Revue de Presse PSG : Classique, Beraldo, Mbappe, arbitrage…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 1er avril 2024. La victoire du PSG face à l’OM en infériorité numérique (0-2), le carton rouge de Lucas Beraldo aurait pu changer la physionomie du match, l’arbitrage au coeur des tensions, un dernier Classique à oublier pour Kylian Mbappé…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la victoire du PSG dans le Classique face à l’Olympique de Marseille (0-2), ce dimanche en clôture de la 27e journée de Ligue 1. En infériorité numérique pendant plus d’une mi-temps, les Parisiens sont revenus de leur déplacement à Marseille avec les trois points. La pluie diluvienne n’a pas bouleversé le rapport de force entre les deux formations. « C’est toujours la même histoire, avec les OM-PSG, un choc qui s’annonce déséquilibré mais qui promet quand même, un stade qui bat son record historique d’affluence d’année en année et pousse autant qu’il peut, des Marseillais affamés et volontaires qui mordent dans le ballon comme s’ils jouaient le match de leur vie, et des Parisiens longtemps décevants, parfois bousculés, mais qui gagnent quand même, pour ramener le Vélodrome à sa frustration devant l’implacable constat du fossé qui sépare les deux effectifs », résume L’E. Si le carton rouge sévère donné à Lucas Beraldo aurait pu donner espoir aux supporters marseillais, finalement cet évènement a titillé l’orgueil des Parisiens qui ont punis leurs rivaux sur deux contre-attaques. Si pendant les 40 premières minutes, les Rouge & Bleu ont donné l’impression d’avoir plutôt l’esprit aux prochains matches à enjeu, ils peuvent désormais tranquillement se concentrer sur leur demi-finale de Coupe de France face au Stade Rennais (3 avril).
Le quotidien sportif fait un focus sur la rencontre complètement manquée de Kylian Mbappé. Pour son dernier Classique avec le PSG, l’international français a livré une prestation sans éclat jusqu’à sa sortie à l’heure de jeu. En cas de performance majuscule, Kylian Mbappé pouvait espérer être le meilleur buteur parisien pendant les Classiques (9 réalisations), devant Zlatan Ibrahimovic (11 buts). Mais, l’attaquant de 25 ans a été dans la même lignée que ses prestations avec l’équipe de France : « sans éclat, avec un rayonnement athlétique quelconque et une réussite mince dans ses tentatives. » Sa fiche statistiques montre ses difficultés du soir avec 31 ballons touchés dont 12 perdus, aucun tir, 2 dribbles réussis sur seulement 4 tentés. De plus, sa connexion avec ses coéquipiers en attaque Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani a été inexistante. Le numéro 7 des Rouge & Bleu a peiné à se défaire du double marquage de Chancel Mbemba et Ulisses Garcia.
Le capitaine du PSG a eu du mal à faire des différences, même si certains de ses coéquipiers ont pu profiter de ses appels de balle pour créer des situations dangereuses. Finalement, il a quitté la pelouse du Vélodrome sans éclat vers l’heure de jeu. « L’entraîneur parisien l’a traité une fois de plus comme n’importe quel joueur, sans aucune considération pour la particularité du moment. Mauvais match ? Bim, remplacé », explique L’E. Sa réaction disait tout du dépit du joueur. « Son visage fermé, froncé, au moment où il a découvert son nom sur l’écran géant, comme s’il n’y croyait pas. Ces quelques mots lâchés sur le chemin du banc, où l’on croit lire sur ses lèvres des insultes de dépit. » Accompagné d’Ousmane Dembélé, il a ensuite rejoint les vestiaires. Vingt minutes plus tard, son remplaçant, Gonçalo Ramos, a inscrit le deuxième but sur un contre éclair. Au final, en 14 confrontations face au rival marseillais, Kylian Mbappé n’aura jamais connu la défaite (12 victoires, 2 nuls). « Reste à voir combien pèsera ce lot de consolation face à ce nouvel épisode d’une fin d’histoire commune décidément bien compliquée. »