais. Pourtant à l’entame du match, on pouvait faire craindre le pire, le crack barcelonais étant une menace constante balle au pied. Le Portugais a notamment couvert Ferran Torres sur le but des Catalans. Un passage à vide rapidement gommé par le latéral parisien, qui a lancé la révolte. « Plus propre défensivement, plus libre vers l’avant, Mendes a profité des espaces libres dans son couloir pour apporter le surnombre avant la pause. » C’est sur l’une de ses remontées de balle que Senny Mayulu parvient à égaliser (38e). « Une action d’école pour le Portugais qui excelle dans sa capacité à faire parler sa vitesse sur ce genre de situation. » Après Mohamed Salah et Bukayo Saka la saison passée, le numéro 25 du PSG commence à compter un bon nombre de matchs référence à ce niveau. « Tout n’a pas été parfait, c’est sûr, face à un Yamal toujours aussi peu lisible, qui l’a poussé à une première faute synonyme de jaune à la 43e minute. Puis une seconde, aux abords de sa surface, qui aurait pu lui causer bien du souci (62e). Mais, après un nouveau sauvetage devant le numéro 10 catalan (64e), le Portugais a repris sa marche en avant, aidé par l’entrée en jeu de Lucas Hernandez venu fermer le côté gauche à double tour », conclut LP.

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