
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 7 octobre 2025. Les nouvelles tensions entre le PSG et la FFF au sujet de Barcola, Lucas Hernandez retrouve ses sensations…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque les nouvelles tensions entre le PSG et la FFF après le forfait de Bradley Barcola pour le rassemblement de l’équipe de France. Le quotidien sportif indique qu’à la demande du club de la capitale, Bradley Barcola a passé une IRM pour faire constater ensuite sa lésion à l’ischio-jambier droit. « Quelques heures plus tôt, le staff médical du PSG avait exprimé son souhait de ne pas voir l’ailier jouer durant ce rassemblement. » Alors que les deux parties, en quête d’apaisement, assuraient dimanche que le temps de la polémique était révolu, elle est repartie hier, en deux temps, indique le quotidien sportif. Le premier, lorsque l’équipe de France a communiqué sur son forfait à 17h15 en expliquant que le numéro 29 du PSG souffrait d’une lésion à l’ischio-jambier droit depuis le match contre l’Atalanta Bergame le 17 septembre dernier. « Dater la blessure n’est pas vraiment anodin et reste plutôt rare dans la manière d’annoncer un forfait en équipe de France. Après l’affaire de septembre, a pris soin de peser ses mots, qu’il était permis d’interpréter comme une pique au PSG« , lance L’Equipe. Faut-il voir dans le communiqué de la FFF un moyen de mettre la faute sur le PSG ? Certains, au sein du PSG ou dans l’entourage du joueur, ont rapidement fait ce rapprochement hier, avance le quotidien sportif. Ce dernier indique que sa titularisation contre Lille était incertaine, l’attaquant s’étant plein toute la semaine de douleurs aux ischios et d’une fatigue musculaire. Le PSG assure qu’il n’y avait pas de lésion à ce moment-là et que la blessure a été contractée à Lille. « Le staff médical des Bleus est formel : un œdème est bien visible sur l’IRM communiquée par le PSG, donc une lésion, même si elle n’est pas grave. » L’Equipe indique que Didier Deschamps aurait gardé Bradley Barcola si les enjeux avaient été brulants, mais il a préféré penser au long terme et au rassemblement de novembre. Si le PSG pouvait s’en satisfaire, cette décision et la façon dont elle a été annoncée a quand même envenimé un peu plus les relations entre les deux camps, conclut le quotidien sportif.
De son côté, Le Parisien évoque aussi ce conflit FFF-PSG. Arrivé au château de Clairefontaine dans l’après-midi avec des images d’IRM en main, l’attaquant parisien, titulaire la veille à Lille et remplacé à l’heure de jeu sans souci apparent, a été remis à la disposition de son club en raison d’un problème à la cuisse droite. Une blessure au sujet de laquelle la Fédération française de football (FFF), soucieuse de ne pas donner l’impression de céder aux injonctions d’un club souhaitant voir ses joueurs ménagés, n’a pas manqué de mettre les points sur les i, lance le quotidien francilien. Le communiqué de l’équipe de France et une version des faits que l’on a très peu goûtés du côté du PSG. Peu après 19h30, le club de la capitale a, lui aussi, sorti la plume pour répondre, sur le réseau social X à une communication dont il dit « avoir pris connaissance avec étonnement ». Un mois après les avoir opposés au sujet d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué, le dossier « blessures et indisponibilités » revient comme un sujet sensible pour marquer un peu plus les désaccords entre les Bleus et le club de la capitale. Dans les deux camps, personne n’a oublié que le rassemblement de septembre a laissé deux des principaux atouts du champion d’Europe en titre sur le flanc, souligne Le Parisien. « L’affaire a laissé une cicatrice, d’autant que le PSG avait en amont manifesté « sa profonde inquiétude et son mécontentement » quant à la sélection d’Ousmane Dembélé et Lucas Hernandez — alors blessés selon Paris — au travers d’un courrier que Grégory Durand, le secrétaire général du club, avait adressé au président de la FFF, Philippe Diallo. » Alors que la fièvre semblait être retombée entre les deux parties, force est de constater que les rancœurs ne sont pas digérées et les désaccords réglés, et ce, alors que le club de la capitale semble être en quelque sorte parvenu à ses fins. En septembre, ils étaient cinq Parisiens — Dembélé, Doué, Barcola, Hernandez et Chevalier — à être appelés chez les Bleus. Un mois plus tard, et alors que Senny Mayulu a, lui aussi, quitté le groupe Espoirs pour un problème de cuisse, seuls demeurent les deux derniers, conclut Le Parisien.
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L’Equipe évoque aussi Lucas Hernandez. Inquiétant sur les terrains après sa dernière rupture des croisés, le défenseur du PSG retrouve des sensations depuis le début de saison, estime le quotidien sportif. Il a retrouvé du rythme, une vraie consistance athlétique, du tranchant dans ses interventions. Il n’a pas encore le volume qu’on a pu lui connaître par le passé, mais les sensations reviennent. « Le constat est certes à tempérer : cette saison, Luis Enrique l’a surtout utilisé dans des affiches secondaires (Nantes, Lens, Auxerre) et, a priori, il y a peu de chances qu’il bouscule la hiérarchie au poste de latéral gauche où Nuno Mendes est incontournable comme à celui d’axial gauche où Willian Pacho s’est installé comme n°1. » Pour autant, le fait est que l’ancien joueur de l’Atlético de Madrid et du Bayern Munich campe une doublure de nouveau crédible, à l’image de sa bonne entrée en jeu face au FC Barcelone (2-1, mercredi). Dans ce contexte, sa présence dans la dernière liste de Didier Deschamps apparaît plus légitime, sportivement parlant. Sachant qu’il profite du fait d’être axial gaucher, une denrée rare en équipe de France, et que le staff des Bleus compte aussi sur son expérience, conclut L’Equipe.