Revue de Presse PSG : Coupe de France, RC Lens, Hakimi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 22 décembre 2024. Le PSG fait son entrée en lice en Coupe de France face au RC Lens, les Parisiens ne braderont pas la compétition, la nouvelle dimension prise par Achraf Hakimi…

Capture D’écran 2024 12 22 à 06

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque l’entrée en lice du PSG en Coupe de France. Tenant du titre, le club parisien affronte le RC Lens au Stade Bollaert-Delelis ce dimanche soir (21h sur beIN SPORTS 1). Et malgré un calendrier chargé ces dernières semaines et quelques signes de fatigue, les champions de France ne considèrent pas cette compétition comme secondaire. Conscient de l’importance de cette coupe, Luis Enrique ne compte pas faire un large turnover de son effectif comme il l’a expliqué en conférence de presse ce samedi : « Pour le premier tour d’une compétition comme la Coupe de France, il n’est pas habituel que des équipes de ce niveau se rencontrent. Donc, je ne pense pas faire tourner. En ce moment, j’ai beaucoup d’options. On est vainqueur sortant, on veut continuer à gagner et l’emporter. »

Mais cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas quelques retouches dans le onze de départ par rapport à celui vainqueur sur la pelouse de l’AS Monaco (2-4) mercredi. Certains éléments plus frais débuteront et seul Gianluigi Donnarumma manquera à l’appel. Ensuite viendra une pause d’une semaine avant le retour des compétitions. Un moment important comme l’a déclaré le technicien espagnol : « Certains ont besoin de se reposer et de déconnecter, d’autres d’une charge physique, d’autres de s’entraîner presque tous les jours parce qu’ils n’ont pas eu de temps de jeu. Ce sont des programmes individualisés. Il n’y a pas de norme pour toute l’équipe. Personnellement, j’aime bien qu’il puisse se reposer pour pouvoir aborder au mieux la deuxième partie de saison. Ça dépend de chacun. »

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De son côté, Le Parisien se penche aussi sur cette entrée en matière du PSG en Coupe de France. Avant les fêtes de fin d’année, le club parisien aura à coeur de montrer qu’il reste souverain sur son territoire. Tenants du titre, les Rouge & Bleu ne peuvent pas se permettre de manquer leur entrée en lice dans la compétition. « À cinq mois du baisser de rideau du championnat, et quinze jours du Trophée des Champions qu’il remettra en jeu face à Monaco, abandonner la Coupe de France dès le premier tour aurait des allures de camouflet pour cette équipe qui écrase la concurrence en championnat. » Le PSG est la seule équipe qui n’a pas encore perdu en France cette saison mais dans cette compétition cela ne pèse rien et il n’y aura pas le droit à l’erreur. « La Coupe a cela de réjouissant : c’est une compétition qui, plus que les autres, à l’habitude de gommer les écarts de niveau. Le bagage apparaît d’autant plus anecdotique que Paris a, comme pour être un peu plus mis à l’épreuve, hérité d’un tirage de costaud en se voyant désigner Lens, co-meilleur défense de Ligue 1 avec lui, comme futur adversaire. » Et une défaite dès maintenant serait très mal perçue car le PSG n’a plus quitté la compétition dès son entrée en lice depuis maintenant 34 ans. Pour éviter cela, Luis Enrique pourra compter sur quelques atouts importants comme Achraf Hakimi, Bradley Barcola et même Nuno Mendes qui s’est remis de son pépin physique à la cuisse. C’est avec son équipe-type ou presque que Paris partira en bataille ce dimanche soir.

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Enfin, le quotidien francilien fait un focus sur la dimension prise par Achraf Hakimi cette saison. « Increvable, indiscutable, tranchant, efficace, il est certainement le meilleur parisien de cette première moitié de saison, le plus régulier en tout cas dans la performance. » Le latéral doit est impliqué dans 20% des buts de son équipe et a déjà égalé son plus grand nombre de passes décisives sur un exercice avec Paris (7 offrandes) et n’est qu’à deux longueurs de son record saisonnier en terme de buts inscrits (3 cette saison). L’international marocain « semble statistiquement cheminer au rythme de ses saisons références, à Dortmund (9 buts, 10 passes en 2019-2020) et à l’Inter Milan (7 buts, 11 passes en 2020-2021). » Même s’il n’a pas remporté le Ballon d’Or africain en début de semaine, Achraf Hakimi est dans une période faste de sa carrière. Au Maroc, il est devenu une véritable icône de la nation. « Rarement un défenseur a atteint cette cote de popularité. Normalement ce sont les attaquants, les numéros 10, les créateurs qui s’attirent la sympathie du public. Mais lui, au-delà du costume d’homme à tout faire qu’il enfile sur le terrain, a en plus cette personnalité qui séduit les gens. Il n’y a pas chez lui d’exubérance, d’exagération, juste de l’efficacité » raconte l’ancien international marocain, Abdelaziz Bennij, avant de poursuivre. « On l’a vu à la Coupe du monde, aux Jeux Olympiques aussi, où il a été un capitaine exemplaire. C’est pour ça que tout le monde l’adore. Son humilité, sa timidité et sa personnalité en font un peu le Zidane marocain, un gars à la fois discret et capable de marquer un groupe de son empreinte. »

Le départ de certains cadres comme Medhi Benatia, Mbark Boussoufa, Karim El Ahmadi ou Manu Da Costa ont contraint Achraf Hakimi à prendre une place plus importante au sein des Lions de l’Atlas. À l’image de son ascension dans le vestiaire parisien où il a pris le leadership après les départs de Lionel Messi, Neymar Jr et Kylian Mbappé. Sa légitimité de vice-capitaine est devenue aussi incontestable que son influence sur le terrain. Sa mise en examen pour viol en mars 2023 n’a pas entaché son image. Et avec sa fondation (Achraf Hakimi foundation) qui vise à donner aux jeunes marocains les outils nécessaires pour atteindre leur rêve, le latéral du PSG est encore plus rentré dans le coeur du peuple. « De par son parcours et sa réussite, Achraf est quelqu’un d’inspirant pour toute la jeunesse marocaine. Un fils d’immigrés qui a réussi à faire son trou, qui devient l’un des meilleurs latéraux du monde et qui aide sa sélection à briser un plafond de verre, à prendre conscience que tout est possible, même l’impossible, ça fait rêver tous les enfants », explique son coéquipier en sélection, Romain Saïss.

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