
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 22 novembre 2025. Quel accueil pour Chevalier après son like controversé, Luis Enrique remet le collectif au centre du débat, le PSG garde plusieurs motifs de satisfaction, une possible 500e pour Marquinhos…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Lucas Chevalier. Le gardien du PSG va retrouver le Parc des Princes pour la première fois après l’affaire du like. « En équipe de France, la question, sans être centrale dans les discussions entre coéquipiers, lui a été posée. Et le Nordiste a invoqué de nouveau sa maladresse pour expliquer ce like. Englué dans cette polémique et fragilisé par des performances sportives peu convaincantes, Chevalier, qui ne mesurait sans doute pas assez la pression entourant ce poste à Paris, va devoir ce samedi affronter pour la première fois, avec le PSG, la réaction du Parc des Princes. Et notamment du virage Auteuil qui, historiquement, revendique des valeurs de gauche et dont le combat anti-raciste est assumé », avance le quotidien sportif. Interrogés ces derniers jours, les dirigeants du « Collectif Ultra Paris » ont fait savoir qu’ils étaient attentifs à cette affaire au « vu de l’historique des tribunes et des valeurs qu’on défend ». Une position de principe qui s’accompagnera d’action ce samedi soir à l’encontre du gardien ? Des initiatives individuelles peuvent émerger mais aucune consigne n’a été passée en ce sens. Le « CUP », pour ne pas « ouvrir la porte à des récupérations extérieures si on prend position publiquement », n’entend pas manifester. En revanche, un dialogue « pour aller de l’avant » avec l’intéressé pourrait avoir lieu. En fonction des sensibilités, des parcours, les avis divergent, mais un élément revient régulièrement chez les supporters interrogés. Cet épisode, s’il restera symboliquement, ne pèsera pas lourd si Chevalier retrouve son niveau lillois. L’enjeu pour Chevalier est donc double : retrouver la confiance qui en fait un immense espoir du poste en France et en Europe pour éloigner le « like gate », conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi Luis Enrique, qui en conférence de presse a voulu remettre le collectif en avant, lui qui a été questionné sur le Ballon d’Or Africain d’Achraf Hakimi. Le coach du PSG a ainsi expliqué : « Moins de prix et plus de concentration. » Les distinctions individuelles n’ont jamais été la tasse de thé de Luis Enrique. Il y a eu une forme d’ironie, quand même, à l’entendre concéder pour la première fois de la saison une certaine inquiétude sous un motif qui n’a strictement rien à voir avec la litanie de blessés à laquelle il est confronté depuis trois mois et demi. S’il est « préoccupé », c’est en raison de la « reconnaissance » dont bénéficient désormais son équipe et les joueurs qui la composent, assure L’Equipe. « Le moment choisi par Luis Enrique pour se reposer en garant de l’état d’esprit – avec un degré d’exigence maintenu « au top pour tous les joueurs » – n’est pas anodin. Au sortir d’une séquence internationale où seulement six joueurs de champ étaient présents lors de la séance de jeudi, le risque de décompression fait partie de ses principaux chevaux de bataille. Avec une gestion nécessaire des temps de jeu avant le retour de la Ligue des champions mercredi face à Tottenham. » Vendredi, les noms de Hakimi et Désiré Doué apparaissaient encore dans le bulletin médical du club. Celui d’Ousmane Dembélé aussi mais l’attaquant était bien présent à l’entraînement, comme Nuno Mendes. « Mon travail, c’est de leur dire qu’il est très important de remporter les 3 points », a insisté Luis Enrique. Quitte à mettre la manière de côté ? En Ligue 1, le PSG sort d’un nul à Lorient (1-1) et deux succès étriqués contre Nice (1-0) et Lyon (3-2). « Pour l’instant, par rapport aux circonstances qui ont été les nôtres, la victoire, c’est suffisant », a ajouté Luis Enrique. Cela non plus, ce n’est pas dans ses habitudes, conclut le quotidien sportif.
De son côté, Le Parisien évoque la fin d’année 2025 du PSG et les motifs de satisfaction que possède le club de la capitale malgré les nombreuses blessures qu’il connaît depuis le début de l’exercice 2025-2026. Le quotidien francilien indique que l’une des forces de Luis Enrique a été d’avoir réussi à insuffler un état d’esprit conquérant à ses joueurs et cette obsession de la victoire qui ne faiblit pas malgré la fatigue ou les blessures. Les victoires contre Nice et Lyon démontrent l’investissement d’un effectif résilient, doté d’une mentalité de champion, que les joueurs soient titulaires ou remplaçants, en dépit d’un jeu moins flamboyant. Kang-in Lee et Gonçalo Ramos incarnent d’ailleurs assez bien cette force de caractère, souligne le quotidien francilien. Ils arrivent à mettre leur état d’âme de côté afin de se mettre au service du collectif. Vitinha est très certainement le meilleur joueur du PSG depuis le début de saison, lui qui maintient un niveau de jeu très élevé, avance Le Parisien. Depuis le début de la saison, il a encore accentué son influence sur le jeu du PSG, dans l’utilisation du ballon, et dans la zone de vérité. « Ses huit passes décisives depuis le début de la saison traduisent bien son rayonnement. » Il y a aussi le fait que le centre de formation n’a peut-être jamais été aussi valorisé. Au-delà de Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu, les apparitions de Ndjantou, Jangeal, Mbaye et Kamara dans le groupe offrent un formidable coup de projecteur sur la qualité de la formation parisienne, lance Le Parisien. David Boly devrait emprunter le même chemin pendant l’absence d’Achraf Hakimi. La direction considère que l’émergence de ces jeunes talents participe, d’une certaine manière, à régénérer l’effectif et à le renouveler.
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Le Parisien évoque aussi Marquinhos. S’il joue ce soir contre Le Havre, l’international brésilien atteindra la barre des 500 matches sous le maillot du PSG. « Parce qu’il est souriant, avenant, respectueux, naturellement tourné vers les autres, Marquinhos ne porte pas les atours d’une star du football. Mais le débat n’est pas permis : il est incontestablement l’une des plus grandes légendes de l’histoire du PSG« , louange le quotidien francilien. Transféré à Paris en 2013, il pourrait honorer, ce samedi, au Parc, son 500e match sous les couleurs rouge et bleu. Les chiffres donnent le tournis et permettent de mesurer son envergure : 499 matchs dont 241 en tant que capitaine, 42 buts et surtout, 36 titres. « Marquinhos, c’est surtout un état d’esprit, des images fortes qui ont conquis les cœurs des supporters. Tout a vraiment commencé en 2014, sur un sauvetage fabuleux à la fin d’un match homérique face au Barça. Le défenseur crie sa rage, serre les poings et dévoile un visage qu’on ne lui connaissait pas. » Au fil des saisons, Marquinhos va incarner l’esprit collectif d’une équipe construite sur des individualités. En 2019, pour la sortie d’un maillot collector, les dirigeants le préfèrent à Mbappé ou Neymar pour incarner un immense tifo déployé au Parc des Princes, rappelle Le Parisien. Les difficultés rencontrées par Illia Zabarnyi montrent à quel point Marquinhos reste une valeur refuge. Il a pris sous son aile Pacho et Beraldo pour les aider à grandir. D’autres, recrutés pour lui succéder, n’ont pas fait long feu (Skriniar, Kehrer). Même si le club a préparé un hommage à la fin du match, rien n’indique qu’il jouera ce samedi soir. Luis Enrique le gère comme un autre joueur. En bon soldat, Marquinhos se pliera à la décision de son coach, conclut le quotidien francilien.