
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 24 septembre 2025. La journée d’Ousmane Dembélé après son sacre au Ballon d’Or, comment Hakimi a réagi à sa sixième place, Vitinha peut soulever le Ballon d’Or dans les années à venir…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur la journée d’Ousmane Dembélé après son sacre lors de la cérémonie du Ballon d’Or. « Après l’émotion de son discours, l’attaquant du PSG, entre deux photos, échange dans le player lounge. Nasser al-Khelaïfi, Didier Deschamps… ils sont des dizaines à vouloir parler avec la star du soir. Le sélectionneur des Bleus est d’humeur taquine. Ça se checke, ça se câline : la famille et les amis du nouveau Ballon d’Or ne réalisent pas encore tout à fait. Dembélé s’affaire pour les photos et activités médias. » Le clan Lamine Yamal quitte, lui, la cérémonie rapidement. Le prodige barcelonais a pris le temps de saluer le lauréat. Un peu plus loin, son père ne cache pas son énervement, en moquant ostensiblement Dembélé sur son niveau de jeu affiché ces derniers mois au regard de celui de son fils. L’heure du départ du lauréat arrive. Les rues sont secouées par des cris, le Parisien se mêle à la foule en présentant son trophée, avance le quotidien sportif. « Sa famille et ses proches – parmi ceux qui n’étaient pas présents au Châtelet – n’en finissent plus de célébrer le sacre. Dans ces appartements-là, la folie est totale. Ça danse, ça pleure. L’épouse du nouveau Ballon d’Or ne masque pas son émotion. La nuit est froide et humide, « Dembouz » la traverse en van pour rejoindre un restaurant du VIIIe arrondissement. Organisée par une marque, cette soirée accueille des proches, des amis d’Ousmane Dembélé mais aussi des influenceurs de tout genre. Dans un décor ancien, l’attaquant ne peut pas se détendre tout de suite, devant se prêter au jeu d’une nouvelle séance photos avant de poser avec les nombreuses personnes invitées. » Au milieu de la nuit, vers 3 heures, Dembélé, éreinté par ces heures intenses, rejoint sa chambre d’hôtel parisienne, près des Champs-Élysées. Le numéro 10 du PSG sait que sa première journée en tant que Ballon d’Or sera intense, avance L’Equipe. « Dans ce programme digne d’un chef d’État, l’ex-Barcelonais n’a pas perdu de vue son programme de rééducation. Alors que ses coéquipiers sont en décrassage, et que ceux qui n’ont pas joué tentent de se réchauffer dans la fraîcheur de Poissy, l’ancien Rennais suit son protocole au côté de son physio. Sa convalescence avance bien mais aucun risque ne sera pris et son retour devrait se concrétiser après la trêve internationale d’octobre. Pour la première fois, le nouveau Ballon d’Or croise certains partenaires et membres du staff. L’ambiance est chaleureuse, les photos, trophées en mains, s’enchaînent. Les chants aussi. La lumière tombe. Et la délégation parisienne arrive ensemble au gala de la fondation, au Parc des Princes, vers 20 h 10. » Samedi, contre Auxerre, le Parc fêtera son Ballon d’Or. Et un refrain bien connu sera entonné. Le refrain de cet automne 2025. Le refrain d’une nouvelle vie pour Ousmane Dembélé, conclut L’Equipe.
Le quotidien sportif évoque aussi Achraf Hakimi, classé sixième du Ballon d’Or 2025. Le numéro 2 du PSG ne s’attendait pas à voir son nom apparaître aussi rapidement, à la sixième place du classement du Ballon d’Or France Football 2025. Au milieu de ses coéquipiers, face à la télévision installée spécialement pour suivre l’événement, le Marocain n’a montré aucun signe d’agacement ou d’énervement, lance L’Equipe. Malgré une communication positive, notamment via un post Instagram avec une photo d’Ousmane Dembélé soulevant le trophée et un « mérité » accompagné de la couronne d’un roi, Achraf Hakimi doit être déçu. Les votants ont-ils pris en compte la situation judiciaire du joueur ? Il est impossible de répondre à cette question aujourd’hui, indique L’Equipe. Initialement attendu au Théâtre du Châtelet, le défenseur n’a pas pu accepter l’invitation en raison de la reprogrammation de la rencontre entre l’OM et le PSG, reportée dimanche à cause des conditions météo. Avec une probabilité de succès plus élevée pour le Marocain, le Paris Saint-Germain aurait fait bien plus pour ne pas jouer en même temps que la cérémonie. Des indices, dans les ultimes instants, déjà annonciateurs de mauvaises nouvelles. « Finir dans les six meilleurs joueurs du monde est déjà une belle fierté », lâchait-on dans son entourage ces dernières heures. Mais on le sait, le défenseur rêvait plus grand. Achraf Hakimi sait aussi qu’il peut vivre une nouvelle saison historique avec la Coupe d’Afrique des nations à disputer à domicile avec le Maroc (21 décembre 2025 – 18 janvier 2026), et une quatrième place à défendre lors de la prochaine Coupe du monde aux États-Unis, au Mexique et au Canada (11 juin – 19 juillet 2026). Pour vivre une nouvelle cérémonie l’année prochaine, et pas depuis un vestiaire cette fois-ci, conclut le quotidien sportif.
L’Equipe parle aussi de Vitinha, troisième du Ballon d’Or 2025 et prétendant à la distinction individuelle suprême dans les années à venir. Un an après le sacre de Rodri, la troisième place de Vitinha confirme la sensibilité nouvelle du jury pour ces meneurs de jeu reculés qui sont la sève des équipes de possession. Elle valide, surtout, le passage du milieu du PSG dans une nouvelle dimension, à 25 ans. Quatre saisons après son passage manqué à Wolverhampton (22 matches en 2020-2021), deux saisons après l’arrivée libératrice de Luis Enrique sur le banc parisien, c’est une revanche considérable. Une bonne leçon, aussi, pour ceux qui pensent que jouer simple signifie forcément de lâcher vite le ballon, lance le quotidien sportif. « Lors de son passage en Premier League comme lors de ses premiers mois à Paris ou même lors de sa formation au FC Porto, Vitinha a écouté les conseils de ses différents entraîneurs ou les remontrances de quelques illustres coéquipiers. Il a encaissé les reproches sans se renier, a simplement amendé son jeu pour mieux l’aimanter. » Il a aussi fait migrer le centre de gravité de la Seleçao un cran plus bas. Lors des deux derniers matches du Portugal, le sélectionneur a installé pour de bon le duo Vitinha – Joao Neves au milieu, à dix mois d’une Coupe du monde où le Portugal espère ressembler comme jamais au PSG de Luis Enrique.
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De son côté, Le Parisien a interrogé l’ami d’enfance de l’attaquant du PSG, Moustapha Diatta. Ce dernier se rappelle son arrivée au PSG durant l’été 2023. « Ce n’est pas un choix facile, parce que Barcelone est l’endroit où on a passé le plus de temps à l’âge adulte. On a nos habitudes, on s’est imprégné de la culture, mais c’est une opportunité qui se présente. Le fait qu’il y ait l’objectif de faire gagner la première Ligue des champions au Paris Saint-Germain, un club français, c’est tentant. Peut-être aussi est-ce le moment de voir autre chose, de se rapprocher de la famille. C’est important pour lui. Comme dans beaucoup de séparations, ce n’est pas forcément simple. Le président Nasser al-Khelaïfi a travaillé dur pour qu’Ousmane puisse venir, son discours a été super important, le discours du coach aussi. La question, c’était : est-ce qu’on s’engage dans un nouveau truc, est-ce qu’on tente l’aventure ? La réponse a été oui. » Moustapha Diatta évoque aussi la victoire en Ligue des champions. « C’était exceptionnel, on a eu des moments de joie, de stress, mais je ne pense pas qu’Ousmane se lève tous les matins en se disant : Je suis champion d’Europe. Avec lui, c’est plutôt : la C1, c’est fait, tu coches une case. T’es heureux mais tu passes à autre chose. C’est dur quand t’es dedans de te rendre compte, c’est allé tellement vite, on réalisera vraiment dans quelques années. »